COVID 19 : ce que révèlent les chiffres officiels
par beo111
mardi 28 mars 2023
Ce livre est gros et gras — 472 pages —, et il sent le papier recyclé. Sa lecture est douloureuse, désagréable. Déjà parce qu'il y a trop de chiffres. Certes il s'agit de statistiques, donc ces chiffres sont ordonnés, groupés, affichés graphiquement pour faciliter la compréhension. Mais cela reste des chiffres. Moi je voulais lire des lettres.
Et que disent-ils ces chiffres. Eh bien c'est insupportable à lire. On a été pris pour des dindons, mais à un point qui dépasse toute imagination. Je ne sais pas comment les Français vont pouvoir se regarder dans une glace après ça. Être bêtes et crédules à ce point, nous méritons à peine de vivre. Essayons de mettre des mots là dessus.
Peut-être que dans cinquante ans, il y aura des statues à la gloire de Pierre Chaillot, dans les squares où joueront les enfants. Qu'aura-t-il fait pour cela ? Il nous aura aidé à passer de l'émotion à la raison. Ou plutôt, de l'émotionnel au rationnel. Qu'est-ce que l'émotion ? C'est l'impact de la donnée brute. Salomon le croque-mort dit qu'il y a eu tant de morts aujourd'hui.
Le rationnel, lui, est double. Il a un numérateur et un dénominateur. Donc il compare deux informations, chacune d'elle sans doute chargée d'émotion ; mais cela permet de regarder la situation aux côtés de la normale. Et surtout d'évaluer les ordres de grandeur. 100 morts dans un pays d'un million ou de dix millions de personnes, ce n'est pas la même chose.
10 morts annuels dans un EHPAD ou dans une crèche, cela n'a pas la même signification. Et pourtant les médias de masse ont affolé les gens à coups de chiffres anxiogènes hors-contexte, répétés ad nauséam. Ils ont relayé sans état d'âme ni vérification la propagande des laboratoires pharmaceutiques et de McKinsey.
L'INSEE, la DREES, ont raconté n'importe quoi. On se demande où partent nos impôts. Et le pire dans cette affaire, c'est que l'auteur aurait pu en rester là, faire un livre deux fois moins long. Mais lui et ses potes de la gauche du travail intellectuel ont décidé de nous faire souffrir jusqu'au bout. Parfois ils jouent au gentil flic et au mauvais flic.
Par exemple Laurent Mucchielli fait mine d'un peu de pitié pour le lecteur au sujet de la transmission du virus. Mais tout cela n'est qu'un odieux stratagème pour nous faire entrevoir, en pleine mélée, quelque chose de parfaitement circulaire dans la religion vaccinale. Et nous tombons, chaque fois, de Charybde en Sylla.
La bonne nouvelle, c'est qu'une fois que nous sommes fatigués de souffrir, on se met à rire. Rire nerveusement, certes, mais rire tout de même, il parait que c'est le propre de l'homme. Nous reprenons petit à petit notre humanité au fur et à mesure que nous affrontons avec courage les révélations des chapîtres qui passent.
Malheureusement, à la fin, Florence Pisani, qui avait pourtant écrit un excellent article pour Agoravox, arrive avec un marteau, des clous. Elle les enfonce directement ce qui nous reste de confiance au système politique, puisque nos impôts avaient financé un rapport sénatorial, qui aurait dû vacciner nos parlementaires contre tout délire sanitaire.
Mais visiblement, cette vaccination, pas plus que d'autres, n'aura fonctionné. Les intellectuels comme moi pourront se montrer philosophes, on a gagné le télétravail, et de toute façon c'est pas nous qui travaillerons deux ans de plus pour payer la facture. Enfin, pour faire des économies de bout de chandelle en comparaison du quoi qu'il en coûte.
Et pendant tout cela j'en ai oublié que j'avais mal au pied, c'est déjà ça de pris.
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