Danièle Obono : le droit au racisme inversé ?
par Beauceron
samedi 29 juillet 2017
Quand on y croit, on y va...
Danièle Obono est la seule élue parisienne de la "France insoumise". Issue de la "diversité", elle se veut la porte-parole (une de plus !) de la lutte contre les discriminations sociales et culturelles.
Elle vient de créer la polémique en refusant d'affirmer son patriotisme lors d'une émission radiophonique (les grosses têtes sur RTL, en juin dernier), en réfutant la Marseillaise et en renouvellant son soutien à un groupe de rappeurs-niqueurs qui meuglait "nique la France" il y a quelques années (Le groupe... "Zep" !). Rien de bien nouveau dans l'hexagone, où le sans-gêne est désormais de mise parmi nos élites issues de l'immigration.
Or les attentats sont passés par là, et certains commencent à sortir de l'autisme pour comprendre le conditionnement au rejet de la république pratiqué sur les jeunes de banlieue (entre autres) par les rappeurs islamistes depuis plusieurs années. Merah, les frères Kouachi, Salah Abdeslam et Mohamed Abrini n'écoutaient pas du Claude François avec leurs oreillettes de leurs smartphones... Danièle Obono partage avec eux ses goûts musicaux doûteux, et pas seulement. Elle a refusé de manifester après les attentats de Charlie-hebdo, et appelle à une "insurrection populaire" plus ethnique que sociale. Il y a deux ans, l'auteur de l'article présent dans le quartier de Belleville (Paris 10ème/19ème) assista à une manifestation contre la "précarité" où quelques centaines de femmes voilées encadrées par leurs maris barbus scandaient des slogans contre la baisse des aides sociales, en mélangeant un mauvais français avec de l'argot arabe. On était loin des défilés cégétistes d'il y a trente ans...
Notre Louise Michel version tresses rastas est pourtant bien loin d'être elle-même une discriminée. Fille d'un ponte de la banque Paribas de son Gabon natal (donc de la Françafrique qu'elle dénonce dans la série faites ce que je dis, pas ce que ja fais...), réfugiée en France quand son paternel s'est brouillé avec tonton Omar Bongo, elle a étudié à la Sorbonne et travaille dans une médiathèque parisienne. Comme victime sociale, il y a pire.
Pour passer le temps, elle a milité. Chez les idiots utiles d'extrême-gauche (NPA), les néo-fascistes communautaires (indigènes de la république) puis aux "insoumis". On voit mal le lien entre cette conformiste et suiviste demoiselle et l'insoumission... Il est vrai que l'on rencontre peu d'écorchés vifs parmi les militants de Mélenchon, seulement des permanents syndicaux et des profs en vacances. Libre à Dany de les fréquenter, eux, plutôt que l'UPR ou le FN. A chacun ses combats.
Dans son cas, c'est celui de la synthèse de cette gauche bobo anti-patriote, consumériste, sans morale (d'ailleurs Danièle n'est pas musulmane à priori !), conditionnée par les inrocks et libération. Ces gens détestent la France profonde et la république car ils sont incapables de se remettre en question. Danièle Obono, comme Saidou le chanteur niqueur de "français", refuse de faire un pas vers l'autre quand il est différent, mais on ne doit pas la taxer de raciste. Dans d'autres pays, les électeurs l'auraient envoyer promener ; ailleurs, on lui aurait retiré ses papiers. Mais en France, rien n'est pareil. L'immigré est mis en avant tant qu'il reste à sa place et qu'il refuse de s'intégrer (voir Jean-Claude Milner sur le sujet). Les bobos socialos de Paris 5ème aiment la musique de ces gens tant qu'ils résident loin de leur immeuble hausmannien.
Danièle Obono a d'ailleurs plus le look d'une choriste de la compagnie créole que d'une Rosa Parks, dont elle n'a ni le courage ni les mêmes origines modestes. Devenue la députée d'une bande de bobos parisiens dont elle est désormais la potiche, elle n'a aucune légitimité à parler au nom des exclus. Pire, elle encourage les préjugés envers les jeunes de la diversité qui, eux, souhaitent s'intégrer, travailler et élever leurs enfants en France. Qu'elle fiche la paix aux "pauvres" et retourne gérer les placements de son papa à la BNP Paribas. En attendant qu'elle évolue dans ses goûts musicaux, recommandons-lui cette chanson vintage plus adaptée à sa personnalité que le gangsta-rap :
Elle pourra s'identifier à la chanteuse du groupe, plus ouverte qu'elle à la "diversité"...