Des paysans aux restos du coeur !

par NAMASTE
vendredi 14 octobre 2016

Je viens de regarder le journal de Pernaut ( aujourd’hui, jeudi 13 octobre 2016 ).

J’en sors révolté puisque, si ce que je viens de voir est vrai, de nombreux paysans français vivent dans la misère bien qu’ils travaillent comme des serfs. J’y ai aussi entendu, ce que j’ai du mal à croire, qu’un paysan se suicidait tous les deux jours.

PANEM ET CIRCENSES

Ainsi, pendant que bobos et people, germanopratins ou autres, s’auto flattent au milieu de leurs cirques, de leurs divertissements et de mille vanités, des paysans fréquentent chez Coluche.

On pense à La Bruyère :

« ... ils épargnent aux autres hommes la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre, et méritent ainsi de ne pas manquer de ce pain qu'ils ont semé...  »

On pense aussi qu’à Paris, il y a moins de 150 ans, on mangeait les rats et les animaux du Jardin des Plantes. Bien entendu, l’homme ne vit pas que de pain mais sa première nécessité n’est-elle pas de s’alimenter avant de se voir gaver d'évènements culturels de plus en plus foutraques ?

OU EST DONC PASSE LE FLOUZE ? 

Comment a-t-on pu en arriver là ?

On dit que chaque Français, nourrissons compris, doit plus de 30000 €.

Où est passé cet argent, depuis le premier centime ?

Y a-t-il même quelqu'un pour répondre ?

Il faut tout remettre à plat et, surtout, ne plus chercher à se dédouaner par le biais de conjonctures exogènes : le mal est bien chez nous !

LA MISERE DU MONDE

Il était, dans la tradition de notre pays, d’accueillir les opprimés.

Malheureusement, ça ne semble plus possible car il y a trop de ménage à faire chez nous. Je pense notamment au taux de chômage des jeunes. Ces derniers vont bientôt ruer dans les brancards (1) : n’y ajoutons pas des migrants dont les déceptions dégénéreraient en révoltes communautaires shootées, justifiées et exacerbées par le radicalisme

Un jour, espérons-le aussi proche que possible, la France pourra encore ouvrir ses portes et son cœur à des vrais malheureux venant de l’étranger. Cela va dépendre de notre clairvoyance et de notre volonté.

CONCLUSION

Dans la conclusion d’un article récent sur Agoravox (1), je citais John Stuart Mill :

 Les hommes ne désirent pas être riches mais être plus riches que les autres.

Concluant cet article, je dis :

 Les paysans veulent bien être pauvres mais pas plus pauvres que les autres.

D’autant plus qu’ils travaillent plus que les autres, et sans broncher ...

 

  1. Comme vous vous en doutez sans doute, c’est une litote...
  2. « Juppé chez Pujadas : piégé comme un bleu par Lenglet » (Pardon de faire ma propre petite pub ! )

Lire l'article complet, et les commentaires