Attendrons nous que Marine Le pen soit à Matignon pour nous réveiller ?

par Carland
jeudi 12 août 2010

Par son discours du 30 juillet prononcé à Grenoble, Sarkozy à une fois de plus dépassé les borgnes. En bafouant au passage la constitution Française dont sa prestation de serment faisait le gardien. En stigmatisant les Roms pour en faire des sous hommes. Sarkozy vient de franchir le point de non retour.

Lui qui de part sa fonction se doit d’être le président de tous les Français s’est montré sous son vrai jour, celui d’un chef de gang s’adressant aux membres d’un gang amis. De président de tous les Français il a prostitué la fonction présidentielle au service de l’extrême droite dont lui et ses amis sont une des composantes au même titre que le FN.

Estrosi a bien résumé les choses :« Français ou voyou, il faut choisir ». Clairement Sarkozy à choisi son camp, c’est celui des voyous. Fort avec les faibles, faible avec les forts. Telle est sa devise à ce pantin ridicule d’une bourgeoisie prise d’angoisse devant une crise du capitalisme qu’elle a elle même créée par sa cupidité.

Ce qui se joue au delà des gesticulations visant à faire diversion sur la multiplication des affaires ou ses amis sont englués. Au delà de la personnalité pour le moins inquiétante d’un homme instable et arrogant. Sarkozy vient par un discours de faire allégeance à la frange la plus dure de la bourgeoisie, celle qui nostalgique du Pétainisme à toujours soutenu l’extrême droite et sa vitrine légale le FN.

En trois ans, l’homme qui se présentait comme le défenseur de ceux qui se lèvent tôt n’a été que le majordome zélé des rentiers qui se lèvent tard. Il aura poursuivi de sa haine tout ce qui en France représentait la liberté,l’égalité et la fraternité. A la manière d’une Tatcher à retardement, il s’est attaché à détruire nos services publics symboles de solidarité mais aussi symbole sde la victoire de la résistance au nazisme et le Pétainisme, puisque notre modèle social est directement hérité du programme du Conseil National de la Résistance.

En juillet il a annoncé qu’il remanierait son gouvernement cet automne. Au regard de ses déclarations et pour aller au bout de sa logique, il se doit de nommer un nouveau premier ministre capable d’incarner la réalité de ses convictions profondes. Cette personne, c’est Marine Le pen, seule capable de réaliser et d’incarner le vieux rêve de la bourgeoisie : tuer la démocratie.

La démocratie est en danger. Ce n’est pas un phantasme mais une réalité tangible. Avec un PS qui se DSKise, qui se FMIse, qui au fond ne représente plus qu’une vision light de l’idéologie ultra libérale mais ne constitue plus une réelle opposition (tout au plus un fournisseur de vaseline), ce sera à nous simples citoyens de faire face et de se défendre.

Nous sommes à un tournant de notre histoire. Serons nous capable de résister à l’offensive de la droite extrême ou bien resterons nous spectateur de notre avilissement. Il est encore temps de réagir, il n’est pas trop tard. Mais ça urge. Cela passe par une mobilisation de toutes et tous. Une mobilisation citoyenne dès le 4 septembre contre les loi annoncées à Grenoble et le 7 septembre en défense de nos retraites.

Seule une résistance citoyenne active et déterminée pourra stopper la fuite en avant vers la peste brune dans laquelle nous entraine la bande du Fouquet’s. L’histoire est en train de bégayer, il n’est plus temps de tergiverser. il faut agir

Ne devenons pas les collabos des ennemis de la démocratie. Sinon nous resterons aux mieux comme les collabos qui auront laissé sacrifier l’avenir de nos enfants...

Carland


Lire l'article complet, et les commentaires