Des comiques veulent liquider Zemmour, pour rigoler vraiment ?

par Coeur de la Beauce
samedi 16 octobre 2021

L’« humoriste » Gaëtan Matis, vous connaissez ? Probablement pas. Et votre narrateur non plus, jusqu'à hier-matin. Ce gugusse a trouvé le moyen d’assurer sa promotion facilement et théoriquement sans risque. Dans un tweet envoyé il y a quelques temps, il a écrit : « Si j’avais une machine à voyager dans le temps, je bookerai le Bataclan pour la soirée du 13 novembre 2015 afin d’y organiser une soirée de rencontre entre Eric Zemmour et son public. » Un peu plus tard, il a ajouté : « J’avais pensé au Stade de France, mais l’attentat a échoué ! », avec trois émojis qui rigolent. En clair, cela veut dire : dommage que les islamistes se soient trompés de cible. Au lieu d’assassiner 131 amateurs de hard rock américain, ils auraient pu faire un carnage chez les soutiens de Zemmour, et avec un peu de chance ils auraient liquidé Zemmour lui-même. Nous attendons les réactions du garde des sceaux, des associations anti-racistes et autres chiens de garde du système pour mettre en examen ce specimen qui fait dans l'apologie de crimes contre l'humanité. Sans parler des menaces directes envers le sieur Zemmour. 

On ne voit pas vraiment le côté « comique » de propos révélant la pensée intime de l’individu, à savoir son souhait que soient assassinés Zemmour et ses amis. En principe, les auteurs de menaces de mort sur les réseaux sociaux en sont exclus. Avec Dieudonné, on a censuré et puni pour moins que cela. Signe positif, un théâtre parisien a déprogrammé son spectacle, ce qui paraît la moindre des choses quand on est sensé. Mais précisons toutefois que cette déprogrammation reflète surtout la peur de réactions d’hostilité des spectateurs et pas un dégoût à l’égard du « terroriste-comique ».

Mais on ne saurait en rester là. « De quel côté est la violence ? », s’est interrogé Zemmour qui a reçu le soutien de très nombreux internautes et de quelques personnalités parmi lesquelles Nadine Morano, Gilbert Collard, Sonia Mabrouk, ou encore Bernard Carayon, le maire de Lavaur, dans le Tarn. Mais, pour l’essentiel, les « grandes figures » de la classe politique et médiatique sont restées muettes. Que pensent les Mélenchon, Hidalgo et Dupont-Moretti, qui démarrent au quart de tour au moindre dérapage "raciste" et à la moindre vanne à leur égard ? 

Pire que cela, le candidat communiste à la présidentielle, le dénommé Roussel, a choisi ce moment pour expliquer qu’il veut faire interdire les candidats qui auraient été condamnés en vertu de la loi communiste Gayssot et autres lois du soi-disant antiracisme, en espérant ainsi empêcher les candidatures identitaires et patriotes. On attendait mieux du candidat PCF qui parlait sécurité il y a quelques temps. Quant à Castaner, il s’en est pris très directement à Zemmour. Evoquant sa difficulté à obtenir les 500 parrainages, il a envoyé un message en direction des éventuels parrains : «  Je ne pousserai jamais quelqu’un à laisser faire les dires de cet homme. » Autrement dit, gare aux représailles envers les signataires pro-Zemmour, qui auraient à craindre les foudres d'un autre... parrain, qui se comporte comme un ponte de la mafia cherchant à intimider ses ennemis.

« Ils paieront un jour »

Le « comique » Matis est un ami de l’activiste Yassine Belattar, pseudo-humoriste islamiste bien connu, qui avait lui-même proféré des menaces de mort à l’encontre de ceux qui soutiennent Zemmour : « Ils paieront un jour ! » Que signifie ce « Ils paieront un jour ! » ? Ils seront égorgés ? Ils périront dans un attentat ? Ce saltimbanque à l'humour très décalé a d'ailleurs interdit au ministre de l'éducation JM Blanquer de séjourner dans le 9-3. On ignorait que les caids de cités étaient aussi de joyeux drilles. Mais pas de panique, Belattar serait "un super mec" d'après le président Macron, et il faut bien rigoler de temps en temps.

Mais imaginons à présent qu'un mariole d'ultra-droite tienne les propos suivants : «  Si j’avais une machine à voyager dans le temps, je bookerai l’île d’Utøya en Norvège pour la journée du 22 juillet 20111 afin d’y organiser une soirée de rencontre entre Matis, Belattar et leur public  », le parquet y verrait à juste titre des menaces, le "comique" serait mis en examen et incarcéré pour un bout de temps. Si Valeurs actuelles écrivait que les parrains de Mélenchon « paieront un jour », ce périodique serait immédiatement interdit de publication. Pour Belattar et Matis, rien ne semble prévu, pour l’heure. Et pour cause, puisque ce sont deux toutous bien dociles du système, qui les entretient et les utilise pour abrutir les braves gens, comme les tyrans qui gardaient des bouffons près d'eux pour se distraire au Moyen Âge.

Cerise sur la gateau, Matis se plaint à son tour de menaces reçues sur les réseaux sociaux, et il ne veut plus dormir chez lui, le pauvre loulou. On récolte ce que l'on mérite, à défaut d'avoir du talent. Si ces gens ont un truc à voir avec les miltants RN, pro-Zemmour et autres, qu'ils aillent en parler avec eux, comme des hommes, au lieu de se comporter comme des gosses de bourgeois mal élevés qui crachent dans le dos des autres.

On va les regretter longtemps, les Coluche, Desproges, les Charlies et même Dieudonné qui prenaient des risques en essayant de faire réfléchir et débattre tout en nous amusant. Provocateurs peut-être, excessifs sans doute, mais au moins talentueux. Ce n'est pas le cas des arrivistes actuels, comiques pas drôles, pleutres et médiocres en prime...

Ci-joint un extrait public du twitter de Belattar, en lutte contre le "racisme généralisé anti-musulman"... Et il paraît que ce type est drôle ?

(note 1 : pour rappel il s'agissait de la tuerie commise par le militant d'ultra-droite franc-maçon Anders Breivik, une centaine de victimes lors d'un meeting du parti socialiste norvégien)


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