Covid-19 : quand la peur s’installe...
par rosemar
lundi 26 octobre 2020
Ce jour-là, je me rends en ville pour faire quelques achats : j'ai dans mon sac un masque que j'enferme dans une pochette en tissu, mais je ne le mets en place sur mon visage qu'aux abords du centre-ville.
A un feu, j'attends pour traverser que le feu passe au rouge... A ce moment, une voiture arrive et je vois une des passagères me faire signe de la main pour m'indiquer que je ne porte pas de masque : elle a, elle-même, un masque à la main, et me fais comprendre que je suis en infraction.
Bon, je suis encore un peu loin du centre-ville, je ne croise que peu de gens : le port du masque est-il vraiment indispensable ?
Une autre fois, encore, je me balade dans le parc de la ville : un vaste jardin, où on peut déambuler librement sans côtoyer beaucoup de gens.
Et, là encore, comme je marche pour me détendre, je ne porte pas de masque... et là encore, un passant me fait signe pour me tancer : "Il faut mettre le masque !"
Je n'y prête guère attention, je lui souris, comme pour lui faire comprendre que vu la distance qui nous sépare, il n'y a pas de risques.
On le voit : la peur s'installe...
Il est vrai que dans ma ville, le port du masque se généralise : partout, on voit des masques bleus, c'est à dire des masques chirurgicaux jetables qui sont particulièrement polluants pour la planète, comme chacun sait.
Le masque est certes obligatoire, mais dans certaines rues peu fréquentées, est-il utile de le porter ?
Quand je vois des gens attablés aux terrasses de cafés ou de restaurants, sans masque, le risque n'est-il pas bien plus grand puisque les gens sont les uns à côté des autres ?
Je perçois là une certaine incohérence...
En tout cas, certains se permettent de donner des leçons aux autres sur le port du masque. Est-ce la peur qui s'installe, est-ce la peur qui les motive ?
Pour ma part, je pense qu'il faut respecter les gestes barrières pour endiguer l'épidémie, mais il convient surtout d'éviter la promiscuité avec les autres.
Dès que je suis dans un lieu fermé, je mets un masque, dès que je traverse des rues fréquentées, je me plie aussi au port du masque, bien sûr.
J'ai l'impression que face à la progression de l'épidémie, la peur gagne du terrain : des masques, partout, une certaine méfiance, un climat tendu, des annonces inquiétantes dans les médias.
La situation est incertaine car le covid est une maladie encore peu connue qui peut laisser des séquelles graves.
Il est vrai aussi que les hôpitaux commencent à être saturés de malades : c'est une angoisse pour les soignants.
Le blog :
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