C’est la seule façon d’en finir avec cette immigration clandestine

par vlane
lundi 24 mars 2014

En une semaine, ce sont 3000 nouveaux migrants qui ont été sauvés d’une mort quasiment certaine aux portes de l’Italie. En Espagne, aux frontières du Maroc, à Melilla bientôt on ne comptera plus les assauts des clandestins par vagues de 300 à 500 personnes qui opèrent en commando pour neutraliser la capacité de riposte des services de sécurité en face vite débordés. A l’issue de ces assauts au risque de leur vie car il s’agit de franchir des grillages de 7m de haut bien ficelés de barbelés tranchant comme un rasoir, les immigrés posent devant les photographes en vainqueurs comme s’ils avaient réussi là où l’essentiel est de passer.
 
En face, devant l’afflux de la misère de ces pauvres gens dépouillés de sommes faramineuses au départ par la mafia qui gère le trafic humain, ayant risqué leur vie, prêts à tout pour entrer là où la vie semble moins implacable que l’enfer misérable d’où ils viennent, face à eux, la conscience européenne ne sait trop que faire entre devoir d’assistance humanitaire, capacité d’accueil et droit de chaque pays de décider de qui entre ou pas sur son sol.
 
Ce tiraillement de la conscience européenne entre anges et démons, entre hystériques de la charité mal ordonnée et xénophobes ne change rien à l’afflux des migrants que rien n’arrête ni les dangers de la mer, ni même le sort misérable dans ces camps d’infortune où une autre misère les attend côté européen étant parqués dans certains camps comme des bêtes. On aura vu des reportages où les clandestins dans les camps montraient qu’ils recevaient pour se couvrir des housses qui servent aux morgues. On aura vu aussi les traitements inhumains qui scandalisèrent tellement l’Italie que le maire de Rome promit de donner des papiers à quelques centaines de rescapés pendant que l’Italie accuse l’Union Européenne de ne pas fournir l’assistance en navires pour arrêter cet afflux ou du moins mieux le gérer.
 
De l’autre côté, en face, en Afrique, les pays de transit reçoivent désormais une aide croissante pour neutraliser ces migrants à la source avec quelques succès comme une goutte d’eau dans la mer, c’est hélas le cas de le dire. Certains pays africains de façon perfide participent au statu quo afin de ne rien perdre de cette manne financière et en matériel de sécurité pour le cas échéant brandir la menace de laisser tout passer vers l’Europe.
 
Résultat : l’afflux massif vers l’Europe continue pendant que dans les pays de transit ces pauvres gens vivent aussi un autre enfer : d’abord psychologique obsédés par le départ à tout prix vers un prétendu paradis par rapport à l’enfer qu’ils fuient puis physiquement dans la précarité de leur condition de vie dans ces pays arabo-berbères où le racisme contre l’immigré noir défraye souvent la chronique.
 
A qui la faute ? Ce n’est plus le sujet car il est clair que ces gens pensent que l’Europe c’est la délivrance peut-être à cause des fantasmes transmis par les médias ou les mensonges véhiculés par ceux qui sont passés de l’autre côté, ou peut-être parce que tant qu’à être un domestique en Afrique autant aller travailler au noir au Europe où il y aurait plus de possibilités là où en Afrique tout semble perdu. 
 
Reste que si ces migrants savaient ce qui passe en Europe surtout en temps de crise, surtout la vie de misère sans papiers, ils seraient moins nombreux au départ. 
 
La seule façon de faire cesser l’afflux massif vers Europe via la mer et arrêter l’afflux vers les pays de transit c’est de donner un signal fort qui freinera tout ça.
Le seul signal fort qui ferait le tour de médias et des migrants jusqu’à la source de l’afflux, c’est de renvoyer tous ceux qui arrivent là d’où ils sont partis.
 
L’occident a les moyens de faire prendre aux pays africains leurs responsabilités de sorte à ne pas refuser de recevoir ce qui vient de chez eux. Recevoir en Europe, les migrants qui passent, bien les accueillir quelques jours, puis remettre tout le monde dans des bateaux vers la plage de départ. L’enjeu est devenu suffisamment grave pour tous pour prendre les mesures nécessaires pour que chacun sache que rien ne sert de se ruiner en payant des mafieux car sitôt arrivé, ce sera le retour à la plage de départ.
 
Cette immigration clandestine massive qui nourrit la mafia, détruit des vies est une immigration catastrophique pour tout le monde car ces images de migrants, prêts à tout pour passer, donnent des africains une image catastrophique qui fait que les peuples européens se sentent envahis. Le racisme croît et fait le jeu politique des extrêmes qui finissent par prendre le pouvoir dans les pays européens concernés ou qui finissent en tout cas par pourrir l’atmosphère pour les étrangers en situation régulière.
 
S’en suit en Afrique, une réaction défensive où un autre racisme voit le jour contre tout ce qui ressemble à l’européen faisant ainsi le bonheur des autres extrémistes nationalistes étroits de tout bord. Tout ceci n’aboutissant qu’à éloigner les peuples les uns des autres alors que ceux qui veulent passer en force n’ont rien à faire là car rien ne les attend de l’autre côté que la transformation des rêves mal partis en cauchemars sitôt arrivés.
 
Il n’y a pas d’autre solution.

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