De la linguistique de la médiocratie...

par kb
samedi 13 octobre 2018

Dans mon beau Maroc il faudra quand même bien un jour, entre deux coups de hautes directives régaliennes et les errances d’une représentativité vautrée et incompétente, s’interroger sur la médiocrité et la vacuité d’une société qui engendre - à la cadence d’une usine à saucisse- de jeunes andouilles analphabètes et immatures prenant un pied certain à polluer l’espace médiatique de toute la force rétrograde de la déplorable éducation ne leur ayant été que très parcimonieusement accordée... parce que donnée, nécessite quand même un niveau de conscience, de responsabilité et d’altruisme beaucoup plus élevé.

Oui, ces minables d’entre les ordinaires, cédant à la toute-puissance de leur carapace bétonnée que seule la connerie est capable de vêler, se la jouant super héros d’un rêve en film de cul sur fond rouge d’un passe-porc, maîtres du monde un instant, purgeant à la vidéo leurs frustrations adolescentes avec cette promesse de refoulé chronique d’un jour je me vengerai…façon Rocco, à coups de bite, la seule langue jugée universelle.

Du « être un homme » on ne leur apprît que la version le mâle est fait par moult épisodes de réformes scolaires traînant dans le sillage d’un langage très approximatif la horde de carcasses décérébrées des générations sacrifiées.

Quand ça n’est pas ces non recensés aux urnes du libre arbitre dont les barbes à naître prennent racine dans le substrat fertile d’une pensée unique, le mental fragile, ne maitrisant qu’une seule langue pour arpenter le côté obscur du déni de soi : celle des soixante douze vierges conjuguée à tous les tons. Une grosse erreur d’interprétation linguistique d’après Ibn ahmad

Grosse déception en perspective pour toute la horde pileuse vénérant la vie comme sous acide, la mort comme un mauvais trip, comment passer de rien à tout par la mitraille, la ceinture explosive, quitte à embrasser au passage la première cause à la con qui passe, le premier Jihad bricolé, le dernier mouvement sectaire un peu in à tirer son coup comme on peut sur le chemin de la rédemption.

Mais si l’on rembobine un tant soit peu la version originale des mille et une nuit de l’échec scolaire on a vite fait de se rendre compte que côté conscience, cette jeunesse en est trop dépourvue pour avoir réussi cet échec toute seule, la langue du déboire ayant très peu de vocabulaire et l’onomatopée n’y ayant jamais représenté un vecteur de conscience, juste un grand désarroi qu’ils ont bien du mal à exprimer.

Oui, il va bien falloir un jour se pencher sur la cause réelle qui peine tant à se dire.

Mais comment formuler cette grande débâcle sociétale quand déjà ceux qui ont réussi, que l’on croyait sauvés, traînent encore comme une malédiction les stigmates linguistiques de la mort cérébrale annoncée de notre société…


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