Boston : l’image qui ne va pas

par morice
lundi 22 avril 2013

Difficile d'analyser dans le feu de l'action, et on va attendre l'avancée de l'enquête pour savoir surtout si les deux terroristes ont bénéficié d'aide ou pas, leurs deux parents, notamment, évoquant tous deux des "manipulations" possibles. On verra bien si dans leurs parcours on est venu leur offrir des cocottes-minute toutes faites ou s'ils les ont fabriquées eux-mêmes à partir des plans dégottés sur le net. Mais déjà, plusieurs éléments coincent dans leur histoire, et ce sont ces éléments qu'il convient d'élucider au plus vite si l'on veut savoir à qui on a affaire exactement.

Le premier élément douteux , c'est un témoignage de policier parti à la poursuite des fugitifs, qui ont donc quitté la scène du crime en deux voitures séparées, preuve d'une certaine organisation, ou d'un plan pré-établi à l'avance, les deux ne résidant pas de toute manière au même endroit. Dans ce témoignage, un élément surprend. C'est Slate qui relate ainsi la poursuite : "Edward Deveau, chef de la police de Watertown (ici à gauche en photo), s'est entretenu avec Wolf Blitzer sur CNN samedi, et a présenté un compte rendu le plus détaillé, jusqu'à présent, de la chasse à l'homme des deux suspects des attentats de boston. Il a fourni des précisions à la fois sur les échanges de tirs de jeudi soir, et sur la capture finale de Dzhokhar Tsarnaev à Watertown, vendredi soir. Deveau a révélé plusieurs détails intéressants qui soulignent à quel point cette traque a été difficile et à quel point il est surprenant qu'il n'y ait pas eu plus de morts. Jeudi soir, un officier est tombé sur les deux voitures conduites par Tamerlan et Dzhokhar Tsarnaev. Il lui fut alors demandé d'attendre des renforts, mais avant que ceux-ci n'arrivent, les frères ont bondi hors des voitures et ont commencé à tirer sur la voiture du policier. Les cinq autres officiers sont arrivés, et un échange de tirs intense s'en est suivi.« Nous estimons qu'il y a eu environ 200 coups tirés en cinq ou dix minutes » a déclaré Edward Deveau. Et il ne s'agissait pas simplement de balles. Les frères ont aussi lancé des explosifs sur les officiers, et notamment une bombe faite avec une cocotte minute." Selon l'AFP, "lors de leur accrochage avec les policiers, les frères Tsarnaev avaient en leur possession six bombes, une arme de poing et un fusil, a déclaré samedi sur CNN Edward Deveau, le chef de la police de Watertown." Chacun une arme et des bombes, en quelque sorte. Les policiers savaient donc que le plus jeune n'avait plus qu'un pistolet sur lui. Mieux encore, révélé par "48 minutes" : selon le chef de la police, Edward Deveau, coup de chance pour la police, l'un des deux fuyards circulait dans une voiture dans laquelle un téléphone allumé avait été oublié : il était resté géolocalisable !!! Une chance inouïe !

Oh, ce n'est pas le principe du fait que se serait le jeune frère qui aurait tué son aîné Tamerlan (ce qu'affirme aussi le policier) qui me chiffonne (je ne sais quel pacte ils avaient pu passer ensemble !) non, c'est... le coup de la cocotte-minute. Le lancer de cocotte-minute, franchement, c'est encore loin d'être une discipline olympique ! Remplie de poudre noire et de boulons, une six litres doit bien faire sa petite dizaine de kilos, non ? Mais pire encore : elle ne peut ainsi exploser, ayant besoin d'un allumage électrique, le plus souvent fourni par le fils incandescent d'une lampe type ampoule de voiture dont on a cassé le verre, le tout relié à une pile et à un minuteur (c'est qu'avaient retrouvé les policiers français lors des perquisitions en banlieue parisienne, à Torcy, menées après l'affaire Merah *). C'est donc impossible de s'en servir comme... grenade. Quant au frère occis par la Mercedes du plus jeune, les photos (crues) de son cadavre sérieusement amoché déposé à l'hopital semblent en effet attester de blessures n'ayant rien à voir avec uniquement des balles, en particulier une énorme plaie sur le flanc gauche. Bref, la suspicion est déjà de mise sur les conditions de l'arrestation de l'aîné, évoquée très vite sur le net lors de la course poursuite, les réseaux parlant effectivement d'un policier ayant réussi à mettre les menottes à un des terroristes en fuite. Les deux frères s'étaient-ils jurés de ne pas survivre en cas d'arrestation ? Peut-être bien, mais en ce cas, le second retrouvé vivant, et non suicidé, pose problème... on pourrait avoir la force de tuer son frère mais pas celle de se supprimer ? Quelque chose ne va pas, dans cette démarche !

Le lendemain autre son de cloche et autre version rapportée de la première interception menant à la mort de l'aîné : "samedi, à la mi-journée à Boston, Edward Deveau, le chef de la police de Watertown a révélé à CNN que les deux frères avaient en leur possession six bombes, dont deux grenades artisanales, une arme de poing et unfusil lors de la course poursuite dans la nuit de jeudi à vendredi, où quelque 200 coups de feux ont été échangés avec la police. « Nous avons retrouvé une cocotte-minute » qui a provoqué une « importante explosion durant l'échange de coups de feu », a ajouté le policier. Les fuyards avaient vainement essayé d'activer un engin explosif, dispositif laissé par la suite dans la voiture volée et abandonnée par Dzhokhar Tsarnaev, blessé". La cocotte avait sauté après avoir été atteinte par les tirs des policiers : voilà qui expliquerait déjà davantage l'état du corps de Tamerlan, atteint semble-t-il par un shrapnel coupant. Mais la description de la suite de l'arrestation ne colle pas avec cette description des faits : l'aîné n'aurait en rien été blessé par la bombe transportée : "le policier a raconté comment Tamerlan Tsarnaev avait surgi de la pénombre et « s'était avancé en tirant sur les policiers qui cherchaient à se rapprocher ». Une fois à court de munitions, deux ou trois policiers ont essayé de le neutraliser en lui passant les menottes, mais le cadet, à bord d'une Mercedes noire, a alors fait une marche arrière dans leur direction". « L'un des policiers a crié attention ! », a poursuivi Devau. « Ils se sont écartés et il a roulé sur son frère et traîné son corps sur quelques mètres ». Selon Edward Devau, Tamerlan est mort sur place mais ce n'est qu'à l'hôpital où Djokhar a été admis vendredi soir, qu'il a été déclaré mort par les médecins". Etrange situation et étrange récit !!! Et étrange cadavre !!!

Mais il y a autre chose encore, de plus intriguant, et c'est cette image : celle du plus jeune Dzhokhar, photographié sur le rebord du bateau où il avait trouvé refuge (de nuit) alors qu'il était blessé. Et surtout ce qui en a été dit depuis dans les articles de presse.

Au départ, je pensais qu'il s'agissait d'une caméra de surveillance disposée près de la maison où était le bateau entreposé pour l'hiver qui avait pris le cliclé. Mais l'intensité de l'éclairage et son inclinaison m'avaient vite fait comprendre qu'on avait affaire à une scène nocturne et au balayage du projecteur d'un hélicoptère de la police appelé en renfort pour localiser le terroriste. Un hélico muni également d'une caméra thermique (un second appareil semble-t-il), comme vont le montrer le lendemain les médias, pour distinguer si Dzhokhar Tsarnaev était toujours vivant ou pas. Et le cliché n'a donc pas été pris lors de son entrée par la bâche déchirée de protection, mais... sa sortie, à savoir sous les yeux de la police qui le plaquera ensuite au sol, à moins qu'il ne s'y soit effondré tout seul, étant donné son état. C'est là où ça coince, en fait. Depuis le tombée de la nuit, la police de Watertown l'a localisé et il a riposté semble-t-il, après un échange de tirs nourris qui aurait débuté à 7h pm (19h locales), un blog situant les tirs plus tard vers 9H pm (21h).

Car si l'on résume les instants qui ont précédé, la scène explique difficilement cette sortie, et cette... reddition. Celui qui aurait tué son frère pour ne pas qu'il tombe aux mains des policiers se serait rendu ? Etonnant revirement ! Quelque chose cloche dans le scénario bien huilé distillé par la police du cadet ayant tué volontairement son aîné. Mais revenons sur ce qui a été décrit de son arrestation poprement dite. Toujours dans Slate, on a ce compte-rendu : "puis, vendredi, quand la police reçut le tuyau selon lequel Dzhokhar Tsarnaev se cachait dans un bateau de Watertown, il y eut un autre échange de tirs avant que la police ne contraigne le suspect à se rendre. « Cela allait dans les deux sens », a expliqué Deveau en répondant à la question de savoir qui avait tiré les coups que les journalistes présents sur la scène ont entendu. « D'après ce que je comprends de la situation, oui, il tirait »." Des tirs nourris, il y en a eu, en effet, et ils ont même été enregistrés par une autre personne. Ça ressemble fort aux giclées entendues à Toulouse, je vous l'avoue. Le problème c'est d'y déceler des tirs d'une arme qui ne soit pas automatique, le jeune terroriste étant muni d'un seul pistolet. Impossible à déterminer, cette fois tant les tirs ont été nombreux : disons qu'il a tiré, très certainement, pour simplifier le débat. Mais cela n'a pas suffit, puisqu'un autre témoignage parle ensuite de jet de grenades assourdissantes (revoilà le spectre de l'intervention de Toulouse) et même d'un robot déployé pour voir l'état de la personne visée. Des grenades qui auraient agrandi le trou par lequel le terroriste s'était introduit dans le bateau, au départ très étroit comme le montrent les caméras thermiques (regardez bien jusqu'au bout la longue vidéo, qui montre bien les grenades lancées dans le bateau et le terroriste fort peu bouger, tout cela filmé dès la nuit tombée, donc).

Une coque de bateau de polyester résistant fort peu aux tirs d'armes automatiques, on devrait avoir le lendemain matin un bateau percé de toutes part, à moins que Dzhokhar Tsarnaev ait eu la capacité de se tenir debout dans le bateau pour répondre aux tirs. Le lendemain, le bateau présente en effet un bon nombre d'impacts au niveau de l'emplacement de l'homme couché à l'intérieur. Le plus étonnant étant qu'il en soit sorti vivant, le terroriste, à avoir entendu le nombre de tirs visant l'endroit où il s'était réfugié et qui ne pouvait en rien éviter les balles. Et malgré tout peu de sang laissé, le plus visible étant sur le capot de roue de la remorque, là par lequel Dzhokhar était monté et... aurait redescendu (vu son état, cela semble fort improbable). Certains policiers avaient été photographiés en fin de journée toujours en train de s'approcher du bateau... Les photos des policiers triomphant annonçant la capture du terroriste ont prises de nuit : il se serait rendu à 8h45 pm (20H45), heure locale selon de nombreuses sources.

L'image de départ de notre analyse demeure donc questionnante : c'est bien celle de sa sortie du bateau, alors qu'il se tient debout encore.. mais "a le coup blessé, ce qui l'empêche de parler", indique la police lors de son arrivée à l'hôpital. Cela ne permet donc pas non plus de déterminer comment la police a pu entrer en contact avec lui pour qu'il sorte ainsi et décide de se rendre, sans se faire prendre sous le feu nourri des policiers qui l'attendent, le sachant armé. Le jeune homme, visiblement, n'a plus la force de redescendre par le garde-boue de la remorque : assis à cheval sur le rebord du bateau il ne peut plus que... tomber. D'où l'image suivante, prise à terre, avec des médecins se chargeant au plus vite de sa plaie à la gorge, peut-être reçue lors du second assaut du bateau (sinon il y aurait eu davantage de sang à l'intérieur du bateau ?). Là encore, la presse va émettre un avis étrange, plus ou moins dicté par la police, en évoquant une "tentative de suicide" : des enquêteurs cités par CBS ont indiqué que Tsarnaev était gravement blessé à deux endroits et avait perdu beaucoup de sang. Selon la chaîne de télévision, les enquêteurs ont émis l'hypothèse qu'une blessure à l'arrière de son cou pourrait être la marque d'une tentative de suicide" précise l'AFP. "Suicidé", mais prenant la peine de s'extraire du bateau pour se rendre à ses poursuivants ? Atteint à "deux endroits", ce qui laisserait l'hypothèse de l'atteinte au cou comme seconde blessure ?

La plaie se révélant selon les premières constatations en effet bel et bien à l'arrière du cou. Une balle perdue lors de l'échange de tirs, plutôt ? Etrange façon, en effet, de mettre fin à ses jours, de se rater et de se rendre après, je trouve ! Dans la presse, pour tenter d'expliquer ces étrangetés, on ressort les montages photos, en dessinant un Dzhokhar tirant au pistolet au fond de son bateau (ce qui semble assez improbable, à voir son état sur les vidéos thermiques, à moins du tout début des échanges de tirs) et en ajoutant "après que les négociations pour l'en faire sortir aient échoué". Comment aurait-il pu sortir debout alors en ce cas sans se faire tirer dessus une seconde fois ? Il a dû nécessairement signifier qu'ils se rendait !!! Oui, mais comment ???

Soit il a été touché au cou et ne pouvait déjà plus communiquer, soit il a reçu une balle en étant à l'intérieur de l'esquif. Et sur le cliché de sa sortie, le sang de sa plaie n'est pas visible, seul l'aplomb de la roue de la remorque et son port de tête tenterait à prouver qu'effectivement il a bien été déjà touché au cou, mais une fois seulement entré dans le bateau : ce qui ne nous dit pas non plus quelle aurait été sa blessure première, qui aurait laissé du sang dans le jardin, ce sang observé par le propriétaire du terrain. En cas de blessure au cou avant de se réfugier à cet endroit, Dzhokhar ne peut donc déjà plus parler : comment les policiers ont-ils en ce cas pu savoir qu'il sortirait sans tirer ? Seul le jet de son arme, un pistolet, aurait pu servir à le faire (un cas classique de prémisse de reddition ou de volonté de communiquer) : mais on ne connaît aucun témoignage à ce jour de ce genre d'action à Watertown. Bref, les conditions de sa reddition restent plus que floues, comme l'a été son comportement depuis les attentats : la situation rappelle alors le siège de l'appartement de Mohamed Merah à Toulouse, ce que va évoquer indirectement le responsable de la police locale en rappelant les négociateurs l'ayant questionné : "un homme avait appelé la police vendredi, après avoir vu du sang sur le bateau dans le jardin. « C'est une task force du FBI qui a discuté avec lui, nous voulions vérifier qu'il ne portait pas d'engins explosifs sur lui. Il n'a rien déclaré lors de son arrestation », a précisé Edward Deveaux ce samedi." La balle dans le cou, qui l'empêche de parler, a donc été reçue.... tardivement. Et le jeune terroriste a donc dû signifier qu'il sortirait et se rendrait, avant même les échanges de coups de feu... qui auraient pu le tuer, à voir le nombre d'impacts. La dernière phrase du responsable des policiers étant pour le moins surprenante : Dzhokhar n'avait plus rien à dire car il n'arrivait plus à formuler quoi que ce soit, tout simplement ! Etrange arrestation, où les deux protagonistes ont été réduits au silence... de deux façons différentes, l'une étant définitive.

Car plus étonnant encore, cette autre information du jour, précisant les suites de la première fusillade où Dzhokhar Tsarnaev aurait donc préféré tuer son frère plutôt que de le voir arrêté : "c'est durant cette fusillade que le cadet, qui avait réussi à s'enfuir, a été blessé, selon le chef de la police de Boston Ed Davis. Selon l'université Dartmouth qu'il fréquentait, citée par les médias, Djokhar a continué à suivre les cours après les attentats jusqu'au jour de la fusillade". Le jeune terroriste serait allé tranquillement à la Faculté pour passer inaperçu après avoir commis les attentats ? Voilà qui est la preuve d'une dissimulation prévue de longue date, et d'un sacré cran pour son âge, car les risques d'être repéré étaient énormes : qui avait bien pu lui conseiller d'agîr ainsi, ou croyait-il être suffisament passé au travers du filet pour être censé ne jamais être reconnu ? On est au bord de l'inconscience d'un post-adolescent, ou du sentiment de bénéficier d'une forme de protection, il n'y a que ces deux possibilités... l'enquête, aujourd'hui, s'oriente vers la seule responsabilité des deux tchetchènes : va-t-on à nouveau passer à côté de ceux qui les ont infliuencé, sur le net notamment, voire manipulés ? Il conviendrait de suivre attentivement l'origine des vidéos pro-islamistes extrémistes mises en ligne par l'aîné sur son blog : va-t-on y retrouver des traces de Memri ou de Site Group, ou d'Intel Center, au quel cas cela nous raménerait à de vieilles façons de faire ??? Les frères regardaient-ils également le site Kavkazcenter ? Il conviendrait, par exemple, d'aller à nouveau fouiller du côte du "Ben Laden tchétchène", celui qui annonçait qu'il était en bonne santé sur Radio Free Europe/Radio Liberty pour le Caucase du Nord... on sait depuis hier que le seul pays qui c'était quelque peu inquiété du devenir de l'aîné des Tsarnaev était bel et bien la Russie de Poutine. Les services secrets US auraient-il sauté sur l'occasion pour se trouver deux exemplaires de supporters de Dokou Oumarov (bingo, mais l'info vient de Russie) ??? Personnellement, je serai bien tenté de le croire... tant ce dernier était le pendant de Ben Laden ! Il vaut toujours 5 millions de dollars officiellement, pour les américains (ou bien davantage, officieusement !) Les américains auraient-ils voulu rappeler à Vladimir Poutine que les jeux de Sotchi s'annoncent déjà comme un sacré casse-tête sécuritaire ? En tout cas, l'attentat du marathon de Boston, et les personnes qu'il implique, représente la meilleure façon de le faire.

Non, décidément, l'arrestation du second terroriste reste aussi mystérieuse que la fin de son frère, arrêté puis tué par lui-même selon la police. Il reste beaucoup à apprendre, de cet événement dramatique à Boston... restez attentifs !!!

(*) "Le procureur a également indiqué qu'à l'occasion des perquisitions menées à Torcy (Seine-et-Marne) dans la nuit de mardi et mercredi des "éléments utiles à la fabrication d'engin explosifs" avaient été découverts. Parmi ces éléments figurent un fusil à pompe, une arme de poing, "des sacs contenant du nitrate de potassium, du soufre, du salpêtre, des récipients type cocotte-minute, et des ampoules de phare, tous produits ou instruments utiles à la fabrication de ce que l'on appelle des engins explosifs improvisés", selon le procureur."

"Selon le matériel découvert dans un garage de Torcy (Seine-et-Marne), la cellule terroriste arrêtée la semaine dernière prévoyait des actions plus spectaculaires : une arme automatique à canon scié, un fusil à pompe, 800 munitions, trois kilos de nitrate de potassium, 1,5 kilo de soufre, deux réveils, cinq mètres de câbles électriques, une Cocotte Minute, cinq ampoules de phare... De quoi composer des bombes artisanales meurtrières identiques à celles qui avaient fait huit morts lors de la vague d’attentats de l’été 1996. C’est d’ailleurs à ces attaques menées à l’époque par le GIA algérien que le procureur de la République de Paris, François Molin fait allusion lorsqu’il a évoqué le « groupe terroriste le plus dangereux jamais démantelé depuis 1996 (…) un groupe bien plus opérationnel que ce que nous pensions »."

Un peu de lecture ou de vidéos à regarder pour éclaircir les idées ?

L'indispensable "Power of nightmares" (avec sous titres français) :

http://www.dailymotion.com/video/x7...

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auquel on peut ajouter comme autre indispensable lecture :

http://www.agoravox.fr/tribune-libr...


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