A ceux qui s’étonnent que les sans papiers paient des impôts

par daniel721
samedi 6 février 2010

Oui les sans papiers vivant dans notre "si-douce-France-patrie-des-droits-de-l’homme-qui-fait-l’admiration-des-peuples-amnésiques", paient des impôts. A partir du moment ou vous travaillez chez un négrier, votre employeur déclare votre salaire aux impôts. C’est simple et au point depuis des lustres.

Ensuite vous devez déclarer votre domicile avec justificatifs etc...et faire votre "petite" déclaration de revenus, "pour être en règle". L’administration fiscale vous salue bien.

A noter , mais c’est un petit détail, que les sans papiers n’ont strictement rien coûté à la France, ni crèche, écoles, formation ni allocs de rentrée scolaire, ni alloc de logement, ni rien de rien, y compris ça va de soit, en appareils dentaires, lunettes, vaccins, colonies de vacances, rien de rien de tout ça. Ils sont arrivés sur le chantier et on leur a dit trois fois rien : Bosse, ferme là et dit merci patron. Courir, pour éviter les rafles on ne leur a pas dit. Ils ont appris tout seul.

OUI, ceci s’appelle de l’esclavage. Esclavage que le ministre Darcos a le monstrueux culot d’appeler "du travail illégal". Alors que ce travail là enrichi aujourd’hui, comme hier ailleurs, des centaines d’entreprises "légales".

OUI, l’état qui prélève les impôts de cet esclavage n’est qu’un putain de proxénète, un julot pain de fesse à foie jaune qui pue la pituite du colonial, le vieux buis du crucifix, l’arrière boutique de magasin ou, disait De Gaulle en connaisseur amer, les petits français font leur petite soupe dans les petits pots.

Je ne suis pas en faveur de l’accueil des sans papiers.J e ne supporte pas l’idée d’une immigration continue de la misère. Cette manne pour marchands d’esclaves, marchands de sommeil, marchands de saillies, marchands d’animaux.

Je ne suis pas en faveur d’une "intégration", terme d’une arrogance inouie.

Je ne suis pas pour l’obligation d’éduquer les gens et de les établir dans un pays qui n’est pas le leur. Parce que quitter son pays est un déchirement terrible transmissible avec les conséquences humaines et sociales que l’on connaît. Et simplement, parce que déraciner les êtres désespérés, d’où qu’ils viennent et ou qu’on les accueille, même bien, ne les rendra jamais heureux .

Je suis pour que les travailleurs étrangers soient soumis, par la loi, aux mêmes conditions que les travailleurs nationaux.

Je suis pour que les travailleurs de quelque origine bénéficient de conditions de logement équivalentes.

Tout le reste n’est que bavardages inutiles et pain archi béni pour les négriers et leurs complices politiques. Seule cette solution peut tarir les flots de migrants, voulus et entretenus depuis 50 ans dans notre pays.

Il faut dire les choses telles qu’elles sont une bonne fois pour toutes aux amnésiques. Ce n’est pas la France qui a fait venir des milliers de travailleurs après la seconde guerre mondiale, c’est Bouygues, c’est Renault, c’est Citroén, puis les moyennes et petites entreprises. Et ceci dans le seul but de faire baisser les salaires et de maintenir une paix indispensable à leurs affaires face à des syndicats puissants devenus selon eux ,ingérables. Ils ont réussi leur coup, et soyons honnêtes, ils nous ont laissé les foyers SONACOTRA à entretenir.

C’est pourquoi il est indispensable d’aider les immigrés à obtenir des papiers, avec les mêmes conditions que les travailleurs nationaux. La solution idéale étant évidemment de les aider à travailler chez eux et à vivre chez eux.

La France post coloniale et désormais post industrielle n’est plus qu’une vieille pierreuse. Elle fait la queue chez les dictateurs. Elle fait tout, sans honte. Elle en est réduite au spectacle. A se déguiser en bonne fille pour aguicher le cochon de votant. Elle entend montrer combien elle est ridicule...."vous entendez Charles-Henri....fermer les entreprises...Besancenot ?... combien de divisions ?... " .

Le guignol du travail et son complice Gnafron du conservatoire des cornichons se chamaillent. les petits enfants applaudissent. Pendant ce temps, le travail rémunéré à durée indéterminé a définitivement disparu. L’ autre, le nouveau, exige l’abandon de sa dignité, le silence, la déshumanisation et le port du masque de clown triste en cas de rares révoltes. Mieux vaut en rire.

Comme disait avec bonhomie le président Truchot à une vieille prostituée habituée de son tribunal...

- Encore vous veuve Marianne ?...A votre âge..tssst... ce n’est pas sérieux... habillée en petite fille, et avec des socquettes blanches, et des couettes...Vous voulez ?.. du travail ?... au lieu de faire la pute dites vous ?...Allons...allons...et pourquoi pas la galette et le petit pot de beurre pendant que t’y es conasse ?...
 
 

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