Ce mercredi 9 novembre, la presse a les joues rouges

par sleeping-zombie
mercredi 9 novembre 2016

Et voilà, Trump a gagné. Et pas d'un cheveux.

Tout d'abord je préviens : je ne suis pas Américain. De ce fait, la politique intérieure américaine ne me concerne pas. Sur la politique extérieure, l'histoire a montré qu'il n'y a probablement pas de différence entre le parti Républicain et le parti Démocrate. Finalement, cette élection ne me concerne que peu.

(Alors pourquoi suis-je de bonne humeur ?)

A mes yeux, cette élection a été beaucoup trop médiatisée. Avec un choix éditorial assez flagrant : Clinton est la candidate "respectable", et Trump symbolise le FN.

(Je ne suis pas pro-FN, pourquoi suis-je de bonne humeur ?)

En France toujours, presque tous les média, si ce n'est tous, ont pris ouvertement parti pour Clinton. Sans aucune forme d'analyse politique, juste des commentaires people : Clinton est déjà dans la place, candidate "naturelle", Trump "dérape", "dérape encore" et "dérape toujours".
La presse française a ainsi prouvé, une fois de plus, sa totale partialité et son réel parti-pris. Ca n'a rien de surprenant si on considère que les journalistes sont des êtres humains, et que les êtres humains ont des avis. La seule différence entre l'élection américaine et les élections françaises, c'est qu'ici, ils se sont sentis le droit de lâcher la prétendue "neutralité journalistique", et quand on tombe le masque, on montre son visage.

Et quel visage la presse a-t-elle montré ? Celui d'une caste incluse dans le "système", aveugle au mouvement de rejet dont elle est la cible. Massivement financée par de l'argent public, incapable de penser à la moindre alternative, ni de formuler une critique qui porte sur la machine plutôt que sur l'opérateur du moment.

C'est la presse qui critique aveuglément Dieudonné.
C'est la presse qui n'a rien compris au M2S en Italie, à Siriza en Grèce, à l'effondrement des partis historiques en Espagne. Celle-là même qui appelle encore le PS "la gauche".
A mes yeux, les résultats de ce matin sont avant tout une gigantesque claque dans la gueule de la presse française.

Voilà pourquoi je suis de bonne humeur aujourd'hui.

Bonjour chez vous :)


Lire l'article complet, et les commentaires