Au III ème siècle après J.C., le plus beau temple de l’univers était en Gaule... et il est toujours là

par Emile Mourey
vendredi 23 août 2019

Voici une médaille de l'empereur Constantin (306 - 337) où il est représenté.

Voici comment je l'interprète :

Le rhéteur éduen Eumène confirme mon interprétation au début du IV ème siècle.

La providence, dans son souci de mettre en ordre les choses, a voulu ceci : le fait d'avoir appris en ce lieu (Lux, faubourg sud de Chalon) )e succès de tes armes t'oblige moralement, ô Empereur, à offrir aux dieux immortels ce que tu avais promis, en ce lieu, dis-je, où tu aurais dû détourner tes pas pour te recueillir dans le temple le plus beau de tout l'univers, vers ce Dieu même qui s'est montré à toi lorsque tu es arrivé ici. (Lux,faubourg sud de Chalon). (panégyrique de Constantin Auguste, vers 312 après J.C). La trace de ces camps a été retrouvée.

Et dans un autre passage, il précise : Car je le crois, ô Constantin, tu as vu ton Apollon, avec la victoire qui l'accompagne, t'offrir des couronnes de lauriers.

Voici ce qu'a vu, ou ce qu'aurait pu voir Constantin, à travers l'oculus de la façade :

Il s'agit de la fresque de l'abside latérale gauche rappelant la vision qu'Ézéchiel a vu dans le ciel, un peu comme elle est représentée dans le temple/église de Gourdon - la constellation de l'aigle est à sa gauche - ou d'une autre fresque disparue. Est-ce le monde qu'Apollon promet à Constantin ?.

Ce temple de Chalon est représenté sur la carte de Peutinger, au III ème siècle (Toutes les cités gauloises y avaient déjà leur temple).

Il s'agit là d'un extrait de la copie de Konrad Miller détenue par la Bibliotheca Augustana de Vienne en Autriche. L'original est en mauvais état. Je le considère comme la grande oeuvre de l'empereur Julien et le date donc d'avant sa mort, c'est-à-dire avant l'an 363, soit 51 ans seulement après la vision de Constantin. J'ai replacé entre Lyon et Chalon le cours de la Saône qui avait été effacé sur l'original. En le prolongeant par le cours de la Thalie, je replace, comme il se doit, le temple de Chalon sur la rive droite du fleuve Arar. On peut remarquer deux ouvertures sur le côté du bâtiment ; c'est exact, mais l'une a été depuis supprimée. Il n'y a ni tours, ni clochers.

La construction de ce temple, devenu cathédrale, a été décidée vers l'an 280. Une plaque de cheminée en fait foi.

J'en ai donné l'explication détaillée dans mon article http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/un-jugement-de-salomon-au-temps-89757. Comme il se doit, la vue a été prise depuis la tour de Taisey que l'on aperçoit à droite. L'oculus central a bien été reproduit. La haute ouverture prévue, probablement pour rappeler celle du temple d'Hérode, n'a été évoquée que par un bandeau. Les tours qui se trouvent à l'arrière-plan évoquent, dans le lointain, celles de Jérusalem.

Menacée d'apocalypse dans un médaillon sculpté polémique du III ème siècle, sa travée latérale droite y est exactement représentée.

À l'intérieur du bâtiment, un chapiteau honore les deux empereurs Victorinus, le père et le fils, qui furent massacrés dans une mutinerie par les soldats, en 271. Il se peut que les dates ne soient pas exactes.

Fondateurs du monument (?), ils portent tous deux au cou l'étole du grand-prêtre et sur la tête, la couronne impériale.

Le monument est représenté en éléments inversés dans le tympan de la cathédrale d"Autun (IV ème siécle)

Dans le chapiteau de gauche, un druide judaïsé (?) négocie avec Dieu l'entrée des fidèles au paradis. Les âmes des élus s'envolent vers le ciel tandis que celles des exclus rejoignent la terre - le "Dis Pater" de César ; je ne suis pas sûr de mon interprétation.

Eusèbe de Césarée écrit : Celsus, grammairien de la secte d’Epicure, ayant objecté aux chrétiens que les druides avaient laissé plusieurs choses par écrit touchant leur religion qui avait beaucoup de rapport et de conformité avec celle des juifs, Origène le réfutant en son premier livre, soutient qu’il n’y a point apparence et qu’il ne croit pas qu’il y ait eu aucun écrit de la façon des druides. Pourquoi croire Origène plutôt que Celsus ? 

Àprès le messie Cléopas des fresques de Gourdon qui s'est fait reconnaître par l'offrande des prépuces, voici le messie espéré des Esséniens qui se fera reconnaître par le pain consacré !

La cathédrale de Chalon s'inscrit dans la suite du temple d'Hérode. La similitude saute aux yeux. C'est le troisième grand temple des Juifs. (extrait d'une plaque en ivoire sculpté volée par Attila au trésor de Chalon/Cabillodunum). À gauche, ville haute - Sion - dans son enceinte, à droite, ville basse.

Voici les trois lieux fondateurs de notre Histoire. Le mont Beuvray n'y figure pas.

Madame Anne MATHERON, vous êtes la directrice régionale des affaires culturelles, à Dijon,

Vous ne pouvez pas ignorer mes remises en question concernant les origines de notre histoire. MMme les Maires de Chalon-sur-Saône et de Saint-Rémy sont au courant, mais comme me l'écrit M. le Président du Grand Chalon "Bien qu'attentif à votre sollicitation, il (le Président) ne peut donner aucune suite à celle-ci. En effet, la communauté d'Agglomération n'est pas compétente et n'a pas vocation à intervenir dans le domaine de la recherche archéologique"..

Madame, vous êtes en charge de l'archéologie pour la Bourgogne, merci de nous répondre.

Emile Mourey, 22 août 2019, 17 rue du château, 71100 Saint-Rémy.

Copie à M. le président du Grand Chalon, M. le maire de Chalon, Mme le maire de Saint-Rémy chargée de la Culture du Grand Chalon, M. mon député Raphaël Gauvain, autres personnalités, médias etc...


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