Covid-19, une bordée avant l’estocade finale ?

par Jean Keim
samedi 4 avril 2020

Les décisions prises au sujet du COVID-19 avant d’être sanitaires et d’intérêt public, sont avant tout stratégiquement économiques.

Le virus, non sans fondement, est devenu l’ennemi public n° 1, oblitérant « providentiellement » les autres problèmes, d’autres événements hautement médiatisés (rappelez-vous... avec des cartes d’identité malencontreusement oubliées par les spadassins) ont antérieurement rempli ce même rôle, nous découvrirons probablement par la suite les coups bas que notre gouvernement a ourdi.

Au sujet de l’aspect sanitaire, le confinement est hypocritement imposé comme mesure en vue de protéger notre vie, il y a d’autres aspects de notre société qui pourtant sont également dangereux comme l’alcool, le tabac, la pollution, la mal-bouffe, la drogue théoriquement interdite mais en vente libre dans les zones de non droit, certaines activités professionnelles, etc., seulement uniquement le confinement fait l’objet d’une décision autoritairement imposée point barre. 

Je ne veux pas dire pour autant que tout doit être régenté, en fait je ne veux rien, chacun est responsable de sa vie et des autres.

Alors confinement ou pas ? 

Sans entrer dans le détail, si nous attrapons le virus nous avons statistiquement une forte probabilité de l’ignorer, si la maladie se déclare, le risque d’en mourir est relativement faible et touche majoritairement des sujets fragiles et/ou âgés ; la meilleure option est de l’attraper et que des anticorps développés par notre système immunitaire nous protègent, si nous nous confinons avec une efficacité (névrotique) toute relative, nous risquons de rester jusqu’à la prochaine pandémie un sujet à risque. Il est à noter qu’actuellement il paraît impossible, sur une population donnée, de connaître le nombre de personnes statistiquement porteuses du virus, notamment parce qu’en France le dépistage systématique n’est pas à l’ordre du jour, contrairement ce qui se pratique dans d’autres pays ; le choix de répandre la peur me semble évident.

Au sujet de l’aspect économique, ce n’est pas plus clair, le gel d’une partie de l’activité va causer indubitablement des dégâts considérables, ce que nos futés dirigeants ne peuvent ignorer.

En France les TPE et les PME représentent une part importante de la richesse nationale.

Les très grandes entreprises non seulement veulent investir les activités du domaine public, bien aidées par les derniers gouvernements successifs tant de gauche que de droite qui ont vendu et vendent à l’encan la propriété publique, mais elles rêvent également de mettre dans leur giron celles qui privées ou indépendantes leur échappent encore, leur appétit insatiable va jusqu’aux petites exploitations paysannes, dans leur vision l’agriculture et l’élevage doivent connaître un développement industriel, ce qui explique pourquoi la situation des petits paysans est toujours précaire, en attendant que les gros passent aussi à la trappe.

A la reprise, les faillites seront autant d’opportunités à saisir.

Tout ce tintamarre est semblable à l’arbre qui cache la forêt, les entreprises comme l’ensemble de l’économie, comme l’ensemble des nations, comme la plupart des particuliers, ne fonctionnent que grâce à l’emprunt-dette, de ce fait ils, elles sont virtuellement la propriété des banques, ou plus exactement de la banque qui se décline en une multitude d’enseignes, toutes appartiennent à la Finance.

Le monde matériel finira par appartenir à cette pieuvre, c’est en cours de réalisation, elle sera le Maître incontesté d’une nouvelle féodalité, les TGE en seront les barons, devinez qui seront les serfs ?

J’espère sincèrement de tout cœur me tromper, et il y a toujours l’espoir que l’impondérable se produise, le monde sera toujours à la merci des puissants tant que nous accepterons leurs lois, les puissants seront toujours désarmés face à des êtres humains sains d’esprit, leur avidité ne trouvant aucune prise où s’accrocher.


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