Antisarkozistes primaires, les beaux jours vont revenir

par gruni
mercredi 6 mars 2013

C'est le printemps, et vous l'avez sans doute remarqué ça bourgeonne fort dans les rédactions, quelles soient de droite ou de gauche. Vous parlez d'une aubaine pour eux en mal d'articles et de déclarations tapageuses, enfin il revient, mais qui donc ! Le sauveur, le rédempteur, le messie, le Pape qui aurait changé d'avis et ferait son come back ? Mais non c'est lui, l'unique, le seul, l'inimitable, celui que le peuple UMP attend pour remettre la France sur le droit chemin... Nicolas Sarkozy !

Enfin après neuf mois de gestation silencieuse l'ex chef d'Etat donne signe de vie, bon d'accord son mutisme n'était qu'apparent. En fait il n'a jamais cessé de donner son avis éclairé sur son propre parti, le gouvernement et surtout François Hollande, mais c'était du off qui avait évidemment vocation à s'ébruiter à tous les vents de l'information. Est-il utile de préciser que ses commentaires n'étaient jamais favorables ni pour la majorité ni pour ces infâmes et prétentieux usurpateurs qui ont l'audace de briguer sa place ; lui voler sa chose, son truc à lui, qui a dit Carla Bruni ? Mais non voyons, le pouvoir suprême bien entendu !

Et bien figurez-vous qu'envisager l'idée que Sarkozy serait impatient de retourner au Palais pour gouverner et qu'il est un homme avide de pouvoir et non seulement fausse, mais qu'en plus c'est bien mal le connaître. En tout cas d'après un interview à paraître jeudi sur Valeurs actuelles, qui comme chacun sait est à droite du Figaro, à qui l'ancien Président de la République a confié la vision de son avenir incertain.

Que dit-il en gros ou en gras ; que sa nouvelle vie lui plaît, aller chercher sa fille à l'école, faire les courses, non pardon des conférences partout dans le monde, la belle vie quoi ! Alors que le monde politique, ces ingrats, ne lui inspire plus qu'un "ennui mortel", mais oui vous voyez bien les gauchos, vous n'avez plus rien à craindre à par peut-être le socialisme, Sarkozy s'est retiré définitivement des affaires.

Justement puisque nous parlons des affaires, ces petites broutilles qui enquiquinent le grand homme qui n'en peut plus de ce harcèlement injustifié de quelques juges à la solde de la gauche. D'ailleurs tous les magistrats sont de gauche comme la presse d'ailleurs, demandez à Carla, et ils ne font qu'embêter les gens modestes comme eux. N'est-il pas dans ces conditions logique et légitime que Sarkozy se plaigne du traitement infligé par ces gens qui ne respectent même pas son glorieux passé. "Et puis regardez" dit-il " comment j'ai été traité ! Lorsqu'on m'a convoqué pour treize heures d'interrogatoire à propos de l'affaire Bettencourt". Et pire encore, "la manière dont ils ont traité ma femme interdite de chanter pendant cinq ans". Alors là c'est une révélation, un scoop, du jamais vu, mais qui s'est permis l'outrecuidance, ce crime de lèse-majesté d'interdire la chanson ou le cinéma à la première dame de France ??? Encore un coup tordu de la gauche !

Qui de Sarkozy ou de l'auteur de ces quelques ligne est le plus hypocrite, à l'évidence l'ancien chef d'Etat n'attend que le bon moment pour se déclarer. Sauf si le pays sortait de la crise, pour lui la grande et seule vraie difficulté semble être, quand doit-il se lancer. Quant à croire que Nicolas Sarkozy ne reviendrait "pas par envie par devoir" c'est un peu dur à avaler, même si égal à lui-même il déclare aux journalistes pour légitimer son désintérêt pour un second mandat "Tu crois que je ne sais pas que je vais mourir". Tellement les socialistes lui auront laissé un pays en lambeaux. 

 


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