À l’heure de l’avènement des quotiches

par Geist
jeudi 3 mars 2016

Qu'est ce qu'une quotiche ? Vous ne connaissez pas encore ce mot ? J'en assure la pleine maternité ! Il m'a semblé en effet indispensable de créer un mot pour qualifier ces femmes qui pour satisfaire la règle des quotas été nommées à des hauts postes de responsabilités politiques (ministères et secrétariats d'états aux noms fantaisistes comme dans Alice au pays des merveilles) alors que leurs compétences sont insuffisantes voire carrément inexistantes pour la fonction qui leur a été attribuée. Bien sûr, il existe dans l'ombre de telles fonctions, des équipes regroupées autour d'administrateurs, des piliers qui ont supporté de nombreux régimes. Mais il paraît qu'on rigole bien dans les couloirs de ces édifices, des bourdes inévitables lâchées jour après jour par les protégées de l'Elysée.

Eh bien justement ! Insurgeons nous contre ces méthodes qui discréditent les femmes ! Car en utilisant ces quotiches pour avoir bonne conscience avec les quotas portant sur la discrimination des sexes, on signifie encore une fois que la femme dans la plupart des cas, ne peux pas être prise au sérieux ! De toute évidence, ce qu'il manque à toutes ces quotiches c'est l'expérience professionnelle adéquate. C'est en effet un grand problème français. La formation par l'expérience professionnelle est en France un vain mot. Et au risque réfléchi d'en énerver plus d'un, il suffit de comparer le système français à celui de l'Allemagne. Elle, s'est dotée d'un système qui a porté et portera de nombreux fruits. Et ce dans tous les domaines. En ce qui concerne les postes politiques, Outre Rhin, les femmes qui accèdent à des postes comparables à ceux dont il est question ici ont eu des expériences solides. Ainsi, il n'a pas été nécessaire de faire des tours de magie et de les faire sortir d'un chapeau. Elles se sont peu à peu imposées grâce à leur savoir et leur savoir-faire dans telle ou telle branche ou au sein d'une région (Land). 
En conséquence, on ne discrédite pas les femmes en les nommant aux postes qu'on leur attribue, bien au contraire car elles sont respectées et éminemment capables de négocier d'égales à égaux avec les collègues masculins. Même si l'existence des quotas pose parfois aussi des problèmes, il est certain que l'expérience professionnelle étant mieux préparée car mieux encadrée, le choix sera effectué parmi des personnes de qualité. 


Elles ne seront pas nommées pour faire de la représentation, aller au spectacle, flatter ou sourire et se taire, mais pour collaborer, participer réellement au travail en cours et peut être apporter de nouvelles idées. Le résultat se lit dans la composition du gouvernement allemand d'aujourd'hui.

Par contre, en ce qui concerne l'actuel gouvernement français (mais il n'a pas innové, il a largement copié son prédécesseur) le spectacle qu'il nous offre est à la hauteur de l'estime qu'il porte à son électorat : il s'en moque et le recours à des bouffonnes est de peu d'importance.

Eh bien espérons que cet électorat bafoué se verra bientôt offrir un spectacle plus sérieux mettant en scène des acteurs à la hauteur des enjeux actuels qui excluent l'amateurisme et l'improvisation.


Geist


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