Affaire DSK : pourquoi et comment Vance a abandonné les poursuites

par Imhotep
samedi 24 septembre 2011

L'émission de FR3, Pièces à conviction, sur la Sex Crime Unit de New-York, suivie de l'entretien de Lisa Fiel est un élément très important dans la compréhension de l'abandon de Vance dans l'affaire DSK. Si certains disent encore DSK !, je leur répondrais que DSK a eu droit à 20 mn devant 13 millions de spectateurs et que par ailleurs ce reportage et cet entretien au Parisien, ont eu un écho quasi nul bien que les informations diffusées y sont essentielles. Par ailleurs elles démentent la légende comme quoi le rapport Vance aurait blanchi et innocenté DSK.

Dans cette émission, Pièces à conviction, j'ai trouvé délicieux quand Lisa Fiel dit vers la fin de l'entretien quand la journaliste lui demande ce qu'elle a pensé de la prestation de DSK, qu'il ne doit pas être avocat, avec le sourire,  : 

Lui [DSK] considère que l'abandon des charges équivaut à un non lieu, c'est-à-dire qu'il est blanchi, qu'il est non coupable. Est-ce que cette analyse est juste selon vous ? Est-ce que le fait que l'affaire est arrêtée signifie qu'il n'est coupable de rien ?

Sa culpabilité n'a pas été prouvée au-delà de tout doute raisonnable, mais je ne suis pas d'accord avec sa formulation, alors peut-être qu'il ne comprend pas parce qu'il n'est pas avocat, ou parce qu'il ne connaît pas assez bien le système américain, mais clairement le rapport ne dit pas qu'il n'a rien fait et qu'il est innocent. En fait à trois reprises dans les deux premières pages du rapport il est écrit : « des doutes sérieux sur la plaignante ne nous permettent pas de savoir ce qui s'est véritablement passé dans la suite de l'inculpé le 14 mai 2011 et nous empêchent donc de maintenir les poursuites dans cette affaire ». Donc ce que dit ce rapport, c'est qu'étant données les inexactitudes, personne ne peut être sûr au-delà de tout doute raisonnable. Cela ne veut pas dire que l'enquête a établi son innocence, que rien ne s'est passé, cela dit juste encore une fois que l'on ne peut pas le prouver.

Ce qui est primordial dans ce que dit Lisa Fiel c'est que DSK n'a pas été innocenté et qu'il s'agit bien d'un point de droit. Cela est une belle pierre dans le jardin des consultants avocats français, des experts journalistes judiciaires français, des blogueurs, des commentateurs, des caciques du PS, des Le Guen et autre Taubman, enfin tous les mercenaires pro-DSK qui ont crié à l'innocence retrouvée. Bientôt il pourra se remarier en blanc ayant aussi retrouvé sa virginité bien q u'il ait osé dire qu'il avait perdu sa légèreté. Il faut noter que c'est avec un sourire qu'elle dit qu'il n'est pas avocat, en fait elle l'a déjà dit avant on y reviendra. Or DSK a des avocats, américains eux. Il sait donc pertinemment que son discours est faux. Il ment donc. pourquoi mentir si tout est clair ? Pourquoi a-t-il besoin de la caution mensongère du rapport de Vance ? Et que pensez de ceux qui agonissent Diallo à cause de ses mensonges et acceptent ceux de DSK, les uns prouvant la culpabilité d'elle et les autres innocentant lui 

Cette vidéo et cet article du Parisien sont essentiels pour comprendre quelles sont les raisons de Vance d'avoir abandonné les poursuites et comment il s'y est pris. En tout cas je suis quasi certain de cette analyse. Il se trouve que de que dit Lisa Fiel conforte la quasi intégralité de mes articles sur cette affaire.

Rappelons que Lisa Fiel est l'ancienne directrice de la Sex Crime Unit, qu'elle a traité l'affaire DSK au début et qu'elle a la compétence, l'expérience de longues années dans ce travail (20 ans dans cette section dont 10 pour la diriger, des milliers de cas vus) qui cherche tant à défendre les victimes que débusquer les fausses victimes et qui a la plus parfaite connaissance du dossier et donc à qui on ne peut faire le procès d'en parler en ignorant et à partir de ragots. Elle parle en double connaissance de cause, connaissance des agressions sexuelles tant dans les faits que juridiquement et connaissance du dossier DSK. Il me semble qu'elle est un tout petit peu plus compétente tant en droit de la ville de New York, qu'en matière d'agression sexuelle que Taubman ou Mazerolle.

Rappelons en préambule que dans le Parisien elle dit : Je peux vous affirmer que Nafissatou Diallo est bien une victime. Il existe des éléments de preuves qui étayent son propos. Je ne peux croire qu’elle ait inventé tout cela de toutes pièces. Je crois surtout les preuves.

Certains on divagué sur la suite de son entretien où elle dit qu'en tant que femme et non en tant que procureur elle est certaine que quelque chose de beaucoup plus grave qu'une faute morale s'est passé. Ces joyeux commentateurs se servent de son expression, en tant que femme pour lui dénier le droit à l'objectivité. Il est évident qu'en réalité elle ne peut s'exprimer en tant que procureur puisqu'elle ne l'est plus, ni mettre en porte-à-faux le bureau du procureur. Cependant il est impossible de se dissocier. Elle est femme, mais elle était procureur et donc son jugement est aussi celui du procureur. Quoiqu'il en soit dans la réponse qui précède elle dit bien que Diallo est une victime. Elle l'affirme. Pas un doute, une affirmation. Elle confirme qu'il y a des preuves. Elle se sert ensuite d'une double négation pour dire quelle croit Diallo. Et les mercenaires se servent de cela, sauf qu'avant et surtout après elle parle de preuves : Ne dit-elle pas : Je crois surtout les preuves ?Le mot preuves est écrit.

Venons en à l'émission.

Vous trouverez dessous une partie des propos de Lisa Fiel. Une majorité. Ils éclairent bien des choses.

A propos de la version de l'incident.

D'après tous les documents que j'ai lus y compris le rapport sa version n'a pas changé. Sa description du crime était très cohérente du début à la fin. Depuis son premier interrogatoire jusqu'à son dernier. Et ce qui a été le plus difficile à gérer au sein de mon unité c'est qu'effectivement au fur et à mesure elle a donné des versions différentes de ce qu'elle avait fait après avoir quitté la chambre. mais, bon, ce n'est pas surprenant que de constater que sa première version n'était pas tout à fait exacte. Elle avait sans doute l'impression qu'il fallait qu'elle dise : « j'étais traumatisée, je ne pouvais rien faire, je suis restée là jusqu'à ce qu'il parte et ensuite j'ai tour raconté à mon chef. » Voilà. Mais nous avons compris que ce n'était pas 100 % exact qu'il s'était écoulé un peu plus de temps et qu'à un moment ou à un autre elle était retournée travaillé.

Est-ce que ce n'est pas normal dans ce genre d'agression, de confusion mentale ?

Effectivement pour une victime d'agression sexuelle c'est une réaction tout à fait normale de s'inquiéter des conséquence de son témoignage. Si je dis ça, qu'est-ce que mon père va en penser ? Qu'est-ce que les membre de ma famille vont en dire ? Si c'est mon patron qui m'a fait ça qu'est-ce qui va arriver à ma carrière ?SQu'est-ce que cela va avoir comme conséquence sur mon emploi ? Et là on est à l'étage de la suite présidentielle. Elle ne savait qui il était mais elle savait que c'était une personnalité. C'est la plus grande suite de l'hôtel. Elle était inquiète. Elle disait sans cesse : « je ne veux pas perdre mon travail. Je veux garder mon travail. » Je dis à plusieurs reprises dans le documentaire que notre travail de procureur c'est de trouver la vérité et, vous savez il y a un grand nombre de victimes, peut-être la majorité… Ecoutez cela fait 25 ans que je travaille dans cette unité et je l'ai dirigée pendant 10 ans. Eh bien je ne saurais pas vous dire combien de victimes ont menti lors d'un premier entretien. Elles mentent sur l'alcool qu'elles auraient bu, elles mentent sur la drogue qu'elle auraient prise, sur la relation qu'elles auraient eu avec le suspect avant le viol. parfois les victimes mentent sur les raisons qui les ont amenées sur les lieux. Elles mentent sur le fait qu'elles aient crié ou pas. Elles ont l'impression qu'elles auraient dû crier, alors elles disent : « oui j'ai crié ». Et ensuite on se rend compte que les voisins n'ont rien entendu alors on est obligé de dire à la victime : « Ecoutez, on n'a rien entendu, personne n'a rien entendu. Est-ce que vous êtes sûre que vous avez crié ? Elles répondent : « j'ai pensé que vous n'alliez pas me croire si je vous disais que je n'avais pas crié ». Et effectivement quand on demande aux victimes pourquoi elles mentent elles nous disent : « si je vous avais dit cela vous n'auriez pas cru au viol ». Et donc je crois en tant que procureur qu'il faut chercher la vérité dès avant de présenter l'affaire au Grand Jury. J'ai l'impression que c'est comme un oignon. Il faut enlever les différentes couches et trouver le cœur, la vérité. Et si on est convaincu du crime et que l'on en a la preuve au-delà de tout doute raisonnable, alors il faut aller de l'avant avec l'accusation.

Des personnes disent si c'était moi j'aurais pris l'ascenseur j'aurais appelé la police. En réalité personne ne sait comment on réagit dans ce cas-là. Dans l'affaire de madame Diallo, il faut se souvenir d'où elle vient. En Guinée il n'y avait pas l'eau courante, il n'y avait pas l'électricité, et là elle avait un emploi de femme de chambre dans un grand hôtel. Cela lui permettait d'élever sa fille, et moi j'ai trois enfants, c'est important pour moi. Ca lui permettait d'élever sa fille, de vivre dans un appartement où il y avait l'électricité, l'eau courante, d'habiller sa fille, et de la nourrir. Finalement qu'elle s'inquiète pour son emploi c'est normal. Les gens l'ont critiquée mais cela montre peut-être qu'elle est une bonne mère.

Quelles sont les raisons qui ont poussé Vance à abandonner les poursuites ? A mon sens il y en a deux. 

1- Il y a le précédent que Lisa Fiel cite dans son entretien avec le Parisien : Au mois de juin, deux policiers accusés de viol dans l’exercice de leur fonction ont été relaxés par le tribunal de Manhattan parce que nous n’avons pas su convaincre le jury.

2- C'est ce qui ressort entre les lignes de la déclaration de Lisa Fiel à FR3 : Et donc je crois en tant que procureur qu'il faut chercher la vérité dès avant de présenter l'affaire au Grand Jury. J'ai l'impression que c'est comme un oignon. Il faut enlever les différentes couches et trouver le cœur, la vérité. Et si on est convaincu du crime et que l'on en a la preuve au-delà de tout doute raisonnable, alors il faut aller de l'avant avec l'accusation.

Vance vient de perdre un procès dans un crime sexuel et il a commis une lourde faute en se précipitant devant le grand Jury sans avoir attendu d'enlever les différentes couches. C'est-à-dire qu'il fallait attendre que les mensonges véniels et très courants des victimes de viol soient connus pour qu'il n'y ait eu aucun risque ensuite, ou du moins pour minimiser les risques. Lisa Fiel dit clairement que sans doute la majorité des victimes mentent. Vous avez bien noté la majorité. Et Diallo devait être la plus pure ? Elle craignait beaucoup de choses : la perte de son emploi, la découverte de ses approximations pour son entrée aux USA. Elle savait DSK puissant et sans aucun doute sa vie personnelle lui a appris que les puissants sont justement puissants. Il est symptomatique - à tel point que cela a marqué Lisa Fiel - qu'elle disait sans cesse qu'elle ne voulait pas perdre son emploi. Cela démontre une peur ancrée et surtout cela est parfaitement incohérent avec une machination. Son obsession c'était cela : la perte de son emploi. Cette perte c'était en plus tout perde. Lisa Fiel explique très bien que des femmes mentent en disant avoir crié. On les lit ces sur-hommes qui auraient croqué l'outil de DSK, qui se seraient débattus, qui auraient crié. Et moi je les crois pisser dans leur froc devant leur patron, ou taper beaucoup plus faibles qu'eux. La vérité est tout autre. Elle dit bien que personne ne sait comment l'on réagit. Elle elle parle d'expérience, plusieurs milliers de cas vécu, pas de pantouflard qui raisonne de son fauteuil confort un verre de bière à la main. Du reste, dans le reportage, la jeune femme violée dit clairement qu'après le viol elle ne savait pas si elle avait pris l'ascenseur ou l'escalier.

Dans le contexte du procès perdu, de la précipitation devant le grand jury, sans avoir pris la peine de consolider le témoignage de Diallo, Vance se trouve devant une situation où il y a deux chemins. Le chemin périlleux, difficile, celui d'aller beaucoup plus loin dans son enquête, de regarder du côté du passé de DSK, de vérifier les faits par reconstitution, reconsolider le témoignage de Diallo, chercher plus profondément, écouter les divers témoignages promis : Banon, la maîtresse de DSK, Piroska Nagy, reconstituer la chronologie qui était possible, poser des bonnes questions, savoir pourquoi DSK avait menti, avait excipé de son immunité diplomatique, quelle était la crédibilité de sa version à lui. La voie risquée du courage. Le procès trancherait. Le second chemin, se servant des mensonges véniels de Diallo la massacrer de telle sorte que tout apparaisse comme inéluctable. Et c'est ce qu'il va faire il va massacrer Diallo et tordre les faits par une présentation tronquée, par une volonté manifeste sempiternellement ne choisir que la version défavorable.

Comme l'a dit Lisa Fiel, plus de la moitié des victimes mentent. Vance doit le savoir, mais il fait croire que cela ne serait pas si grave sauf qu'il ne fait que grossir des faits comme les trois versions qui, si on écoute Fiel, sont courantes. On voit dans le procès une prostituée qui a eu d'abord un acte consenti avec un client, se fait ensuite violer. Elle a tout contre elle : un métier illégal, la présomption qu'elle avait consenti le second acte, le risque du métier. L'avocate du violeur (on peut l'écrire car il a été condamné et a reconnu ensuite les faits) use exactement des mêmes arguments que les avocats de DSK : acte consenti, incohérence, pas de preuves physiques. Pour tenter d'obtenir une réduction de peine, il va pleurer et avouer son crime. Ce qui apparaît aussi dans ce reportage c'est que la parole de victimes est très faible. Par exemple une jeune fille s'est fait violer, mais sans les caméras vidéo de la boîte de nuit où elle a été kidnappée, ivre, par son violeur, elle n'aurait pas été crue. Il est évident que cette parole sans valeur, démonétisée a un impact sur le comportement des femmes agressées. Parfois sans doute en faire top pour être crue. C'est ce que dit Fiel. 

J'ai démontré que le rapport de Vance était scandaleusement biaisée. Là j'en ai une preuve supplémentaire. Vance, donc, après avoir écrasé Diallo de ses mensonges véniels, va tout faire pour que ne subsiste pas la moindre chance d'aller au procès. Je ne prendrai qu'un exemple qui est caractéristique, et le plus important que cautionne ce que dit Field.

Voici ce qu'elle répond à la journaliste qui lui dit que DSK prétend que le rapport dit qu'il n'y a eu aucune violence, et ce qui complète son entretien au Parisien où elle parle de preuves :

Je crois que monsieur Strauss Kahn interprète mal le rapport. Je ne sais pas si c'est parce qu'il n'est pas juriste ou pour d'autres raisons, je laisse à d'autres la conclusion. Mais le rapport disait au sujet de la violence par exemple, qu'il y avait certains élément qui montraient qu'il y avait eu usage de la force, que c'était écrit dans le rapport gynécologique. Certains experts ont dit que oui, cela pouvait être causé par les faits présumés, mais que cela pouvait être aussi causé par d'autres événements et, ça, il fallait qu'on soit prêts à le dire au moment de témoigner. Il y avait aussi le fait que ses collants ont été déchirés. Et sur ce point le rapport parle de défauts. Je ne suis pas certaine que ce soit le terme approprié pour parler de déchirure sur des collants. A mon avis la présence de ces déchirures suggère peut-être un usage de la force.

Ce passage est primordial et donne force à ce que je dis. Vous remarquerez l'ironie de Fiel à propos de DSK : Je ne sais pas si c'est parce qu'il n'est pas juriste ou pour d'autres raisons, je laisse à d'autres la conclusion. Elle nous dit qu'il ment. Elle, elle dit que dans le rapport gynécologique - elle dit bien le rapport gynécologique et non comme le dit DSK de vagues propos repris sur une fiche - et que certains experts disaient que oui, cela pouvait être causé par les faits présumés. Vance n'a eu de cesse que de prouver que cela n'était pas significatif. Il n'a pas mis en balance l'une ou l'autre des possibilités, non il n'a choisi que la seconde solution, celle qui ne permettait pas d'aller au procès. Fiel le dit : il fallait savoir qu'il pouvait y avoir deux versions pour le procès. Il fallait s'y préparer. Cela va beaucoup plus loin avec l'affaire des collants. Fiel nous dit : Il y avait aussi le fait que ses collants ont été déchirés. Et sur ce point le rapport parle de défauts. Je ne suis pas certaine que ce soit le terme approprié pour parler de déchirure sur des collants. A mon avis la présence de ces déchirures suggère peut-être un usage de la force.  Vance, ici, est au pire de sa forme. Diallo qui est une menteuse dira dans un témoignage qu'elle ignore d'où viennent ces déchirures. Il se sert donc de ce témoignage, elle la menteuse qui aurait tout intérêt si elle voulait sans autre raison que financière à dire qu'elle était sûre que c'était DSK qui les avait déchirés, pour favoriser la raison qui l'arrange. Dans ce rapport, volontairement il ne veut faire aucune corrélation. Fiel, elle-même nous dit que ces déchirures des collants est une preuve de violence. Il suffit de mettre côte à côte trois éléments, ce qu'évite volontairement et soigneusement Vance de faire pour donner une cohérence aux faits :

1- cellules épithéliales de DSK sur les élastiques de la culotte, des collants et sur l'entrejambe du collant de dessous

2- collant du dessous déchiré à l'entrejambe

3- rougeur dans la zone vaginale.

Vance ne veut jamais mettre relation ces trois éléments. Cela aurait dû être au Jury de décider si ces trois éléments étaient cohérents entre eux et non à Vance de les dissocier et de tout faire pour prouver, non qu'il y avait deux possibilités mais qu'une seule.

Parce qu'il venait de perdre un procès, parce qu'il avait précipité le passage devant le Grand Jury, il a démoli Diallo d'une part pour s'assurer de ne pouvoir aller au procès et d'autre part, comme le font certains, lui faire payer ses propres fautes, ce qui explique sa rage. Diallo n'avait pas à être la victime parfaite pour lui : une très haute personnalité épinglée par lui dans un procès idéal. La vie est plus compliquée et les victimes peuvent mentir, avoir eu une vie dissolue. Même une prostituée peut se faire violer et son violeur peut être condamné. Vance a été semble-t-il un lâche pris à son propre piège, et, si ma théorie est la bonne, un salopard.

 

Il nous reste un peu plus de huit mois pour nous débarrasser de ce pouvoir. Faisons notre Révolution en 2012, et avant si possible.
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