Débat autour de la prostitution - L’esclavage sexuel labélisé et pépère...

par Lorelei
jeudi 23 juin 2011

 Les partisans de la reconnaissance de la prostitution comme métier claironnent sur tous les toits que légaliser les établissements de prostitution serait le seul moyen de contrôler le "marché" et d’en éviter les violences et les liens avec la criminalité.

 Alors qu’en Europe, l’exemple des Pays-Bas, qui a légalisé la prostitution en 2002 a largement fait la preuve de son échec, c’est au tour de l’Australie d’être sous les objectifs et d’être soumis à l’épreuve des faits.

Une étude du Groupe de recherche sur la traite des êtres humains de l’Université de Queensland publiée en septembre 2009 conclut en effet que la mise en place de bordels légaux dans le Queensland a eu peu d’impact, et même aucun impact sur les formes illégales de prostitution avec pour autre impact l’accroissement de la prostitution enfantine.

À Victoria, en Australie, la légalisation n'a fait que permettre aux bordels légaux de proliférerles bordels illégaux ont eux-mêmes augmenté de 300% en un an.

Le bilan est donc lourd une expansion des bordels illégaux, et des jeunes filles à qui l’on fait croire que la prostitution est un job comme un autre et qu’elles sont des consommables à l’instar d’un hamburger.

La réalité est que le monde de la prostitution n’est pas une photo glamour, c’est viol, rapt, abattage, meurtre, c’est un monde où le mot terreur prend tout son sens. Le but de la prostitution de cette industrie est la fabrication de marchandises, de corps vide de toute vie, malléable et corvéable, c’est la fabrication de corps dont on exige une totale disponibilité.

Le mental et le corps sont déstructurés afin d’engendrer une complète servitude, de la femme que l’on conçoit comme un outil de jouissance pour l’homme et du cash pour son maître.

On parle d’une réalité et non de belles photos de femmes semblant offertes car derrière cette « offre » il y a l’absolu horreur, on parle de programme fait pour briser une femme, d’en faire un objet sexuel, de briser le mental et le corps pour devenir du bétail, elles sont une possession, et désormais une simple marchandise, que l’on peut se vendre entre proxénètes, des proies pour le milieu de la drogues et elles sont remplaçables à volonté.

Pour obtenir ,un sujet, une poupée consommable un être réduit à sa plus simple fonction servir de trou, il faut pratiquer la dépersonnalisation et celle-ci exigent le viol de leur humanité et requièrent de multiples violences innommables et dont nous avons assez peu l’idée à moins de s’imaginer ce qu’est l’existence dans un camp.

L’exploitation des femmes atteint les plus fragiles celle qui ont soumis des violences physiques et mentales « incestes, drogues, familles sans assises etc… », et elles sont 60 à 70 % des femmes sont des étrangères extérieures à l’Union Européenne.

Une étude a montré que 79% d’entre elles indiquent être dans la prostitution sous une forme ou une autre de contrainte.

 

La prostitution des enfants

La prostitution enfantine a connu une croissance certaine ces dix dernières années aux Pays-Bas. L’organisation des droits de l’enfant à Amsterdam estime qu’il y a aujourd’hui plus de 15.000 enfants, en majorité des filles, dans la prostitution, soit une augmentation de +11 000 depuis 1996. 5000 d’entre eux proviendraient de l’étranger, notamment du Nigéria.

 

Les conventions internationales

La Convention abolitionniste de 1949 a été adoptée à la suite de la Seconde Guerre mondiale, dans l’élan qui a également permis l’adoption de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme. Elle a été ratifiée par 72 pays, mais pas par le Canada, ni les États-Unis et ni la Thaïlande. Elle disait en substance que la « prostitution et le mal qui l’accompagne […] sont incompatibles avec la dignité et la valeur de la personne humaine ». Les signataires ont convenu :

De punir toute personne qui […] embauche, entraîne ou détourne en vue de la prostitution une autre personne, même consentante ; exploite la prostitution d’une autre personne même consentante ; […] tient, dirige, ou, sciemment, finance ou contribue à financer une maison de prostitution ; donne ou prend sciemment en location […] un immeuble […] aux fins de la prostitution d’autrui.

Selon les tenants de la légitimation du « travail du sexe », l’instrument législatif de 1949 se « limitait uniquement » à la traite des femmes aux fins de prostitution et « délaissait la protection des enfants »

 

 

A lire absolument

http://www.marievictoirelouis.net/document.php?id=744&themeid=336

Voir aussi ces sites pour plus d’informations sur une situation absolument indigne

http://sisyphe.org/spip.php?article1999

http://monarchomaque.org/2010/06/25/contre-la-legalisation-de-la-protitution/

http://www.ledevoir.com/non-classe/6312/debat-autour-de-la-legalisation-de-la-prostitution-l-esclavage-sexuel-pepere-et-labellise


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