Cambadelis fait du mal aux minorités raciales (mais cela lui importe-t-il ?)
par Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral
mercredi 13 mai 2015
En ce moment, le gouvernement, toujours en mode bulldozer, défend son projet de réforme du collège. En dehors des militants socialistes, tout le monde semble à peu près contre. Pas seulement le blogueur centriste l'Hérétique, pas seulement le politicien UMP Bruno le Maire mais aussi Julien Dray (PS), Jack Lang (PS), Jean-Marc Ayrault (PS) ou toute une flopée de "pseudos intellectuels" (Alain Finkielkraut, Régis Debray, Patrice Gueniffey, Pierre Nora, Marc Fumaroli, Jean-Pierre Le Goff, Pascal Bruckner et Michel Onfray).
Immédiatement, Jean-Christophe Cambadelis, (celui qui usurpe des diplômes, selon Mediapart) a répondu : il "pense que l'attaque de Nicolas Sarkozy envers Najat Vallaud-Belkacem est légèrement xénophobe". (comme si Najat Belkacem, ministre en France, pouvait avoir une nationalité autre que française).
Michel Sapin aussi, a répondu : "Je pense que ça n’est pas par hasard si Sarkozy a mis dans une même phrase, et dans des termes injurieux, la ministre de la Justice et la ministre de l’Education nationale. C'est une ministre de la Justice qui a une couleur de peau et c'est une ministre de l'Education nationale qui porte un nom".
Quelle insulte ! Quel mépris pour les qualités et les défauts de Christiane Taubira et de Najat Belkacem ! Le Parti Socialiste, en assimilant toute critique de ministres qui seraient arabes ou noirs à du racisme, réifie ces ministres, les réduit à leur couleur/race/religion/apparence et dénie aux critiques le droit de ne pas être d'accord avec les politiques menées.
Mais d'un autre coté, à coté de la démarche méprisante de Cambadelis et Sapin (méprisante mais logique, vu l'attrait du PS pour les thèses rousseauistes), quelle erreur de casting à la tête de l'UMP ! Bravo Sarkozy ! Victimiser Najat Belkacem, quelle bonne idée !
Les militants du parti de "droite" n'ont-ils pas compris qu'en choisissant Nicolas Sarkozy, ils offraient le meilleur argument possible au Parti Socialiste et que jamais la gauche au pouvoir ne ferait d'analyse de fond de ce que l'opposition aurait éventuellement à lui dire ?
Le plus comique est que Christiane Taubira et Najat Belkacem ne sont même pas d'accord entre elles sur la question du racisme et de la lutte anti racisme. L’indépendantiste guyanaise et garde des sceaux Christiane Taubira a-t-elle demandé à Najat Belkacem de s'expliquer sur ses propos révisionnistes sur la traite négrière (1) ?
Quelle insulte ! Quel mépris pour les qualités et les défauts de Christiane Taubira et de Najat Belkacem ! Le Parti Socialiste, en assimilant toute critique de ministres qui seraient arabes ou noirs à du racisme, réifie ces ministres, les réduit à leur couleur/race/religion/apparence et dénie aux critiques le droit de ne pas être d'accord avec les politiques menées.
Mais d'un autre coté, à coté de la démarche méprisante de Cambadelis et Sapin (méprisante mais logique, vu l'attrait du PS pour les thèses rousseauistes), quelle erreur de casting à la tête de l'UMP ! Bravo Sarkozy ! Victimiser Najat Belkacem, quelle bonne idée !
Les militants du parti de "droite" n'ont-ils pas compris qu'en choisissant Nicolas Sarkozy, ils offraient le meilleur argument possible au Parti Socialiste et que jamais la gauche au pouvoir ne ferait d'analyse de fond de ce que l'opposition aurait éventuellement à lui dire ?
Le plus comique est que Christiane Taubira et Najat Belkacem ne sont même pas d'accord entre elles sur la question du racisme et de la lutte anti racisme. L’indépendantiste guyanaise et garde des sceaux Christiane Taubira a-t-elle demandé à Najat Belkacem de s'expliquer sur ses propos révisionnistes sur la traite négrière (1) ?
Cette polémique sur la nature des propos à tenir quand on parle de Christiane Taubira et de Najat Belkacem montre en tout cas que face à la prise en otage par le Parti Socialiste de la lutte anti racisme, il est vraiment temps qu'une option alternative émerge. La fin des tentatives de discrimination positive et des politiques implicites de quotas, par exemple. Après tout, comme l'a affirmé Marie-Ségolène Royal, si Najat Belkacem est la où elle est, c'est bien parce qu'elle ne s'appelle pas Claudine Dupont, non (2) ?
(1) lire Najat Belkacem chahutée sur l'esclavage sur Lyon Capitale
(2) Le Nouvel Obs Si Najat Vallaud-Belkacem s'appelait "Claudine Dupont"... 13 aout 2012
LPL - Le Parisien Libéral