Ces médecins qui ne savent plus communiquer...

par rosemar
vendredi 21 octobre 2016

De plus en plus, les médecins deviennent des techniciens, oubliant un aspect essentiel de leur métier : la communication...

Ils ne prennent plus le temps, de dialoguer, de prévenir... et pourtant, la prévention devrait faire partie aussi de leur compétence...

Sûrs et imbus de leurs connaissances, ils imposent aux patients une forme de domination et de supériorité, si bien qu'ils perdent le contact avec les malades.

Informer, c'est, pourtant, essentiel pour un médecin... or, souvent, les docteurs refusent de voir et d'évoquer les effets secondaires des médicaments, ils les occultent, refusent d'en parler...

Le patient est parfois obligé de poser de nombreuses questions et les réponses sont très évasives, incomplètes.

En cas d'opération, un médecin devrait informer son patient d'une possibilité de choc post-opératoire, afin que le patient ne se retrouve pas affolé par ce qui lui arrive.

Certains chirurgiens vivent dans une bulle, on a l'impression de ne pas pouvoir entrer en contact avec eux : ils se contentent de dire qu'une opération s'est bien déroulée, mais refusent d'évoquer les suites et les conséquences ultérieures. 

Ainsi, non informé, le patient se retrouve bien démuni face à ses propres difficultés.

Les médecins seraient-ils devenus des robots ? En fait, dès que l'on entre dans leur cabinet, que nous demandent-ils en priorité ?

Ils ne nous interrogent même pas sur notre état de santé mais réclament notre carte vitale.

Les médecins ne seraient-ils plus des humanistes ? On leur enseigne la technique, la prescription de médicaments, les pathologies et leurs origines. Mais ils ne savent plus écouter, comprendre, être en empathie avec leurs patients.

C'est vrai : les médecins sont aptes à expliquer, avec un schéma, toutes sortes de pathologies : certains n'hésitent pas à se livrer à des exposés très techniques devant leurs patients, mais ils ne tiennent pas compte de leurs souffrances.

Certains n'hésitent pas à faire des cours de médecine, en pleine consultation : ils exposent leurs savoirs techniques, longuement, sans écouter les demandes des patients...

Souvent, d'ailleurs, le patient est réduit au silence : il est malvenu de poser trop de questions, une perte de temps pour certains médecins.

Un livre intitulé Les brutes en blanc vient de paraître : le titre en dit long sur la suffisance de certains médecins, leur outrecuidance, parfois leur mépris du malade... Et c'est un médecin qui en est l'auteur : le docteur Martin Winckler...

Il fustige "les futurs membres d'une classe privilégiée, pour la plupart impatients de faire partie de l'élite sociale."

"On attend d'un médecin qu'il écoute, rassure, explique, s'efforce de guérir parfois, soulager souvent, consoler toujours. On attend d'un médecin qu'il soigne", écrit le Dr Martin Winckler.

Mais, souvent, les médecins apparaissent lointains, inaccessibles. Il est vrai que leurs études sont longues, difficiles, et qu'une fois leur diplôme obtenu, ils aspirent à une vie plus confortable et plus facile.

Pourtant, la relation avec le patient est essentielle, elle fait partie des soins, et elle participe, aussi, à la guérision et au bien-être du malade.

Dans tous les cas, il est inadmissible qu'un médecin, même s'il est fatigué, maltraite ses patients. Et, parfois, on peut parler d'une véritable maltraitance.

 

Un rappel : le serment d'Hippocrate 

https://www.conseil-national.medecin.fr/le-serment-d-hippocrate-1311

 

http://www.lepoint.fr/editos-du-point/anne-jeanblanc/les-medecins-sont-ils-des-brutes-05-10-2016-2073690_57.php

 

http://www.lepoint.fr/societe/la-double-vie-de-baptiste-beaulieu-11-10-2016-2075101_23.php

 

Le blog :

http://rosemar.over-blog.com/2016/10/ces-medecins-qui-ne-savent-plus-communiquer.html

 


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