Covid : Qui ? Combien ?

par Marcel MONIN
samedi 2 juillet 2022

Covid : Qui ? Combien ?

 

1.

Dès que des médecins ou des chercheurs ont annoncé que des médicaments anciens pouvaient possiblement soigner du virus covid, des campagnes de dénigrement desdites substances ont été déclenchées et le gouvernement a interdit illico presto aux médecins de ville de les prescrire.

Des personnalités du domaine de la recherche et de la médecine, qui avaient derrière eux une carrière prestigieuse, avec des responsabilités de premier plan, qui étaient considérés jusque là comme des « sommités » firent l’objet de campagnes de dénigrement. Personnalités dont le discours avait un point commun : le discours n’allait pas dans le sens de la logique de la vente massive des nouvelles substances.

La mise en relation dans le temps des déclarations, des décisions ou des argumentaires allant dans le sens de l’utilisation du produit d’une part, avec l’état des connaissances d’autre part, fait apparaître de nombreux manques de logique.

 

Quand on a affaire à des invraisemblances, à des situations contraires à la logique, il y a souvent (ou toujours) une explication. 

 

2.

S’agissant des questions qui touchent à la commercialisation des produits médicaux, on sait que beaucoup d’industriels du médicament débauchent des individus ayant un titre et des fonctions honorables pour leur faire signer des études qui ne le sont pas, paient des communicants, et même corrompent …

Le tout pour faire vendre les substances qu’ils sont obligés de faire sortir de leurs usines pour maintenir ou augmenter la distribution des dividendes. On connaît à cet égard le montant faramineux des pénalités acquittées à ce sujet pour ces motifs et pour d’autres encore (aux Etats-Unis à tout le moins où les juges l’osent) par certaines sociétés pharmaceutiques.

 

Quand on a des habitudes, et que ces habitudes conditionnent le chiffre d’affaire, il est peu probable qu’on y renonce. Surtout au moment où s’ouvre une perspective de faire un gros coup.

 

3.

Les bizarreries (point 1) et les habitudes (point 2) peuvent donc porter, cette fois-ci, sur la commercialisation du « vaccin » « anti covid ».

Il y a donc lieu de rechercher s’il existe / a existé un lien entre les deux. 

D’où les questions auxquelles il convient, au moins dans un Etat « normal » (démocratique et non maffieux), d’apporter des réponses :

1/ Est-ce que tel ou tel laboratoire, producteur dudit vaccin, a usé des procédés habituels, donc potentiellement répréhensibles, pour le faire vendre ?

2/ Et, le cas échéant : qui a touché, et combien ?

- Qui ? comme décideur ou comme influenceur ? - Combien ? sous quelle forme, et selon quels circuits ?

 

Il sera intéressant d’observer ce qui se passera dans les mois ou les années à venir.

- Est-ce que les institutions de la République (parquets, commissions d’enquêtes parlementaires, présidents de groupes ou de commissions) manifesteront quelque curiosité en la matière ?

- Est-ce que ce seront des chercheurs, des journalistes d’investigation, des lanceurs d’alerte qui « pousseront » les institutions à s’intéresser au dossier ?

- Les citoyens, quant à eux, demanderont-ils à leurs parlementaires d’utiliser leurs prérogatives ?

 

A suivre…

 

Marcel-M. MONIN

m. de conf. hon. des universités


Lire l'article complet, et les commentaires