De la viande de cheval... pour les pauvres...

par rosemar
vendredi 1er mars 2013

On a trouvé une solution pour écouler les stocks de produits surgelés à la viande de cheval : ces stocks seront redistribués aux associations. Ainsi ces produits ne seront pas gaspillés et pourront nourrir avantageusement les plus pauvres.

Les préparations retirées de la vente pourront être données aux plus démunis. Dès lors, ces produits faussement étiquetés" viande de boeuf " ne seront pas perdus...

On pourrait se réjouir de cette solution qui permet d'éviter de jeter de la nourriture et d'aider des gens dans le besoin. Pourtant, encore une fois, on peut constater qu'on vit dans une société d'inégalité absolue et ce, même quand il s'agit de s'alimenter.

Les gens aisés refusent de manger des produits mal étiquetés à la viande de cheval, considérés comme suspects et on les réserve, alors, aux plus pauvres...

Certes, cette société à deux vitesses est déjà en place : il existe des magasins, des rayons "discount "réservés aux pauvres avec des produits moins chers et de moindre qualité. Les boutiques bio, elles, sont seulement accessibles aux plus riches.

Mais, en donnant ces produits à la viande de cheval aux associations, tout en évitant un gaspillage, on considère que certains produits peuvent être consommés par des pauvres parce que les plus riches n'en veulent pas.

Nos sociétés sont bien en train de légaliser et d'institutionnaliser des inégalités criantes : il existe une norurriture pour les riches, une autre pour les pauvres... des magasins pour les uns, des boutiques pour les autres.

Bien sûr, les pauvres sont heureux de bénéficier de cette nourriture et de cette "manne" gratuite ou à bas prix... Mais on voit bien que les inégalités s'installent dans la qualité même de vie.

La nourriture est essentielle pour la santé, le bien être... Force est de constater que le fossé se creuse encore entre les plus riches et les plus pauvres.

Certains ont accès à une nourriture de qualité, d'autres sont exclus de ce droit et doivent se contenter d'aliments de moindre qualité...

Certaines associations jugent cette distribution inadaptée : des produits non distribués au grand public ne doivent pas l'être aux plus pauvres... D'autres y sont favorables considérant qu'il vaut mieux manger de la nourriture de mauvaise qualité que de ne pas manger du tout.

Nul doute, hélas, que ces inégalités ne cessent de s'aggraver et ne continuent à déchirer et diviser notre monde car le chômage prend des proportions de plus en plus inquiétantes...

De toute façon, que l'on soit riche ou pauvre, chacun devrait avoir le droit de savoir ce qu'il mange et de disposer d'aliments de qualité...


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