Denis Baupin - Mais qui veut la peau d’Emmanuelle Cosse ?

par gruni
samedi 14 mai 2016

Dans l'affaire Denis Baupin comme dans le passé avec DSK, "tout le monde savait" ! Mais quoi au juste... Que Straus-Khan aimait les parties fines, et alors ! Le roi Henri IV, surnommé Vert-Galant, avait toujours cru que son pénis était un os. Une particularité qui n'est pas forcément un handicap pour gouverner la France. D'ailleurs avant la sale histoire que "la morale réprouve" du Sofitel de New York, les socialistes trouvaient que le président du FMI ferait un chef d'Etat très présentable. 

Ah si le palais Bourbon pouvait parler. Il nous parlerait peut-être du palais du Luxembourg, voire de l'Elysée. Car la beaufitude attitude de nos parlementaires et autres élus n'est un secret pour personne. Mais le "droit" de cuissage se retrouve dans toutes les couches de la société où existe une relation dominant-dominé. Cela aussi tout le monde le sait, comme si l'abus de pouvoir était une tare incurable de l'homme-bête. 

Seulement lorsque le sexe se mélange à la politique le cocktail devient détonnant et des têtes tombent. La présomption d'innocence n'aurait plus raison d'être lorsque les témoignages de huit femmes accusent un homme de harcèlement ou d'agression sexuel, voire même de tentative de viol ?

Elisabeth Levy qui cause toujours sur Causeur et n'est jamais d'accord sur rien, donne presque l'impression sur son site de vouloir prendre la défense de Baupin et des machos.

Pour la fondatrice de Causeur... "Quand on sait ce que certaines chipies peuvent inventer pour nuire à un homme, il n’est peut-être pas très prudent d’encourager la libération de la parole tous azimuts." Ou encore " il y aurait donc à tous les étages de la vie politique, des hommes qui ne pensent qu’à ce que vous savez et des femmes qui elles, sont de purs esprits, n’usent jamais de la séduction et ne font pas de friponneries consenties avec leurs collègues d’hémicycle ou de parti."

Voilà qui est envoyé, mais n'oubliez pas que deux phrases de l'article de Madame Levy, ne peuvent pas résumer l'ensemble de son texte

Dans le petit monde pervers de nos élites personne n'est à l'abri d'un règlement de compte sous la ceinture. Et pour "tuer" un traître à sa cause ou une ambitieuse qui va à la soupe gouvernementale, les snipers ont une arme fatale. Le média à part et chevalier blanc sans peur ni reproche avec son Bayard justicier Edwy Plenel, et leur complice fouineur France Inter. Ils seront pour la belle occasion les glaives vengeurs des Dames outragées.

Mais pourquoi maintenant ? Qui peut vouloir la peau d'Emmanuelle Cosse déjà réduite à l'état de potiche sur les bancs du gouvernement à l'Assemblée nationale avec un pouvoir à l'agonie. Car finalement cette nouvelle affaire n'arrange personne puisqu'aucun parti politique n'est innocent de son silence coupable. Mais aussi que les obsédés sexuels, dragueurs lourdingues et autres mains baladeuses sont de droite comme de gauche. Alors, qui peut avoir intérêt à déstabiliser la femme de Denis Baupin. Et si ce n'était finalement qu'une banale et ordinaire vengeance personnelle entre femmes, ou entre hommes.

Enfin, si au moins le cas Baupin pouvait servir de leçon à tout ce beau monde politique. Mais pas du tout , c'est même plutôt le contraire qui se produit car la parole sexiste se serait libérée à l'Assemblée. Une source douteuse mais assez crédible prétend que les expressions "se prendre une Baupin" ou "je vais te faire une Baupin" sont à la mode en ce moment chez nos parlementaires. On aurait même entendu dans les couloirs ce genre de grosse et grasse "blague" vacharde... "Baupin on comprend qu’il a fait ça vu la gueule de sa femme". 

Cette belle ambiance conviviale ne durera probablement qu'un temps. Mais vous comprendrez que pour faire durer le plaisir, d'autres témoignages et d'autres noms soient attendus avec une certaine impatience dans les palais de la République, dans les médias et même dans pas mal de foyers gaulois.


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