Comme un doigt d’honneur à la Terre entière !

par gruni
mardi 2 novembre 2021

Le Giec, avec ses anticipations catastrophiques sur le climat, porte une lourde responsabilité dans la montée en puissance d'un nouveau mal du siècle qui n'est plus le mal de dos ni même un virus sournois, mais l'éco-anxiété. Contrairement au Covid19, l'éco-anxiété qui n'est pas encore reconnue comme une maladie par l'OMS est une détresse psychologique qui touche surtout les plus jeunes qui vivent très mal la peur de grands cataclysmes annoncés par les scientifiques du monde entier. Les anciens seraient-ils dans le déni par rapport au changement climatique, ou simplement parfaitement conscients qu'ils ne seront plus là en 2050 (voire avant), donc indifférents au destin des survivants de la planète. Allons, ne noyons pas précipitamment les vieux dans un océan pollué, tous ne sont pas des boomers débranchés et préoccupés uniquement par leur petite personne aux articulations arthrosées. 

La “Conference of parties 26" serait déjà vouée à l'échec, les géants pollueurs ne se déplaceront même pas pour faire des promesses que personne n'avait d'ailleurs vraiment l'intention de tenir. Et ce n'est pas l'inquiétude des Inuit ou de Greta Thunberg qui les empêchera de dormir. La jeune Suédoise aura beau dire : 

“As citizens across the planet, we urge you to face up to the climate emergency. Not next year. Not next month. Now” ("En tant que citoyens de toute la planète, nous vous exhortons à faire face à l'urgence climatique. Pas l'année prochaine. Pas le mois prochain. Maintenant").

Ce qui ne fera pas frémir d'un millimètre les oreilles de Recep Tayyip Erdoğan, Poutine, Jair Bolsonaro ou Xi Jinping qui seront absents à Glasgow. Comme un doigt d'honneur à la Terre entière, même si les autres chefs d'Etats présents en Ecosse ne changeront rien avec des blabla et de bonnes résolutions vite oubliées. Il est vrai que tous ces grands décideurs de l'avenir du monde ont une vision différente des énergies carbonées, pour certains c'est un bienfait économique, alors que d'autres doivent supporter les méfaits de la dépendance énergétique. Les intérêts ne sont donc pas les mêmes.

À propos de Greta Thunberg, détestée ou adulée, la jeune Suédoise n'est qu'un exemple parmi les victimes de l'éco-anxiété ou solastalgie qui frappe la jeunesse. Selon "France 24" elle a "arrêté de jouer au piano, de parler et de manger, sombrant dans la dépression, profondément affectée par le sort des ours polaires victimes de la fonte des glaciers". D'autres et pas seulement des jeunes, puisque "85 % des Français se disent inquiets du réchauffement climatique. Un taux qui s’élève à 93 % chez les 18-24 ans" vont jusqu'à culpabiliser d'avoir fait des enfants ou hésitent à fonder une famille par peur de les voir plonger dans l'enfer des méga-feux et autres calamités effrayantes qui nous sont promises. 

Tous ces jeunes, poussés par les ONG dédiées à la défense de l'environnement, qui défilent dans les rues des villes du monde entier possèdent une certaine ressemblance idéologique avec les hippies dont la devise était "faites l'amour mais pas la guerre !". Des jeunes aux cheveux longs parfois aux idées courtes qui croyaient aux vertus d'une vie naturelle, de l'herbe et de la révolution en musique. Sauf que les temps changent, le climat aussi, les jeunes d'aujourd'hui sauront-ils vraiment vivre autrement que papa et maman ?

Donc, tant de gens en France seraient éco-anxieux face à cette fin du monde qui semblerait inévitable en... 2500, pourtant actuellement seulement entre 8 et 10% des électeurs envisagent de voter pour le candidat écologiste à la présidentielle de 2022, voilà qui devrait faire réfléchir les verts à des solutions plus populaires que parisiennes.

 


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