Banquiers internationaux : « Il va falloir effacer des trillions de dettes »
par Roosevelt_vs_Keynes
mercredi 10 février 2016
Après le fiasco italien démontrant que cette politique n’est pas applicable, la panique gagne les esprits et pour « sauver » le système, certaines nouvelles solutions « non-orthodoxes » deviennent d’actualité.
L’économiste espagnol Jaime Caruana, à l’heure actuel directeur général de la BRI, prononcé le 5 février à la London School of Economics :
La tentation peut consister à essayer de maintenir en vie des booms financiers, ou de prolonger leur existence. Or, cela restera des soins palliatifs jusqu’au moment où la dette sera ajustée et les vulnérabilités réduites.
William White, ancien économiste en chef de la BRI, aujourd’hui président du Comité d’examen des situations économiques et des problèmes de développement (Comité EDR) de l’OCDE à Paris :
La dette a continué de s’accumuler durant les huit dernières années. Elle a atteint des niveaux si élevés dans chaque région du monde qu’elle risque de déboucher sur des conséquences déplaisantes. (…) Il deviendra évident durant la prochaine récession qu’une grande partie de cette dette ne sera jamais remboursée. Ce sera très inconfortable pour des tas de gens qui pensent détenir des actifs valant quelque chose. (…) La seule question est de savoir si nous sommes en mesure de voir la réalité en face et de nous préparer à ce qui nous attend ou si nous gérerons la crise de façon désordonnée. Les effacements de dette [jubilé] remontent à 5000 ans, jusqu’au temps des Sumériens.
Selon Ambrose Evans-Pritchard, le chroniqueur conservateur du même journal britannique :
La prochaine tâche dont devront se saisir les autorités sera de gérer les effacements de dette donc de bouleverser ceux qui font partie des gagnants et des perdants dans la société sans provoquer de tempête politique. M. White a déclaré que les créditeurs de l’Europe sont les plus susceptibles de perdre une grande partie de leur argent. Les banques européennes ont déjà admis l’existence d’un trillion de dollars de crédits non-performants. Elles sont fortement exposées au marché émergent et ont très certainement refinancé des créances douteuses qui n’ont jamais été dévoilées.
- Consolider les bonnes créances en les séparant des mauvaises
- Faire mourir les mauvaises dettes
- Séparer de façon stricte, avec un nouveau Glass-Steagall Act à l’échelle mondiale, les banques utiles à l’économie de celles qui ruinent notre société avec leurs spéculations
C’est ce que réclament depuis longtemps l’homme politique Lyndon LaRouche aux États-Unis et Jacques Cheminade en France. C’est le moment de vous engager de leur coté.
Prochain dialogue avec la Nation de Jacques Cheminade : le 25 février 2016 - #DALN