À l’attention : de Monsieur le Président de la République, Emmanuel Macron

par doctorix, complotiste
lundi 4 décembre 2017

Je cite ici un extrait d'une lettre adressée au président Macron par l'écrivain Pierre Lance à propos de l'obligation vaccinale concernant 11 vaccins, approuvée subrepticement par nos élus au moyen d'un cavalier législatif. Mais je propose surtout l'intégralité de la video de 16 minutes de cet auteur réputé concernant cette même requête, beaucoup plus étayée, et dont je recommande chaudement la lecture. C'est à mon sens un discours aussi puissant et construit que la lettre "J'accuse" d'Emile Zola, où Madame Buzyn (nommée mais jamais élue, faut-il le rappeler ?) et ses jeunes députés inexpérimentés "prennent leur paquet". Pierre Lance rappelle en particulier au président ses propos tenus le 3/7/17 au Congrès de Versailles, qui sont en totale contradiction avec le projet dictatorial de Mme Buzyn. Il lui demande d'user de son autorité pour mettre au pilon ce projet insensé. Formidable esprit critique et de synthèse exprimés dans cette vidéo.

À l’attention : de Monsieur le Président de la République, Emmanuel Macron

Madame Agnès Buzyn, notre nouvelle ministre de la Santé, étudie le projet de 11 nouveaux vaccins obligatoires qui seraient imposés aux nouveaux nés et qui lui a été transmis par la précédente ministre Madame Marisol Touraine.

Les Français ne peuvent que s’opposer à une telle décision, qui ferait de la France la première dictature vaccinale au monde, au mépris des droits élémentaires de la personne humaine, dont le tout premier est le droit au respect de l’intégrité physique de chacun. Or, un vaccin est un acte médical intrusif qui ne peut être infligé à un petit enfant sans l’accord explicite de ses parents et que nulle autorité politique n’a le droit d’imposer collectivement.

En effet, les réactions à un vaccin sont strictement individuelles et dépendent exclusivement de l’état physiologique et de la constitution héréditaire de l’organisme qui le reçoit. Les effets secondaires éventuellement dommageables sont donc totalement imprévisibles pour chaque individu et toute référence à des statistiques prétendues positives est dénuée de valeur.

Aucun citoyen n’est réductible à un élément de statistique qui le rendrait dépendant d’une intolérable loterie. Aussi nous vous demandons, Monsieur le Président de la République, d’ordonner à Mme Agnès Buzyn, nommée par vous Ministre des Solidarités et de la Santé, de renoncer à ce projet de nouveaux vaccins obligatoires, qui s’avère contradictoire, non seulement aux droits de l’homme et du citoyen qui sont la base historique de notre Constitution et dont vous êtes le garant, mais également à la volonté que vous avez exprimée dans votre programme électoral de « bâtir une France nouvelle, une France qui libère, pour ne plus être bloquée par des règles devenues obsolètes. » Par ailleurs lors de votre solennel discours à Versailles vous avez évoqué votre conception de ce que vous appelez la liberté forte en ces termes :

Le premier principe doit être la recherche d’une liberté forte. .. Notre devoir est d’émanciper nos concitoyens. C’est-à-dire leur permettre de ne pas subir leur vie mais bien d’être en situation de la choisir. De pouvoir « faire » là où trop souvent nos règles entravent au prétexte de protéger. Je crois à cet esprit des Lumières qui fait que notre objectif à la fin est bien l’autonomie de l’homme libre, conscient et critique.

La liberté forte, c’est la liberté de choisir sa vie. Car la liberté est ce qui réconcilie liberté et égalité, justice et efficacité. La liberté d’expérimenter, mais aussi la liberté de se tromper sont des libertés qui restent à construire…. Donner en revanche à l’administration des pouvoirs illimités sur la vie des personnes, sans aucune discrimination, n’a aucun sens, ni en termes de principes ni en termes d’efficacité.

Ce que nous avons à accomplir, c’est une véritable révolution. Voici plus de 30 ans que nous nous accommodons d’un double discours, les grands principes d’un côté, Le langage politique de l’autre, et entre les deux rien, le néant des réalisations caché par l’accumulation des lois et réglementations de toutes sortes.

Président E. Macron, Congrès de Versailles, 3 juillet 2017

Il nous semble que vous avez là l’occasion de confirmer votre volonté maintes fois exprimée de renouveler les moeurs politiques de notre pays afin de le conduire vers une démocratie plus authentique et plus réelle, ce qui a suscité l’adhésion d’un très grand nombre de nos concitoyens.

Au moment où le peuple français dote l’Assemblée nationale d’une majorité absolue de députés de votre mouvement « La République En Marche », nous avons confiance, Monsieur le Président, que vous accorderez à la présente pétition toute l’attention qu’elle mérite et lui donnerez votre soutien.

Respectueusement.


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