A propos de l’affaire Mélenchon/Moscovici

par Robin Guilloux
lundi 25 mars 2013

 
Mélenchon s'attaque à Moscovici : "un vocabulaire des années 30" qui "donne le haut le coeur", dénonce Harlem Désir.
 
"Pierre Moscovici a le comportement de quelqu'un qui ne pense pas français, qui pense finance internationale."
 
Si Jean-Luc Mélenchon a voulu laisser entendre qu'il y a un lien entre les origines de Pierre Moscovici et son inféodation à la finance internationale et à la commission de Bruxelles, il a eu tort, mais après avoir lu attentivement son discours, je ne le crois pas.
 
Mais si Jean-Luc Mélanchon a voulu dénoncer l'inféodation du ministre des finances du gouvernement français aux gangsters de la commission européenne qui font les poches des Chypriotes, il a eu raison.
 
Il a raison de dire que la politique de la France doit se faire en France et non à Washington et à Bruxelles, bien qu'il n'en tire pas les conséquences, c'est à dire "l'ardente obligation" de sortir de l'Union européenne et de la zone euro.

Spinoza disait que le racisme consiste à "généraliser". Tous les juifs de France et d'ailleurs ne sont pas, comme Jacques Attali favorables à un "gouvernement mondial avec Jérusalem pour capitale", tous les juifs de France ne font pas semblant d'oublier qu'une majorité de français, consultés par référendum se prononcèrent contre le projet de constitution européenne, comme le fait Bernard-Henri Lévy... Tous les juifs de France ne sont pas euro-atlantistes, tous les juifs de France ne sont pas pour le triomphe de la finance internationale.
 
On peut avoir des origines juives, sans pour autant être riche et ne se préoccuper que d'accroître sa fortune personnelle, faire partie d'un lobby, vouloir la disparition de la France dans un Empire supra-national dirigé par l'Allemagne et les États-Unis d'Amérique, Bref, on peut être juif, pauvre et patriote.

Lire l'article complet, et les commentaires