Covid, questions restant sans réponse

par Bernard Mitjavile
lundi 7 février 2022

J'apprécie les nombreux articles médicaux très bien sourcés qui sortent sur le Covid, notamment sur AV mais n'étant pas un expert en la matière, j'ai choisi de ne pas m'attarder sur le côté médical de la chose mais sur le côté moral, légal ou le côté violation des principes démocratiques.

En effet, quelqu'un peut toujours vous sortir avec un air de commisération qu'à votre âge, vous feriez bien de vous vacciner en vous présentant des statistiques plus ou moins trafiquées montrant que "l'immense majorité" ( j’ai même entendu « plus de 99% ») des formes graves de Covid dans les hôpitaux sont le fait de non vaccinés ou vous dire bien d'autres choses sur les bienfaits éventuels du "vaccin" (je le mets entre guillemets parce qu’après tout, le professeur Delfraissy, président du « Conseil scientifique » reconnaît lui même un peu tard que ce n'est pas vraiment un vaccin mais plutôt un médicament) .

Mais si l'on considère le côté moral, légal de l'affaire, même si vous n'êtes pas être au courant des dernières études sur le rapport bénéfice-risque du "vaccin" vous vous tenez sur un terrain plus ferme. Ainsi vous pouvez simplement argumenter que vous ne faites pas et n'avez pas à faire confiance à des gens qui dès le début de cette affaire ont menti sur les masques, parlant de leur inefficacité alors que les stocks de masques sous le contrôle de Mme Agnès Buzyn s'étaient volatilisés comme neige au soleil, pour quelques jours plus tard rendre leur port indispensable sous peine d'amende, vous pouvez ajouter que vous avez à faire à des menteurs dont la série de mensonges, d'engagements trahis et de contradictions au fil du temps est lassante à rappeler.

Un aspect encore plus curieux à étudier est la haine exprimée par différentes insultes de défenseurs de la vaccination (je laisse tomber les guillemets, c’est trop fatigant) à l’égard des non-vaccinés. On a eu droit aux diatribes du « philosophe » R. Enthoven, à l’envie d’emmerder les non vaccinés du président Macron et plus récemment à de gentilles insultes comme « les vaccinés, c’est des connards » de Thierry Moreau proférées dans l’émission TPMP, lequel explique qu’il veut « rendre la vie invivable aux non vaccinés, pourrir la vie des non vaccinés » et par contre n’apprécie pas du tout que quelqu’un lui exprime sa désapprobation à la terrasse d’un café suite à ses propos diffusés devant des millions de spectateurs.

On pouvait à la limite comprendre cette haine quand on ignorait que les vaccinés étaient aussi contagieux que les non vaccinés mais depuis omicron, la situation est claire, la vaccination ne protège en rien contre la contagion. Alors, pourquoi cette volonté de pourrir la vie des non vaccinés, de leur infliger ce que l’on peut appeler des chantages, les livrer à la vindicte publique. Après tout, si le gouvernement veut rendre la vaccination obligatoire, il peut le faire.

En fait, ce qui me paraît vraiment essentiel et compréhensible par tout le monde dans cette affaire, c'est l'aspect politique plutôt que sanitaire du passe vaccinal. En effet, depuis la mise en œuvre accélérée du passe vaccinal, un soignant positif au virus, et donc susceptible de contaminer des patients au système immunitaire déprimé dans un hôpital, peut avec un passe s'occuper de patients et éventuellement les infecter, par contre un soignant au test négatif et donc non susceptible de contaminer ne pourra aller soigner des patients s'il n'a pas de passe. Il est donc clair que ce qui est visé n'est pas la santé des patients mais la soumission aux directives gouvernementales.

On pourrait dire la même chose pour la vaccination des enfants. Cette vaccination est clairement sans justification médicale, le risque pour un enfant de faire une forme grave de la Covid étant proche de zéro, les effets indésirables à court et long terme étant par contre largement inconnus. Pendant un moment, on a joué sur l’argument de la contamination des adultes par des enfants mais maintenant qu’il est clair que les vaccinés sont tout autant contagieux que les non-vaccinés, cet argument a perdu toute valeur. Pour que cette vaccination ait lieu, on est passé très rapidement de la nécessité de l’autorisation des deux parents à l’autorisation d’un seul, minant en passant l’autorité parentale conjointe qui rend les deux parents responsables de l’éducation, la santé, la sécurité et la moralité de l’enfant, un pilier de notre code civil.

Je n’ai pas de réponse claire à ces questions (haine à l’égard des non vaccinés, aspect politique du passe, vaccination des enfants etc..) mais dans une démocratie, elles doivent être posées de façon répétée jusqu’à obtenir des réponses claires. Toute personne éludant ces questions ne cherche pas ou n’aime pas la vérité au moins en ce qui concerne les politiques mises en place pour le Covid.


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