2017 : LRPSFN ne veulent pas de 3 français sur 4

par Roosevelt_vs_Keynes
samedi 2 janvier 2016

Si on prend le titre du sondage du 2 janvier à l'envers, on est peut-être plus proche de la réalité.

Ce sondage intervient quinze jours après que l'Assemblée Nationale a voté une loi ayant pour but d'exclure, nomément, le seul homme politique français, M. Cheminade, à avoir introduit le concept de séparation des activités bancaires depuis... 2007 !

Rappelons que toute l'arêne politique s'est réclamée de cette séparation des activités bancaires en 2012... pour aussitôt l'oublier derrière qui le mariage pour tous, ou ajourd'hui la déchéance de nationalité.

Puisqu'il a été cité publiquement par le député Urvoas, président de la Commission des Lois, cette homme politique, Jacques Cheminade, donne sa version des faits :

"Les observateurs ont noté que M. Urvoas, au cours des débats de la Commission des lois de l’Assemblée nationale, m’a nommément mentionné pour justifier un traitement inégal à mon encontre au cours de la période « intermédiaire » de l’élection présidentielle, pendant les 20 jours séparant la publication de la liste des candidats par le Conseil constitutionnel et la date d’ouverture de la campagne dite officielle.

[...] C’est par ailleurs manifester un dédain absolu vis à vis des élus ayant parrainé un candidat et ainsi jugé de son sérieux, et une soumission significative face aux sondages d’opinion et aux résultats des votes précédents considérés comme les signes de notoriété que les médias devront estimer suivant leur bon vouloir.

[...]

Cependant, une autre raison, fondamentale, fait que la loi de M. Urvoas me vise personnellement. Non seulement je ne suis pas un client du supermarché contrôlé de la vie politique française, mais je défends les deux mesures fondamentales qui sont seules susceptibles de changer la donne politique dans notre pays : couper les banques en deux, pour frapper au cœur les complices de la politique d’austérité sociale fomentée à la City et à Wall Street, et redonner à nos autorités politiques la maîtrise du crédit public pour changer d’orientation notre société.

Ce sont les questions à ne pas poser dans une campagne présidentielle, du point de vue de ceux qui, dans tous les rangs de la politique, ont fait carrière dans le monde de l’argent.

Il est logique qu’ils veuillent éliminer leur ennemi. Aux élus et aux électeurs de comprendre que leur intérêt est au contraire de le soutenir pour changer l’orientation du débat en faveur de l’intérêt général et de la société à bâtir pour les générations futures."

 


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