Catalogne - message du roi d’Espagne (fiction)

par Stratediplo
jeudi 26 octobre 2017

Chers Concitoyens,
 
Ce 26 octobre à 17h15 la présidente du parlement de la communauté autonome de Catalogne a proclamé l'indépendance d'une République de Catalogne.
 
Conformément à l'article 62 de la constitution j'ai pris le commandement des forces armées, qui d'après l'article 8 ont pour mission de défendre l'intégrité territoriale et l'ordre constitutionnel. A 17h45 les premiers éléments du 4° Régiment d'Infanterie Parachutiste se sont posés sur le parc de la Citadelle de Barcelone. A 18h00 le 1er Bataillon avait déjà bloqué toutes les issues du parlement catalan, tandis que le 2° Bataillon le couvrait face aux Mossos d'Esquadra sur la périphérie du parc. Après avoir débarqué à partir de 18h30 le 1er Bataillon du 5° Régiment d'Infanterie sur l'esplanade, le 5° Bataillon d'Hélicoptères de Transport a transféré à Madrid les membres du parlement de Catalogne, y compris le président et le vice-président du gouvernement catalan.
 
J'ai recommandé au gouvernement national de ne pas demander samedi au sénat l'autorisation, conformément à l'article 155 de la constitution, d'intimer à la Généralité de Catalogne de remplir ses obligations, mais de demander dès demain au congrès de déclarer l'état de siège en Catalogne comme prévu par l'article 116, avec suspension de l'article 17 sur tout le territoire de la communauté autonome comme le permet l'article 32 de la loi organique 4/1981. Toutes les fonctions de la Généralité de Catalogne seront transférées à l'autorité militaire, qui disposera de la division Castillejos renforcée de la brigade Aragon ; ces éléments sont déjà à Saragosse et seront à Barcelone demain. Le congrès déterminera la semaine prochaine les délits qui rélèveront de la juridiction militaire.
 
Chers Concitoyens,
 
Il n'est plus nécessaire de convoquer des élections anticipées en Catalogne car les autonomies de la constitution de 1978 ayant montré leurs dangers, j'appelle à l'élaboration d'une nouvelle constitution plus solide. La survie de notre pays vieux de plus de cinq siècles ne saurait dépendre d'un contrat social de moins de quarante ans.
 
Vive l'Espagne !
 
Felipe VI.

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