Coronavirus : la continuité du crime

par Jean-Paul Foscarvel
samedi 20 juin 2020

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Avant, pendant, et après la crise, le geste criminel du gouvernement est le même.

Avant la crise, le but était de détruire les services de santé, comme par ailleurs le but était, et est toujours, de détruire l'ensemble des services publics de la république pour les remplacer par des officines privées dont le but est uniquement l'optimisation de leurs taux de profit.

Le gouvernement Macron a réussi, et les conséquences sont visibles aujourd'hui.

Pendant la crise du grand confinement, les hôpitaux manquaient de tout, la population n'était pas renseignée, les masques et les tests n'étaient pas au rendez-vous.

à ce moment, la panique pour leur propre survie a conduit l'élite libérale à figer le pays, car leur vies étaient directement menacées. Il y a eu panique des élites, ce fut la débâcle devant le coronavirus.

Les mesures de protection de leurs propres personnes ayant été prise, leurs vies n'étant plus menacées grâce aux barrières sanitaires et surtout sociales, l'enjeu principal revenait, à savoir sauver le patrimoine de la grande bourgeoisie.

Après la débâcle en quarante, ils ont choisi Pétain, l'alliance avec les nazis et le sacrifice des juifs qui évitait la destruction de leurs biens. Aujourd'hui ils ont choisi un déconfinement généralisé, l'abolition du télétravail et le retour des travailleurs au turbin, coûte ce que cela coûte en vies humaines. Quant aux protestations légitimes des soignants trahis et épuisés, la seule réponse est la matraque ou les gaz, afin de poursuivre le sabotage prévu.

Car le retour forcé des élèves, pour une période de quinze jours pendant laquelle ils n'apprendront rien, a bien ce but : "libérer" les parents des contraintes qui les empêchent d'aller travailler, et de les envoyer à poste, dans des conditions de travail et de transport qui ne leur assure pas la sécurité sanitaire.

Autrement dit, nous risquons une nouvelle vague du fait de l'incompétence, ou plutôt de la malhonnêteté criminelle du gouvernement dont le seul but est de préserver ceux qui nous ont donné l'ordre de l'élire.

Après la crise, une vague nouvelle est plus ou moins envisagée en octobre-novembre.

 Si elle a lieu, ils ne nous confineront pas, mais nous ordonneront d'aller travailler sans rechigner, sans autre protection que des masques qui ne font que cacher le rire sinistre qu'ils nous inspirent. Les morts s'accumuleront, mais ils ne dévieront pas d'un millimètre de leur politique criminelle, car telle est leur nature.

 

Comme sous l'occupation1, c'est un choix délibéré, et non une mesure "malgré nous", de sacrifier la vie des êtres humains qui doivent travailler pour protéger les biens d'autres êtres humains infiniment plus puissants, qui eux ont en main le pouvoir.

L'histoire se répète, mais en caricature tragique.

Entre la valeur des êtres et celle des comptes en banque, ils ont choisi. Il est important d'être conscient que nos morts serviront la préservation de leurs biens mobiliers et immobiliers.

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1 : voir le documentaire de Chabrol « L’œil de Vichy ». C’est édifiant. Rien n’a changé du côté des médias, toujours fidèle au pouvoir en place, quitte à se retourner dès que le vent tourne.

 


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