Ce pouvoir qui ne cesse, honteusement, de se ridiculiser

Ce fut ensuite la magnifique symphonie des loups qui hurlaient à la chasse à l’homme, le chœur des vierges qui se scandalisaient de l’attaque ad hominem, les roucoulades balakaniennens dans cette autre aventure indéfendable du Prince Jean et de toute cette cour qui jouait à qui serait l’empereur des lèche-culs, cour basse à nouveau bafouée et humiliée par le père du népotisé qui dans un faux off à des journalistes convoqués et obéissants reconnaissait une erreur dans le soutien sans faille à cette affaire dite de l’EPAD.

 

Malgré ces deux affronts, malgré ces blessures béantes dans leur orgueil, malgré ces claques honteuse, les bons soldat, comme en 14 sont à nouveau sortis des tranchées avec autant d’arguments fallacieux, de ces arguments de patrons voraces et prédateurs cooptés pour défendre à nouveau avec des voix de stentor, ne lâchant pas un pouce de terrain, la marquise la plus ridicule de toute niant comme une menteuse professionnelle le cumul de rémunération du sieur Proglio, parlant d’indemnités à la place de salaire, sans honte et sans aucun courage montrant et démontrant à notre pauvre peuple un exemple désastreux au lieu d’en être comme le furent certains homme d’Etat probe et reconnaissant leurs erreurs, pour défendre donc cet indéfendable prime au Fouquet’s pour un poste sans travail à 450 000 €. L’argent corrompt tout. Et le pouvoir ce qui reste.

 

Le Governator, sans doute par sondage interposé, sondages que ces députés de l’Union of Money Profit défenseurs de la transparence et d’une République irréprochables refusent pour la seconde fois avec un acharnement de voyous coupables de voir inclus dans la commission parlementaire, s’aperçoit que les dégâts collatéraux commencent à faire un trou béant dans son électorat a expressément demandé au rapace Proglio de renoncer à ses indignes indemnités de Véolia. Le Monde : A la demande du président de la République, le PDG d’EDF, Henri Proglio, a renoncé aux 450 000 euros de salaire annuel qu’il devait toucher en tant que président du conseil d’administration de Veolia Environnement, le géant de l’environnement qu’il dirigeait avant de rejoindre le groupe public d’électricité.

 

Ce renoncement ne résout ni la double casquette avec conflit d’intérêts à la clé, ni les 45 % d’augmentation par rapport à Gardonneix.

 

Y aura-t-il assez de trous de souris et assez nombreux pour que toute la garde prétorienne aille y cacher sa honte ? Que peuvent penser d’eux-mêmes et du chef qui les a propulsé dans un piège pour les y abandonner pour se sauvegarder en lâche consommé qu’il est, ces Lagarde, Woerth, Estrosi, Bertrand, Fillon, Lefebvre ou Copé ? Et que peuvent penser d’eux leur conjoint, leurs enfants ? Pensent-ils à la présidence de la République le matin dans la glace ou détournent-ils le regard de leur visage trop honteux et baissant les yeux ? A mon avis ils sont d’un pays où ni la honte, ni le remords, ni le regret, ni la vérité n’ont cour. Demain ils péroreront à nouveau tout frais comme des gardons devant une presse qui se précipitera d’oublier ces trois épisodes plutôt que de les leur servir en plat d’apéritif à chacune de leur nouvelle intervention. Et ces clowns honteux vont à nouveau donner des leçons à l’opposition et à la terre entière.

 

Croyez moi, parfois on a envie de laisser des traces de doigts sur les fesses qui leur servent de joues comme dirait e grand Cyrano.

 

J’ai honte et mal à notre pauvre France en déliquescence totale.

 

Ci-dessous une vidéo du cumulard Copé (maire, député, président de groupe, cacique de l’UMP et avocat à rémunération garantie de 200 000 €) afin que personne n’oublie ce qu’il est : un homme politique complice et content de l’être, un homme bafoué dans sa défense impossible d’une cause honteuse par le chef de son parti, un homme politique que ni la honte, ni le remord n’atteignent jamais et qui se flatte de ne pas avoir la langue de bois, un homme que l’on aimerait ne plus voir en politique. Cette vidéo est son épitaphe.