Affaire « Omar Raddad » : 45 minutes de vérités

par Bebr
samedi 22 mai 2010

La vérité n’intéresse-t-elle plus personne ?

Cette phrase prononcée par le Capitaine Georges CENCI ; directeur d’enquête sur le meurtre de Madame MARCHAL par Omar RADDAD en juin 1991 raisonne encore dans ma tête...

Au début de l’été prochain, l’affaire Omar RADDAD aura tout juste 20 ans. Je pense que cette date n’est pas étrangère à la décision qu’a eu Roschdy ZEM de s’attaquer à la réalisation d’un film sur ce sujet.

J’apprécie cet acteur-réalisateur. Il a toujours affiché un certain courage pour aborder les sujets de société assez graves. Ceux qui ont créé la controverse et parfois tenté de lever un certain tabou. Pour son premier film en tant que réalisateur, "Mauvaise foi" dépeint les difficultés d’un couple de religions différentes, pour ne pas dire "opposées". "Indigènes" (en tant qu’acteur) lui ; lève le voile sur la participation des colonies Françaises du Maghreb pendant la seconde guerre mondiale ; alors que notre pays n’avait que peu de reconnaissance de ses anciens combattants.

Là où le bât blesse, c’est que pour son nouveau projet cinématographique (dont le tournage a déjà commencé), Roschdy ZEM s’appuie sur l’histoire d’Omar RADDAD, raconté par le meurtrier lui-même. Une prise de position partisane comme il en a l’habitude, sauf que celle-ci ne s’inscrit pas dans la ligne de vérité, mais plutôt dans celle de la désinformation.

Désinformation dont est victime le grand public depuis 19 ans, et il serait juste que cela cesse aujourd’hui.

Un homme mène un combat depuis toutes ces années. Cet homme, c’est le Capitaine Georges CENCI. Un ami. En juin 1991, ce gendarme était directeur de l’enquête judiciaire sur le meurtre de Madame MARCHAL. Depuis 19 ans, il se bat pour que la vérité éclate au grand jour. La vérité du dossier d’instruction. Pas celle du système médiatique ; celle des faits réels et prouvés.

Malheureusement, le pouvoir de l’argent l’a emporté sur l’information. Les journaux ont vendu des tonnes de papiers sur leur chronique judiciaire liée à cette affaire. La télévision a tourné des heures d’interviews des avocats ; des détectives privés ; de personnalités étrangères au dossier ; et même Omar RADDAD en personne. Des heures de reportage qui ont engendré un maximum d’audimat. En cet été 1991 où l’encéphalogramme de l’actualité était plat, les médias n’ont pas laissé passer leur chance.

Combien de temps de parole a obtenu Georges CENCI, une fois son devoir de réserve levé ? Trop peu. Seuls quelques journalistes sont venus l’interroger, allant à contre courant de leur homologue. Raison pour laquelle le directeur d’enquête a décidé de prendre la plume et de dévoiler le contenu du dossier d’instruction. L’évidence saute alors yeux pour qui veut bien se détacher de toutes les inepties racontées depuis tout ce temps.

Je vous propose une vidéo inédite de 45 minutes. Elle a été enregistré en 2003 sur le plateau de la chaine locale "T.L.P. Lubéron" (Télé Locale Provence Lubéron) ; une petite structure médiatique courageuse. En effet ; aujourd’hui encore ; aucun grand média ne souhaite avouer au grand public, la désinformation et les mensonges qu’ils ont véhiculés depuis tant d’années. Ce serait admettre leur incompétence dans l’information objective et non partisane.

 

Video de bebr
 

Puisse cette vidéo, participer à ouvrir les yeux des Français sur une des affaires judiciaires les plus médiatisées de ces dernières années, et rendre au Capitaine CENCI tout le respect qu’on lui doit. Si la justice et ses hommes de loi lui ont toujours apporté son soutien, il serait aujourd’hui opportun que les médias en fassent de même. En ont-ils vraiment la volonté ? Je dirais même plus : le courage ?

Quoi qu’il en soit, l’homme sera toujours prêt à venir expliquer avec précision les détails du dossier qui ont fait toute la preuve de la culpabilité d’Omar RADDAD ; gracié, mais coupable aux yeux de la justice. Malheureusement pas aux yeux du peuple. Pas encore...

La vérité n’intéresse-t-elle plus personne ?

Source : Capitaine Georges CENCI (en personne) ; que je remercie chaleureusement.


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