Crever de la canicule à l’hôpital de Sarlat sous le règne de Jupiter 1er
par Patrice Gibertie
jeudi 22 juin 2017
Je viens de voir un reportage sur l’excellence de la climatisation dans les hôpitaux de la Seine Saint DENIS
Heureux habitants de la Seine Saint Denis, ils profitent des subventions de la bobocratie, Christophe Guilluy l’a si bien montré, la bourgeoisie adore certaines banlieues… Non la France périphérique ne se trouve pas là, il faut la chercher dans les banlieues éloignées, dans les petites villes de province, là où habitent les catégories laborieuses. Cette France qui vote Le Pen ou Mélenchon, parfois à droite quand la droite est populaire …
La focalisation sur le « problème des banlieues » fait oublier un fait majeur : 61 % de la population française vit aujourd’hui hors des grandes agglomérations. Les classes populaires se concentrent dorénavant dans les espaces périphériques : villes petites et moyennes, certains espaces périurbains et la France rurale. En outre, les banlieues sensibles ne sont nullement « abandonnées » par l’État. Comme l’a établi le sociologue Dominique Lorrain, les investissements publics dans le quartier des Hautes Noues à Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne) sont mille fois supérieurs à ceux consentis en faveur d’un quartier modeste de la périphérie de Verdun (Meuse), qui n’a jamais attiré l’attention des médias. Pourtant, le revenu moyen par habitant de ce quartier de Villiers-sur-Marne est de 20 % supérieur à celui de Verdun. Bien sûr, c’est un exemple extrême. Il reste que, à l’échelle de la France, 85 % des ménages pauvres vivent pas dans les quartiers « sensibles ». Si l’on retient le critère du PIB, la Seine-Saint-Denis est plus aisée que la Dordogne. Le 93 n’est pas un espace de relégation
Pour moi tout cela était théorique, je l’avais lu dans les livres…
Ma mère se meurt en ce moment dans une chambre de l’hôpital de Sarlat, en plein désert médical. Il fait 35 degrés dans sa chambre où bourdonne un malheureux ventilateur. C’est le « pavillon des cancéreux » de Soljenitsyne avec la chaleur en lieu et place du froid.
Le personnel est admirable, le docteur Rocher un homme de Bien..
Mais les moyens accordés à cet hôpital sont indignes d’un pays civilisé, il parait qu’un système de climatisation existe… IL NE FONCTIONNE PAS.
Les comptables ont supprimé le service chirurgie, ils veulent s’en prendre à la maternité.
Il parait que l’hôpital va mieux.
« L’hôpital va mieux. Il y a plus de patientèle. L’activité va mieux. Le déficit a été réduit de 50% par rapport à l’année dernière. C’est signe que l’organisation est en train de porter ses fruits », s’est réjoui le député et président du Conseil départemental, Germinal Peiro (Ps)
« On respire un peu mieux », a ajouté le maire de Sarlat et président du conseil de surveillance du centre hospitalier, Jean-Jacques de Peretti (LREM), citant aussi « une meilleure communication » ainsi qu’un « état d’esprit constructif » et des aides financières de l’Etat pérennes.
Les comptables se moquent bien de ceux qui meurent de la canicule à l’hopital de Sarlat