Des histoires à dormir debout

par siatom
vendredi 22 avril 2016

Nous ne vous raconterons pas l’histoire des nuitdeboutistes occupés à la rénovation de la démocratie et à ouvrir le débat pour tous à condition d’avoir la politesse quand on veut partager quelques moments privilégiés avec ces démocrates auto proclamés de ne pas émettre d’opinions discordantes, ni même oser quelques timides réserves sur certains aspects de leur catéchisme.

La presse qui a largement relayé les faits et gestes des teufeurs révolutionnaires de la Place de la République, a fait preuve jusqu'à l’expulsion de Finkielkraut par la bien nommée ’’commission accueil et sérénité’’, on se croirait chez les bouddhistes, d’une bienveillance complaisance à leur égard.

Encore récemment, un journaliste d’un journal du net ‘’Paris Dépêches’’ conquis et probablement sous ecstasy pouvait y déceler une fraternité palpable qui s’exprimera quelques jours plus tard par des glaviots fraternels et de cordiales vociférations, car chez ces gens là, on ne coupe plus les têtes, on crache et on braille, en meute de préférence.

 Non, les ‘’nuitdeboutistes’’ dont il s’agit là sont d’une espèce différente, ils souhaiteraient simplement au contraire des précédents passer leurs nuits couchés car le lendemain, c’est un peu trivial, nous le concédons, mais ils travaillent eux, et depuis quelques jours ils sont une quinzaine à passer la nuit dehors au bas de l’immeuble situé rue Jean Lurçat à Saint Denis pour chasser les dealers du quartier

C'est une mère de famille à l'origine de cette initiative, qui explique aux journalistes alertés par un tweet du maire adjoint " C'est juste impossible de dormir" , tout comme ses voisins qui l'ont rejoint elle ne souhaite pas changer le monde mais tout simplement rendre la cité Paul Eluard plus agréable à vivre.

 L’élu dyonisien souhaiterait 200 policiers de plus, mais il est peu probable qu’il les obtienne, la gauche embarrassée et indulgente ne désespère pas de récupérer ses brebis égarées et insomniaques en mai 2017, elle est donc plus encline à cajoler les noctambules de la place de la République que les veilleurs de nuit de Saint Denis au vote incertain.


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