Carla Bruni enceinte de Nicolas ? Une gestation d’état

par Omnibuzz
jeudi 13 août 2009

Il fallait bien que ça arrive un jour. Et ce jour sera en 2011. 24 mois de gestation ! Peut-être moins si l’enfant naît en janvier. Cela serait préférable car en 2012 il y a élections et Nicolas n’a pas que ça à faire, des enfants. 
 
C’est un beau roman, c’est une belle histoire. Soyez attentif, ce roman commence aujourd’hui. C’est assez passionnant car nous sommes en train d’assister à l’élaboration d’une de ces histoires typiques qui font rêver dans les chaumières et remporter les élections. Aujourd’hui on appelle ça du storytelling
 
D’ici 2011, il coulera beaucoup d’eau sale sous les ponts et aussi beaucoup de PME, voire de bielles, mais, foi d’Omnibuzz, je vous le dis, si tout se déroule comme prévu notre président sera encore père d’un probable garçon (je me fie à la loi des séries qui, comme chacun sait, n’est pas une loi). Il sera alors âgé de 56 ans (rectifiez si je me trompe) et sa dame portera avec allure ses 44 printemps. Bref, la fleur de l’âge. 
 
La maternité de Carla est connue depuis février 2008. A l’époque, la communication de l’Elysée jetait un hameçon pour voir si par hasard ça morderait. «  Carla Bruni-Sarkozy enceinte ? » avait alors titré Agoravox, reprenant l’essentiel des rumeurs brodées par la presse (hum hum) pipole. L’info avait été ensuite reprise, sérieusement (hi hi), par l’excellent (si, si) Jean-Marc Morandini. C’est vous dire. 
 
En juillet 2008, le site Cpolitic reprenait une photo qui figurait alors sur le Daily Mail et le Telegraph (elle illustre cet article).Ces deux tabloïds britanniques qui n’aiment tellement pas le couple présidentiel qu’ils sont prêt à dire la vérité sur lui (c’est dire) se demandait si, déjà, Carla était prégnante
 
A l’évidence, ce n’était pas le moment. Ou alors Carla porte ce bébé depuis au moins 13 ou 14 mois et chacun sait que ce n’est pas possible de rester aussi longtemps dans le ventre de sa maman. Et puis, en 2008, franchement, un marmot, stratégiquement...
 
Mais en 2011, c’est différent. D’où la titraille de Voici aujourd’hui : « RUMEUR Carla Bruni et Nicolas Sarkozy parents en 2011 ? ». De deux choses l’une : ou c’est une info ou, comme le souligne le magazine en CAPITALES, c’est du pipo.
 
En réalité c’est autre chose. Parce qu’un titre suppposé informatif qui annonce d’entrée que ce n’est pas une info, c’est... comment dire, bizarre. Vous avez dit bizarre. 
 
Bref, c’est du buzz. Le buzz, chers internautes, commence ici. Je pense que certains d’entre vous ont suffisamment rien à faire pour créer une cellule de veille de ce buzz dont l’audience va tellement grossir qu’il va nous boucher complètement la vue d’ici peu et nous faire oublier les terribles complots judéo-plouto-bolcho-maçonniques dont heureusement, sur Agoravox, nous ne sommes pas dupes (mais au fait, si cette histoire était un complot ? J’ai failli ne pas y penser...).
 
Voilà l’histoire. Ou plutôt son embryon : « La rumeur court depuis quelques semaines maintenant, écrit Voici. Le couple présidentiel aurait décidé de garder la carte de la grossesse surprise sous le coude pour s’assurer un capital sympathie lors de la prochaine campagne pour l’élection présidentielle, prévue, comme chacun le sait, en 2012 ». La carte de la grossesse surprise ressemble fort à la carte électorale.
 
Bon, au moins, Voici ne nous la fait pas dans le rose bonbon. Même eux le disent, que c’est pour les élections. Le choix dans la date n’est pas fortuit. Mais l’important c’est pourquoi le couple envisagerait, peut-être, maybe, au conditionnel, de fabriquer un gniard.
 
C’est de ça qu’il s’agit. Ni plus ni moins. Fa-Bri-Quer : Carla et Nicolas « auraient été confortés dans leur idée par l’incroyable élan de sympathie des Français pour le président après son fameux malaise ». Bienvenue à l’enfant de l’amour et du hasard ! 
 
On n’en sait pas plus que ça : « Simple bruit de couloir ? Politique fiction ? Vraie révélation ?  », se demande en effet Voici qui conclue par un lucide et gonflé (je plaisante, prenez pas toujours tout au pied de la lettre) : « en même temps, on a vu des manœuvres politiques un peu plus subtiles que ça… ». 
 
Oui, mais en même temps, comme disait ma grand-mère, « plus c’est gros plus ça passe  ».

Lire l'article complet, et les commentaires