Des médecins ont trouvé un traitement contre le Covid-19 à base d’azithromycine

par Bernard Dugué
samedi 11 avril 2020

 

 L’info est tombée sur l’Est Républicain ce matin du 11 avril 2020

 

 1) Trois médecins ont essayé un traitement à base d’azithromycine en suivant leur flair empirique. L’axe central tourne autour de l’azithromycine avec l’appui du zinc, ce qui est un classique car ce métal est connu pour renforcer les propriétés antibactériennes d’une substance antibiotique. Un médecin américain l’a utilisé récemment avec la chloroquine et a constaté des résultats, ce qui montre que la piste antibactérienne était la bonne. Les trois médecins ont utilisé en appui un anti-inflammatoire, ce qui est on ne peut plus logique puisque l’un des effets du virus et j’ajoute des bactéries est d’affoler le système immunitaire. D’ailleurs, l’azithromycine possède des propriétés anti-inflammatoires comme le souligne Jean-Jacques Erbstein avec ses confrères. Ce qui semble cohérent car si l’inflammation est un affolement de la réaction immunitaire, alors toutes substance impactant les agents de l’inflammation est active.

 

 2) Voici des extraits du papier publié dans le Républicain lorrain

 « On a réfléchi ensemble à des alternatives thérapeutiques en se disant que par rapport à l’hydroxychloroquine, on allait rester prudent. Le professeur Raoult parle d’une association entre l’hydroxychloroquine et l’azithromycine. Or, ce dernier médicament, je le connais très bien et je l’aime beaucoup parce qu’il a trois propriétés reconnues : c’est un antibiotique de la famille des macrolides, il stimule une réaction antivirale alors que ce n’est pas un antiviral, et il a une action anti-inflammatoire pulmonaire. Je le prescris au long cours aux gens qui ont des bronchites chroniques parce qu’il évite les surinfections et des hospitalisations itératives. »

 « Ensuite, on a pensé à incorporer du zinc dans le protocole pour renforcer l’action de l’azithromycine »

 « Depuis qu’on applique ce protocole, c’est simple, on n’a plus d’hospitalisation. J’ai un retour positif sur une trentaine de patients. Le docteur Gastaldi, sur une bonne centaine. Et le docteur Olivia Van Steen Berghe, sur une trentaine également », dénombre Jean-Jacques Erbstein tout précisant bien que ses conclusions ne reposent pas sur une étude scientifique consolidée : « C’est sûr, on n’a pas de comparaison. Notre méthode est très empirique. Mais, le résultat est là. »

 Le traitement est administré au début de la maladie, lorsque l’infection est diagnostiquée. « Coïncidence, fruits du hasard, je ne sais pas… En tout cas, ça a l’air de bien se passer »

 

 3) Il se confirme qu’il faut stopper la maladie dès le stade 1 et au plus tard dès les symptômes du stade 2. Erbstein affirme qu’il n’y a pas de comparaison. En fait il y a bel et bien une comparaison, elle n’a pas une valeur statistique mais elle renseigne sur l’évolution du Covid-19 à partir des premiers symptômes. Cette info a été publiée par mes soins dans le papier sur Raoult

« Overall, of the 55 patients admitted with asymptomatic SARS-CoV-2 infection in this study group, 14 had mild, 39 had ordinary, and 2 had severe COVID-19 during hospitalization. » (Y. Wang, 2020) Le mild représente le stade bénin, banal rhume, le stade ordinaire correspond aux témoignages publiés dans la presse ou les réseaux sociaux, ça secoue beaucoup et c’est le signe d’une interférence probable avec les bactéries qui peut conduire jusqu’au stade 3, sévère

 

Source de l’article

Y Wang et al. Clinical Outcomes in 55 Patients With Severe Acute Respiratory Syndrome Coronavirus 2 Who Were Asymptomatic at Hospital Admission in Shenzhen, China. The Journal of Infectious Diseases, https://doi.org/10.1093/infdis/jiaa119

 

4) Autre extrait du Républicain lorrain : « En tout cas, ça a l’air de bien se passer », termine le thérapeute qui a systématisé sa médication et est convaincu qu’il y a là matière à pousser la réflexion sur l’emploi de cet antibiotique contre le Covid-19 à l’heure où tout le monde se « focalise sur l’hydroxychloroquine, sans vraiment s’intéresser à l’azithromycine », prédominante dans le protocole du professeur Raoult »

C’est fait, je me suis intéressé à cette piste, en construisant pas à pas un modèle explicatif après avoir pris note de références scientifiques publiées par un internaute anonyme sur Agoravox, Bio Moon. L’explication de l’effet de l’azithromycine est accessible et conforte la thèse d’une maladie évoluant en une phase virale suivie d’une phase plus complexe avec des interférences entre les bactéries et l’infection virale. Il y a encore des choses à creuser (interleukine et interféreon) mais la piste en bonne. Il ne faut plus attendre. Il se pourrait que le Covid-19 se soigne presque comme une sorte d’angine ou de bronchite ; à voir, à étudier

 

 

Les références sont ici, à vous de jouer

 

Est Républicain

https://www.estrepublicain.fr/sante/2020/04/11/un-medecin-mosellan-constate-l-efficacite-d-un-protocole-a-base-d-azithromycine

 

Bernard Dugué

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/didier-raoult-s-est-sans-doute-223082

 

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-these-de-la-double-affection-se-223038

 

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/si-le-covid-19-est-cause-par-une-223012

 

Bio Moon

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/covid-19-et-si-on-ne-cherchait-pas-222778

 


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