Avec Nicolas Sarkozy, un vent d’espoir unique

par stephane rossard
jeudi 10 mai 2007

Nicolas Sarkozy a été élu président de la République avec 53% des voix. Un score sans appel qui lui donne une forte légitimité. Donc les coudées franches pour mener sa politique du changement dont la France a besoin pour retrouver toute sa place dans le concert des nations développées. Avec la victoire de Nicolas Sarkozy, un nouvel espoir se lève. Comme la France n’en n’avait plus connu depuis vingt-cinq ans. A nous de l’accompagner pour que ce mandat soit une réussite. Pour nous. Pour notre pays.

Il faut avant tout saluer la nette et claire victoire de Nicolas Sarkozy. Ce qui en fait un des présidents de la Ve République les mieux élus (53%). Félicitations. A cela faut ajouter une participation record (84%). Nicolas Sarkozy bénéficie d’une forte légitimité populaire et sans équivalent. Donc d’un mandat clair pour mener à bien son programme.

C’est une véritable révolution politique en France à laquelle nous assistons. En effet, les Français ont élu un homme qui s’assume pleinement de droite, qui s’affiche ouvertement libéral et revendique sa proximité avec les Etats-Unis ! Je ne sais pas si beaucoup mesurent ce que ce résultat signifie. Il est clair que par sa symbolique et le contexte, cette élection est aussi importante que celle de Francois Mitterrand en 1981. Pour des Français que l’on dit/décrit anticapitalistes, défiant l’économie de marché et guère admiratifs du modèle américain...

Une nouvelle ère politique s’ouvre. Il était temps. Non seulement avec cette ‘’jeune’’ génération mais aussi, comme dit ci-haut, avec l’accession à l’Elysée d’un homme qui au regard des canons de la bien-pensance n’avait aucune chance d’être élu. Sans parler de la chronique désormais annoncée de la mort du Parti socialiste en tant que tel. La bataille est engagée pour être le leader de cette opposition rénovée. A la gauche de trouver son Nicolas Sarkozy !

Félicitations à Nicolas Sarkozy qui de bout en bout a tenu sa stratégie, parfois contre l’avis de ses plus proches conseillers, comme sa volonté de rester le plus longtemps possible place Beauvau, son cap, son sang-froid contre l’agressivité (décuplée de certains) de ses adversaires et s’en est tenu strictement à son ‘’feeling’’. Preuve que la présidentielle est bien la rencontre entre un homme (encore cette fois) et un peuple.

La gauche a eu tort de fabriquer de la peur, de s’acharner à diaboliser Nicolas Sarkozy et de s’en prendre à sa personne et à son tempérament. Son programme qui tenait en trois mots, ‘’Tous Sauf Sarkozy’’, était court pour un futur président et pour répondre aux préoccupations des Français. C’est cette politique des coups en dessous de la ceinture que le peuple français a aussi rejeté en bloc. Ils n’ont pas voté ‘’contre’’ mais bien ‘’pour’’ un candidat. Les Français ont d’abord voté pour des idées, un programme et une vision, démontrant ainsi leur maturité politique. Fatale erreur d’appréciation de la gauche.

Nicolas Sarkoy a réussi car il parle vrai, défriche le débat politique en s’attaquant à de nombreux tabous qui jusqu’ici étaient autant de freins à toute modernisation du pays. Il parle aussi de façon concrète, soient des problèmes quotidiens des Français dans une langue simple, compréhensible par tous.

Nicolas Sarkozy a réussi car il est au diapason du peuple francais. Son discours trouve directement un écho parmi la population.

Nicolas Sarkozy incarne le camp du réel, du pragmatisme, celui qui a les deux pieds sur terre et non le camp du virtuel, du dogmatisme et de l’idéologie, déphasé, au discours incantatoire, qui s’en tient a des généralités. Il a enfin réussi car il représente le mouvement, le changement et la réforme face à l’immobilisme et à l’archaïsme de la gauche.

C’est une victoire contre ce camp qui n’a cessé de répéter aux Français que voter pour le leader de l’UMP, c’était commettre un crime de lèse-majesté contre la démocratie, les libertés publiques et ses droits. Un triomphe contre ce camp qui nous affirmait depuis vingt-cinq ans ce qui était bon et mauvais pour nous et la France. Contre cette pensée unique, arrogante, détentrice exclusive de la vérité universelle et donneuse de leçons à tout va. Une mainmise qui vole donc en éclats. Et c’est le peuple souverain, le pays réel, qui en a décidé ainsi avec force et sans ambiguïté !

Avec Nicolas Sarkozy, c’est l’espoir d’une véritable libération des esprits à droite. Le début d’un renouveau et d’une grande oxygénation où chacun peut faire valoir ses idées, discuter, avancer ses arguments sans être insulté, vilipendé ou désigné systématiquement du doigt comme le diable en personne. Ces temps sont révolus. Tout du moins faut-il l’espérer.

Suffit en effet, parce que nous sommes de droite, d’être taxés de fascistes, de racistes, de pétainistes, d’être à la solde des riches, sans cœur et viscéralement, voire ‘’génétiquement’’ égoïstes, désintéressés du sort de la communauté.

Nicolas Sarkozy incarne donc un espoir, qui depuis longtemps à droite, n’existait plus ou s’étiolait. Une droite qui n’a plus honte d’elle-même, qui n’est plus l’ombre d’elle-même, qui ne rase plus les murs, qui recouvre son identité, fière d’être ce qu’elle est, de ses convictions, de ses valeurs, qui porte haut ses couleurs et défend crânement ses ambitions.

Avec Nicolas Sarkozy, c’est aussi un espoir unique de retrouver sa fierté d’être français et de pouvoir le dire, l’affirmer, déculpabilisé, sans se faire injurier, intimider et accuser d’être réactionnaire. Quand des jeunes en colère décrochent le drapeau tricolore du fronton de la mairie de Toulouse en ce dimanche 06 mai, ils ne font que nous donner 100 fois raison dans notre choix, y pensent-ils ?

‘’Réhabiliter le travail, l’autorité, la morale, le respect, le mérite’’ tel est un des engagements de Nicolas Sarkozy. C’est l’espoir du retour des valeurs si huées et dévalorisées par la gauche au cours des vingt dernières années. Une gauche qui voulait nous faire croire, et surtout aux jeunes, que tout se valait. Fin de rideau (de fumée) du ‘’fais ce qu’il te plait’’, pas seulement en mai mais tout le temps ! Quelle illusion ! C’était tromper délibérément la jeunesse en confondant être libre et être libertaire !

Une société ne peut vivre en harmonie sans respect pour son voisin ou prochain, sans respect de sa liberté (d’agir, de réflexion et de conviction), sans respect des autorités inhérentes à toute collectivité humaine (parentale, éducative, religieuse, institutionnelle, étatique...), ciment de la paix sociale et de l’unité du pays, et, bien sûr, sans devoir. A un droit en effet doit correspondre un devoir. Que de temps précieux perdu. Il y a tout à rebatir. Car en ce domaine, c’est un champ de ruines.

Avec Nicolas Sarkozy, la politique marche à nouveau sur ses deux jambes et non plus sur la tête comme au cours de ses vingt dernières années, saturée d’incohérences et d’aberrations qui faisaient de la France une exception sur la scène internationale. Dont le Parti socialiste voulait nous resservir. Et qui nous ont coûté si cher.

Au monopole de la politique de la demande, place également à une politique de l’offre afin de permettre aux entreprises de créer les meilleures conditions pour consolider, accélérer la croissance et ainsi parvenir au plus vite au plein emploi. Mais aussi dans le but de réconcilier les Français avec l’esprit d’entreprendre, le goût du risque et l’envie d’innover, de créer, une des marques de notre ‘’génie français’’.

J’adresse donc tous mes vœux de succès à notre nouveau président. Qu’il mette en œuvre cette dynamique du changement.

Avec cette victoire, un vent d’espoir souffle à nouveau sur la France. A nous de l’accompagner. Pour réussir ce mandat. Vive cette France nouvelle en marche !

PS : ‘Tous avec Sarkozy’’ n’en restera pas au simple titre d’un article écrit avant le second tour. Une initiative est en cours.


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