Comparaison n’est pas raison

par Sylvain Reboul
mercredi 19 mars 2014

Il semble que les comparaisons avec la poltique hitlérienne de l'Anschluss soient en passe, dans l'affaire de la Crimée, de devenir des motifs d'aveuglement destinée à favoriser une entreprise concertée de désinformation de la part des pays occidentaux.

Si Poutine est un dictateur que personne en Occident, remarquons le, ne veut voir renversé ou avec lequel personne ne refuse de collaborer, cela ne doit pas nous faire oublier :

1) que la Crimée a été donnée à l'Ukraine sans consultation de la population, par une autre dictateur, plus dangereux encore à l'époque pour la paix mondiale, que Poutine aujourd'hui.

2) que la population de Crimée a voté à une majorité que personne ne conteste pour le retour de leur région dans la Russie historique.

3) qu'une annexion de territoire ne signifie en rien une occupation illégale dès lors que la population la demande, au nom du droit supérieur d'auto détermination des populations, reconnu pas l'ONU

4) qu'un tel droit aurait dû, en l’occurrence, être mis en œuvre par les instances internationales garantes de la sincérité du vote. Ce que les puissances occidentales ont refusé de faire, alors qu'elles l'ont fait au Kosovo et au Soudan du sud..

Il ne faudrait pas oublier que l'UE et les USA ont joué depuis de début avec le feu en prétendant imposer, sans concertation avec la Russie, un accord avec l'Ukraine mettant en cause la sécurité de ces deux pays et la stabilité en Europe. Les puissances occidentales ont donc fait le jeu de Poutine vis-à-vis de la population Russe, y compris en Crimée et en Ukraine. elles ne peuvent maintenant qu'avaliser le fait accompli derrière l'écran de fumée d'un discours fumeux..


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