Colonisation générale

par Gasty
mercredi 2 octobre 2013

Le passé c’est le passé ! Mais il serait une grande erreur que les générations futures ignorent ce passé. Il en va de tous les avenirs d’évolutions des peuples, de leurs apprentissages à s’éduquer et à ne plus recommencer les mêmes erreurs. Enfin ! Normalement car si les erreurs commises auquelle nous devrions porter le plus d’attention sont constamment ignorées, nous n’aurons plus d’excuses, nous serons condamnables et sans circonstances atténuante. (Même si on dormait passivement dans son quotidien !...)

Contrairement à nous qui avons une relative sécurité, les hommes préhistoriques eux, vivaient au cœur d’un milieu naturel hostile et se préoccupaient avant toute chose de leurs survies. Leurs expériences ou observations environnementale étaient transmise à la communauté afin qu’elle ne disparaisse en voulant (par exemple) caresser obstinément la tête d'un cobra sans l’avoir au préalable charmé à l’aide d’une flûte :-) (prémices de la manipulation). Ces braves préhistoriques ont même su nous transmettre grâce à la génétique (innée) leurs premières rencontres avec des créatures étranges. Ainsi les araignées autrement plus dangereuses à leur époque a fini par se cristalliser de génération en génération dans l’inconscient collectif pour aboutir parfois à des phobies incompréhensible dans notre monde actuel. Mais le culturel (acquis) a détrôné le génétique (c’est probablement l’une de nos évolutions). Ce qui pouvait s’étendre sur des dizaines de millénaires s’étend maintenant en siècles et peut véhiculer des informations qui ne sont pas des anachronismes mais plutôt des manipulations des esprits transmis par des personnes symboliques (parents, instituteurs, institutions, religions...). Présentement, l’imprégnation culturelle se fait avec ou le soutien d’outils comme le cinéma, la télé, la presse qui entre les mains de certains sont des outils dangereux de manipulations. Un outil technique communautaire incontournable de la société depuis environ un siècle.

Nous sommes liés à l’influence de cette société depuis l’enfance et durant sa vie d’adultes, l’influence du plus grand nombre, la majorité normalisée imprégnée de son environnement dominant. Individuellement nous pouvons nous en révolter ou s’en satisfaire avec détermination ou zèle dans les deux cas. Ou alors ! Choisir ce qui est le plus sécurisant, le confort de cette empreinte identitaire.

Mais qui façonne cette majorité qui forme l’empreinte identitaire du plus grand nombre ? Ce culturel qui dès le plus jeune âge s’apprend à l’école ou par des appartenances familiales, religieuses ou milieux sociaux, politiques issue du même chaudron ?

Ainsi, combien sommes-nous majoritairement pour et minoritairement contre et pour ou contre quoi ?

L’individu ne devrait-il pas apprendre à penser en son âme et conscience avec la plus grande prudence sur son propre culturel afin d'éviter ses inhibitions à s’empêcher de penser. Mais encore faudra-t-il en accepter cette anormalité, puisque en face il y a l’autorité bienveillante ayant la gestion courante de la normalité et non de l'inverse.

En quelque sorte, y a-t-il une majorité compréhensive capable d’accepter le risque d’un trouble profond dans son esprit susceptible de le déranger et de le culpabiliser dans son culturel acquis. L’opinion majoritaire étant admise comme démocratique et de référence normale. Une opinion minoritaire est suspecte et anti.

 C’est une éducation de la supériorité. « Croissez et multipliez, emplissez la terre et soumettez là » (Genèse 1, 28)

L’éducation qui fut rendu obligatoire et gratuit par Jules Ferry et qui lui-même a été marqué par l’empreinte de son temps défendait l’idée que la colonisation était un bienfait des civilisations supérieurs. « Il y a pour les races supérieur un droit, parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont le droit de civiliser les races inférieur ». Alors que ce ne fut jamais rien d’autre qu’une supériorité économique, financière et technique qui ne s’est jamais embarrassée du bien être de l’humanité. Un rapport de force supérieur serait-il donc un droit supérieur ?

Et ne faut-il pas être sincèrement imprégné pour ne croire sans sourciller que les versions officielles ?

Avec une propagande adaptée il est possible d’endormir le grand cerveau des peuples souverains et pourtant éduqué.

Par rapport à un système colonial, un citoyen de métropole a des normes admises différentes du colon, notamment sur les droits et statuts juridiques accordés au colonisé et que le colon accepte d'insérer dans sa morale puisqu'il est un bienfaiteur et un civilisateur. Son but, l’exploitation de la matière première, de la main d’œuvre ou de la position stratégique au profit de sa métropole ou pour lui-même. Rarement pour un développement réel ou une liberté prétendue des colonisés.

Aujourd‘hui nous sommes dans une colonisation mondiale de tous les pays par des groupes financiers, les nouveaux colons. On retrouve les mêmes ingrédients de colonisation, différence de traitement entre riche et pauvre en matière de droits. Ils sont bafoués, les avancées et acquis sociaux remis en causes pour l’accroissement du profil des multinationales au détriment du bien être général. L’impérialisme du riche, la domination financière et la doctrine ultra libéral (colonialisme) vers l’assujettissement du pauvre et de sa dépendance. Le citoyen quelle que soit sa nationalité est le milieu naturel où évoluent les groupes financiers se préoccupant de leurs profits. S’ils ne veulent pas disparaitre, il faut interdire qu’il puisse y avoir de par le monde des gouvernements non alignés capable de freiner l’accroissement colonisateur mondial.

C’est une priorité, elle passe par la suppression soit des personnes susceptibles d’une grande influence ou la destruction des pays non alignés au nom de toutes les bonnes intentions humanitaires. Avec pour slogan, la chasse au terrorisme internationale et à la dictature. Et s’il n’y a pas dictature, ce sera quand même un non aligné « minoritaire » dérangeant, il sera calomnié et condamné. Si c’est une dictature non partagé avec les organisations colonisatrice membre du partage du monde, la stabilité n’est pas certaine mais le profit de l’armement sera engagé quel qu’il soit. L’Arabie saoudite est une dictature reconnue comme une bonne dictature… mais la Syrie non. Avant de commencer toute intervention, une anesthésie de l’opinion (majoritaire) s’impose avec des outils de propagande massive bien réels pour aligner tout le monde.

Si certains n’ont jamais eu ni dieu ni maitre, la majorité n’aurait-elle plus ni droite ni gauche ou d’hémisphère droit ou gauche de disponible. Notre pays n’ayant plus de souveraineté à opposer, l’impérialisme s'essuie sur nos paillassons.

 

Gasty


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