Ceux qui regardent le doigt de Zemmour et ceux qui regardent les harceleurs...

par Beauceron
lundi 29 novembre 2021

Sacré Eric ! Enfin un candidat à la présidentielle d'une nature franche, directe, sans langue de bois et qui a le mérite de ne pas se laisser embêter. En visite à Marseille, ville où les listes nationalistes font des scores très honorables, il a enduré le harcèlement des milices antifas dès son arrivée à la gare Saint-Charles.

Il parait pourtant que chacun est libre de circuler où bon lui semble au pays des droits de l'homme, et que les opinions contradictoires doivent être tolérées par tous. Mais comme pour Jean-Marie il y a trente ans, les discours à base d'ordre public, d'immigration contrôlée, de refus des extrémismes religieux et de retour à l'état de droit sont inacceptables pour une poignée de citoyens issus de l'ultra-gauche et des sectes pseudo-humanistes.

Le séjour marseillais du futur présidentiable a donc été très chahuté ; même le restaurant où il a déjeuné en gardera des séquelles :

Les éboueurs et les employés de la voirie, ainsi que ceux du restaurant, devront retaper les lieux, nettoyer et remettre en état. Ce dont se fichent les miliciens antifas , peu soucieux du sort des petits travailleurs, qui d'ailleurs ne votent plus à gauche depuis belle lurette. 

Des vidéos circulent où Zemmour se fait huer, menacer de sévices sexuels, par des individus cagoulés (quartier du panier) :

On appréciera le sens du dialogue de ses contradicteurs, et les forces de l'ordre omniprésentes. Qu'à donc fait monsieur Z. pour mériter un tel traitement ? On peut craindre le pire pour son meeting au Zénith de Paris dimanche 5 décembre. Au fait, si des opposants à son adversaire Mélenchon allaient lui jeter des oeufs pendant son meeting à La Défense le même jour, quelles seraient les réactions médiatiques ? Hurlerait-on au "fascisme" ? Des groupes droitistes seraient à nouveau dissous comme "génération identitaire" ? Deux poids, deux mesures au pays des bisounours.

Donc, c'est le départ de Zemmour qui a retenu l'attention des journalistes. Un échange de doigt d'honneur avec une militante (?), à qui il a rendu la politesse. Inadmisible, immature, indigne d'un politicien pour une partie de la presse. Un comportement violent et irresponsable. Une attitude qui discrédite le candidat. C'est à voir...

Comme le dit un célèbre dicton, il y a les imbéciles qui regardent le doigt, et les autres qui regardent à qui il s'adresse. En l'occurence, ni à la lune ou au plafond de son véhicule, mais à une hystérique qui ne supporte pas la contradiction. Une dame bornée et sectaire, qui se pense humaniste mais rêve d'enfermer les électeurs de Zemmour dans un goulag. Remarquons l'absence de musulmans barbus, d'imams et de femmes voilées parmi ses assaillants : c'est la France traditionnelle des permanents syndicaux, des étudiants aisés et des rentiers qui s'en prend à Eric. Nous pouvons parier que ces gugusses endoctrinés par des contre-valeurs ne résident pas dans les quartiers nords de Marseille, mais dans des secteurs calmes et préservés d'où ils peuvent pratiquer leur loisir, le militantisme anti-fasciste, en toute quiétude.

Faire un doigt d'honneur n'est certes pas gratifiant, mais ce geste d'humeur est compréhensible après une journée de harcèlement moral. Ce n'est pas pire que le "cass'toi pauv'con" d'un président en exercice, ou les SMS idiots d'un autre. Et que dire du doigt d'honneur fait aux électeurs qui ont dit "non" au réferendum sur l'Europe de 2005 ? Ou de celui des irresponsables qui ont démoli la société française depuis un demi-siècle ? Zemmour manque peut-être de pratiques, mais il a le mérité de la franchise.

Pour autant, votre narrateur n'est pas pro-Z plus que cela. Je ne partage pas l'ensemble de ses analyses (prénoms des enfants, immigration entièrement assimilée à l'islamisme, retraite repoussée et smic bloqué), mais il a le droit de circuler librement et de militer. Si on écoutait l'ultra-gauche, tout ce qui est a droite du PS et de LGBT devrait être censuré ; sauf que la France n'est pas la RDA de 1980. Chacun a le droit de faire de la politique et de formuler des propositions : après, c'est le peuple qui tranchera aux élections. Un peuple qui d'ailleurs vote peu pour l'ultra-gauche aux scores dérisoires.

La campagne pour l'élection présidentielle s'annonce houleuse et risque de finir le doigt dans la farine. Le sectarisme d'une partie de la population incapable de dialoguer est un véritable problème. Nous aurons une pensée pour les riverains du XIXème arrondissement de Paris, condamnés au confinement dimanche prochain non à cause du meeting de Zemmour, mais de l'activisme des miliciens gauchistes. Planquez vos bagnoles et vos poubelles ! Mon petit doigt me dit que les services de la voirie auront du boulot le lendemain du 5 décembre...

 


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