A-t-on encore le droit d’évoquer certains aspects de l’islam sans être menacé de mort ?

par Daniel MARTIN
mardi 9 mars 2021

Un professeur égorgé au prétexte qu’il avait évoqué le prophète de l’islam dans un cours, un autre à Trappes menacé de mort pour semble-t-il les mêmes raisons et deux autres universitaires de l’IEP de Grenoble accusés sans preuve « d’islamophobie », avec pour eux les risques que l’on peut imaginer…

A Grenoble un climat sous tension

A Grenoble le syndicat étudiant l'Unef de l’Institut des Sciences Politiques (IEP) accuse des enseignants d'avoir tenu des propos islamophobes. Mais en face, des professeurs et d'autres étudiants dénoncent des accusations sans fondement.

Dans un communiqué, Frédérique Vidal, la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, condamne « fermement » les accusations portées contre les deux enseignants de l’Institut d’Études Politiques (IEP) de Grenoble. Elle parle de « tentatives de pression et d’intimidation qui viennent troubler les missions de l’établissement ». Par la suite, dans un communiqué l’Unef a reconnu une initiative « "maladroite et dangereuse »... Le climat est néanmoins sous tension.

L’un des professeurs victime des accusations islamophobes dénonce ce qu’il estime être un certain terrorisme intellectuel : « Il y a encore un ou deux ans, on pouvait discuter. Moi, je suis plutôt libéral. On n’était pas d’accord mais cela n’allait pas plus loin. Aujourd’hui, la liberté d’expression n’existe plus à Sciences Po. Quand on dit un mot qui ne plaît pas, on vous intimide, voire on lance une cabale contre vous. Débattre de l’Islam est devenu impossible, l’ambiance est délétère. Je pense à ce qui est arrivé à Samuel Paty », explique l’enseignant sur France Info.

Alors qu’un syndicat étudiant devrait se montrer ouvert à toutes les cultures et religions, y compris ceux qui sont athées, il est consternant de voir L'UNEF partir à la dérive depuis déjà plusieurs années, avec une prise du pouvoir par des personnes proches de milieux islamistes, remettant en cause les principes de la laïcité.

« L’Islamophobie » un terme dévoyé de victimisation des musulmans qui empêche la moindre critique envers l’islam, dont la partie politique et violente exprimée dans le coran.

Le concept « d'islamophobie », que certain(e)s pourraient comparer à juste titre à l’antisémitisme, mais visant plus particulièrement les musulmans est aujourd’hui, surtout une manière de culpabiliser qui n'est pas pro-islam, au fond, c'est l'obligation d'être pro-islam pour ne pas être dénigré et rejeté, c'est donc une arme de conquête, avant de devenir une arme d'exclusion et de menace islamiste..

Ne flottant pas hors du monde, l’université est traversée par les événements et les polémiques qui agitent la société. En se référant à des termes que l’on détourne de leur sens réel en vue de manipulation de l’opinion il y a le risque de participer à la « racialisation » de la société française. Bien que cela ressemble encore à une controverse théologique insondable : est-ce le mot qui crée la chose ou la chose qui crée le mot ?

Faut-il rappeler que l’islam, comme le christianisme est une religion avec ses divisions entre Sunnites, Chiites et avec entre eux des différences telles qu’on peut les trouver chez les Sunnites avec les salafistes ou les frères musulmans, ainsi que les alaouites chez les Chiites. Mais encore les soufistes, alévi, druzes…

Evoquer et contester les écrits (versets) politiques et violents du coran, n’est pas de « l’islamophobie », c’est un droit à l’information

Vouloir mettre en évidence les risques que font courir les écrits politiques et violents du coran ce n’est pas de « l’islamophobie » à l’égard des personnes de confession musulmane, comme peuvent le prétendre certain(e)s responsables politiques de gauche, c’est de l’information. Accuser systématiquement « d’islamophobie » celles ou ceux qui évoquent l’islam c’est se rendre complice d’une réalité aux effets dramatiques et entretenir une confusion inacceptable, ainsi que traduire une méconnaissance cultuelle de l’islam. N’en déplaise à certain(e)s, l’islamisme politique, violent et conquérant, est un réel danger, y compris pour la majorité des musulmans qui le récusent

Faut-il également rappeler que le système politico-juridique et social de l’islam interdit toute émancipation et libre arbitre du croyant. Le croyant n’a pas d’autre alternative que la soumission à la parfaite et infaillible loi d’Allah. Si tel n’est pas le cas, il devient un infidèle, un mécréant qu’il faut soumettre ou éliminer. Rappeler cela, de même que rappeler que la loi islamiste (« la charia ») qui va à l’encontre des droits humains ne saurait se prévaloir comme supérieure à l’État républicain et à ses lois, serait-ce de l’islamophobie ?

Faut-il rappeler encore une fois que pour les musulmans, le Coran n’est pas l’œuvre d’un homme, mais d’Allah qui l’a dicté au prophète. À ce titre, on ne peut pas changer Dieu. Les paroles de morts et de combats qui sont dans ce livre ne peuvent pas être supprimées ou effacées par les hommes puisqu’elles ne sont pas leur création. Toute la théologie musulmane repose sur le fait que le Coran est issu directement d’Allah. Changer cela, ce n’est pas réformer l’islam, c’est le détruire. Les jeunes Musulmans qui partent faire leur « Djihad » sont simplement respectueux de ces versets guerriers et belliqueux de la période « Médinoise » contenus dans le coran. On peut ne pas tenir compte de ces phrases, ou les interpréter dans un sens différent, mais nullement les supprimer. Ainsi cela ne dispenserait pas d’une refondation de la théologie musulmane qui exclurait les références à la partie politique et violente du coran, ainsi que la « Taqqiya », comme le réclame certains de leurs théologiens. Ne pas respecter ces nouveaux enseignements du coran serait considéré dès lors comme blasphème, avec les risque que cela implique pour un musulman croyant.

L’islamisme politique, violent et conquérant, dont les éléments théologiques qui le conforte sont inscrits dans le coran depuis la période « Médinoise » (période où le prophète du fuir la Mecque et s’attacha avec ses fidèle à l’inscription de cette partie politique et violente du coran). La période « Mecquoise » étant celle où fut rédigée la partie essentiellement religieuse du coran avec ses dogmes d’éthique, de miséricorde, d’amour de son prochain etc. Bref, ce qui est le fondement d’une morale religieuse et à laquelle se réfère la majorité des croyants musulmans, sans toutefois bannir quelques versets de la période « Médinoise », auxquels ils peuvent se référer dans la confusion et c’est bien là le problème.

La théologie musulmane, considérée dans sa globalité, est incompatible avec la démocratie et notre Etat de droit. En faire état n’est pas être islamophobe

Entre la loi islamique (charia), dont une partie de la population Française de religion musulmane souhaite l’application, et l’Etat de droit à la française il n'y pas et il n’y aura jamais de cohabitation possible. On peut bien mettre sur le même pied toutes les religions monothéistes, ou clamer qu’il ne « faut pas faire d’amalgame », mais c’est oublier que l’Islam repose sur des textes inamovibles depuis plus de quatorze siècles. Si le coran, en tant qu’ouvrage religieux formule bien des dogmes de charité, de miséricorde et des principes éthiques, il comporte également des dogmes qui justifient la violence, la tromperie et ordonne de tuer l’infidèle, c’est un tout indissociable. Celles et ceux qui en doute, Il suffit de lire certains versets du coran, par exemple : Sourate 3, verset 28, Sourate 5 verset 33. Sourate 8,  verset 12... http://www.coran-en-ligne.com/coran-en-francais.html . Faire état de cela n’a rien d’islamophobe et prétendre que les actes violents des islamistes n’ont rien à voir avec l’islam, c’est méconnaître certains de ses aspects ou pire les ignorer volontairement, ce qui s’apparente à de la lâcheté ou de la complicité.

Entre interdit de blasphème et mensonge qui est un droit pour un musulman, ces incompatibilités avec la république

Faut-il rappeler une fois encore qu’en France, aucune Loi ne punit le Blasphème, en France, il est permis de d’ironiser sur le coran si on le souhaite, ainsi que de Caricaturer et de se moquer d'un Prophète, y compris celui de l’islam, voire rappeler ses actes criminels lorsqu’il avait fuit à Médine où avec ses « fidèles » il se comportait plus en chef de bande guerrier qu’en chef religieux.

Excuser les actes violents de l’islam politique au prétexte que ce n’est pas une spécificité islamique, mais aussi d’autres religions n’est pas acceptable. Vouloir le Justifier, par exemple, en évoquant certaines actions de catholiques intégristes, par exemple, contre des projections cinématographiques caricaturales de Jésus-Christ, est totalement déplacé. Les autres religions monothéistes, même si parfois elles ont des positions très réactionnaires sur des dossiers sociétaux, elles n’organisent pas la terreur par le crime comme instrument de soumission et n’imposent pas des mesures de type « séparatistes » au sein des populations de certains quartiers au nom de la loi islamique, dont les femmes musulmanes sont les premières victimes.

La démocratie n’a jamais pu s'imposer partiellement ou totalement, où que ce soit dans le monde musulman.

Il ne faudrait pas oublier, où que ce soit dans le monde, les pays musulmans ont toujours eu un très gros déficit de démocratie. Même après la chute des monarchies en Tunisie, Libye, Irak, Iran on ne peut pas dire que les régimes politiques laïcs d’inspiration « Nasserienne » ou religieux comme en Iran qui leur ont succédé, furent des parangons de vertu démocratique. Ces régimes autoritaires ont d’ailleurs servis de terreau aux Occidentaux, en particulier aux USA, Britanniques et Français qui n’ont cessé de les encourager pour mieux contribuer à les déstabiliser au nom de l’alibi démocratique…

Destabiliser les régimes politiques de pays Arabo-musulmans ne pouvait que renforcer l’islamisme politique le plus violent

Sans avoir une sympathie particulière pour Saddam HUSSEIN, KADHAFI, ou Bachar Al-ASSAD, on ne pouvait que s’inquiéter et dénoncer avec force la politique de Georges BUSH, ou ceux, qui chaussaient ses bottes, telle la France de Sarkozy en Libye ou les Britanniques en Irak lorsqu’ils allaient renverser leur régime. Mais aussi Hollande en Syrie avec les soutiens Français à la prétendue rébellion syrienne qui ont surtout servi les islamistes grâce aux armes distribuées au Front Al-Nosra (Al-qaïda), au prétexte « qu’ils sont efficaces contre Bachard El-ASSAD « comme le justifiait FABIUS. Ou encore en Avril 2018, Macron en fidèle serviteur de son maître Trump qui est allé au coté des USA bombarder Damas en violation du droit international (sans mandat de l’ONU). Excepté la Syrie où avec le soutien des Russes et de l’Iran le régime de Bachar Al-Assad a résisté, pour les autres, Il est évident que les Islamistes de tout poil, Frères Musulmans, Salafistes, Wahabistes et terroristes Islamistes d’Al-Qaïda, Daech, Boko-Aram et consorts étaient et sont en embuscade, prêts à confisquer le pouvoir à leur profit, dès que les régimes mis en place avec le soutien Américain, Britannique, Français opposés à leurs dictas seraient tombés.

Si l’Egypte ou la Tunisie, après avoir vécu un temps sous « la férule » des islamistes, certes moins violents que les Al Qïada, Daech ou leurs cousins, les ont écarté du pouvoir, le risque de leur retour n’est pas pour autant exclu.

Pour conclure

Aujourd’hui le gouvernement Français, comme tous les autres dans le monde, doit prendre des mesures sévères pour répondre à un réel danger sociétal dû à l’islamisme politique, violent et conquérant, dont les éléments théologiques qui le conforte sont inscrits dans le coran. Sortir de son sens le mot « islamophobie », pour couvrir une réalité sociétale et ses pires dangers, relève d’une lâcheté complice de crimes commis au nom de l’islam.


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