Balade en short...

par rosemar
mercredi 7 septembre 2016

 

Dimanche... un temps estival sur le sud : une occasion de profiter d'un soleil généreux, en ce début du mois de septembre.
Il fait très chaud, je m'habille légèrement pour sortir : un short, un caraco, et me voilà partie pour une balade en liberté dans le parc de la ville.
 
En chemin, je pense à toutes ces femmes corsetées, sous leur voile, carapaçonnées sous des tissus couvrants, habillées de pied en cap : comment supporter la chaleur avec de tels attirails ?
Je prends conscience, plus encore, du carcan que représentent ces vêtements religieux qui emprisonnent la femme, lui interdisent tout simplement de profiter du soleil, en pleine liberté.
Je réalise toute la chance que j'ai de profiter de cette liberté.
Je me dis que j'ai le bonheur de vivre dans un pays libre où la femme n'est pas contrainte de se soumettre à des préceptes religieux.
 
Et je me dis qu'il faut dénoncer toutes ces prisons religieuses dans lesquelles on enferme les femmes, je me dis que de tels diktats sont insupportables. 
Au nom de toutes ces femmes privées du simple bonheur de se promener sans contraintes, je me dis que nous devons les soutenir et les aider dans leur combat pour la liberté.


Je pense à ce témoignage que j'ai reçu sur mon blog, à la suite de l'article "Bikini et burkini" : . Je travaille avec des jeunes filles françaises et musulmanes et elles subissent de leur famille et de leur environnement (voisins, connaissances) des pressions morales et physiques pour rentrer à fond dans la religion pour l'honneur familial et n'être pas considérées comme des putes ou des traitres."
 
Comment, dans ce cas, pourrait-on parler de choix ? 
Face à de telles pressions, les jeunes filles se retrouvent prises au piège d'une religion qui les condamne à la soumission, l'enfermement...
 
Bien évidemment, l'homme, lui, n'est pas soumis à ces contraintes vestimentaires et il impose, pourtant, ce carcan aux femmes.
 
Quand je vois des musulmanes revêtues de ces longs voiles, de ces tenues qui couvrent bras et jambes, en plein été, je me dis qu'elles sont victimes de traditions d'un autre âge, du poids d'une religion qui accorde tous les droits aux hommes et qui leur interdit un épanouissement dans la vie de tous les jours.
 
Dans notre pays, en France, cela me paraît intolérable.
Les femmes ont lutté, pendant des siècles, pour leur liberté et leur émancipation : on ne peut admettre de tels reculs et de telles régressions.
Notre société ne peut pas vivre dans un refus et un déni de cette réalité : certaines musulmanes vivent sous une contrainte religieuse et sociale inadmissible.
Je me dis, aussi, que la religion, la vraie n'a pas besoin de ces signes vestimentaires particulièrement visibles et ostentatoires : la religion se vit comme une conviction intime et personnelle.
La religion doit apporter un bonheur, un épanouissement, elle ne peut être un emprisonnement perpétuel.
Transpirer sous un voile, en plein été, ce doit être un calvaire : impossible d'éprouver le simple plaisir de marcher sous ces vêtements couvrants...
 
 
 
 
 
 http://rosemar.over-blog.com/2016/09/balade-en-short.html

 
Photos : rosemar
 


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