Avec la politique, on ne s’ennuie jamais

par Moi ex-adhérent
mardi 12 octobre 2021

 

Il se passe toujours quelque chose.

 

Alors qu’il était enfin possible, d’avoir une confrontation d’idées, entre la droite molle et la droite forte, chez Les Républicains, cette occasion fut manquée par le refus du seul libéral connu, d’entrer dans l’arène des présidentielles. Il est vrai qu’être de Droite à droite, signifie un goût prononcé pour recevoir des coups à prendre de partout, même et surtout venant de son propre camp.

Tous au centre, tous compatibles avec le Président actuel, semble être le mot de passe des professionnels de la politique, enfin ceux à l’extrême centre de la droite centriste.

D’un autre côté, les sondages ont créé un personnage sortant de la littérature philosophique, un d’Artagnan des polémiques, un provocateur intellectuel, un tribun inespéré, mais de droite. Bref, un vainqueur potentiel était né, mais seulement dans les sondages… pour l’instant.

Enfin, à la rescousse de la démolition du LR, s’ajoute un tout nouveau vrai politique, connaissant bien les arcanes de la Maison, offrant un passeport élégant, un sas de décompression pour une mutation en douceur, aux cadres anxieux de leur avenir.

 

Maintenant, « horizons » c’est Macron. Mais avec Edouard, gardons espoir.

 

Un nouveau parti où l’on va pouvoir débattre de tout, puisque ce n’est pas pour maintenant. Le confort est total, les sujets ne manquent pas, et tout le monde a le sien, prioritaire sur les autres. Justement, comme rien n’est urgent, rien n’est prioritaire, ayant tout le temps de choisir. Chacun aura sa chance, avec un simple bulletin d’adhésion.

La martingale de la réussite ???

Après l’usure de la notion, « ni de gauche, ni de droite », nous aurons peut-être une nouvelle formule « de gauche et de droite »

 

Chez Les Républicains, ça sent la naphtaline 

A force d’éviter les sujets qui fâchent, ce qu’ils font d’ailleurs très bien, plus personne ne sait à quoi ils servent. Une seule certitude, ils restent unis, rassemblés autour de grandes décisions , qui pour la plupart d’entre elles, sont du ressort de la Commission Européenne des Droits de l’Homme.

La hantise de déplaire aux médias les accusant toujours de courir après les sympathisants de Marine Le Pen, l’angoisse de perdre le peu de voix des électeurs votants encore, en disant la Vérité, toute la Vérité, rien que la Vérité, freinent la prise de risque.

La peur de perdre, n’a jamais fait gagner personne. Qui le leur dira, rue de Vaugirard ?

 


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