Détruire Didier Raoult

par Régis DESMARAIS
samedi 20 novembre 2021

Les dénonciations de fraudes visant Didier Raoult se multiplient dans la presse. Tout cela semble si calculé, si prévisible, que ces attaques deviennent désarmantes de naïveté. La dernière intervient au moment même où une inspection de l’IHU est en cours tandis que le « Pfizergate » inquiète par ses conséquences. Timing parfait !

Dans une récente interview, Didier Raoult, répondant aux accusations de pratiques expérimentales et illégales pour traiter la tuberculose, avait écartées ces dernières tout en précisant attendre avec gourmandise la prochaine attaque.

Le professeur marseillais déclarait attendre avec gourmandise la prochaine salve journalistique car la « révélation » de fraude aux soins contre la tuberculose, sous couvert de dénonciations par des lanceurs d’alerte anonymes et courageux, loin de dévoiler un scandale, se révélait être un piètre mensonge assez éhonté et grossier.

Un choix très sélectifs des fraudes

Une nouvelle friandise vient de nous être livrée par les cuisines de Médiapart. Au fourneau, Pascal Pascariello. Depuis quelques semaines, la journaliste est devenue les oreilles d’un confessionnal où se bousculent soudainement, et presque frénétiquement, des « agents et collaborateurs » de Didier Raoult à l’IHU. Ce sont les soldes avant les soldes ! Cet hiver, on brade les informations les plus audacieuses, on confesse les crimes les plus innommables, on dénonce des pratiques de voyous qui auraient le mauvais goût de surgir dans un monde de respect des droits et de la rigueur scientifique. Bien entendu, confessionnal oblige, et même si Emmanuel Macron entend remettre en question le secret de ces lieux, ces confessions des équipes de Didier Raoult demeurent anonymes, invérifiables et donc la porte ouverte à tous les règlements de compte spontanés ou téléguidés par les voies impénétrables d’instances supérieures.

Pascal Pascariello a l’oreille sélective. Elle s’est spécialisée dans les « micro-scandales », à savoir ceux qui, s’ils étaient avérés, ne concerneraient que quelques dizaines ou centaines de patients dont, au demeurant, aucun n’a encore porté plainte ou s’est constitué partie civile.

Pascal Pascariello fait montre d’une particulière surdité face au récent « Pfizergate », ce fameux scandale dont il ressort que les études de toxicité du vaccin anti covid-19 sont en partie frauduleuses. Evidemment, une fraude sur de telles études ne peut impacter que quelques centaines de millions d’hommes et de femmes de part le monde. Pour le presse, c’est quantité négligeable. Aux millions d’individus concernés par le Pfizergate, Pascale Pascariello préfère utiliser ses forces physiques et intellectuelles pour dénoncer d’éventuelles mauvaises pratiques qui ne pourraient concerner que quelques dizaines ou centaines de personnes.

Le lecteur pourrait s’étonner que le Pfizergate, ou les récents tirs à balles réelles d’une police d’un Etat « démocratique » européen contre des manifestants non armés, n’exacerbent pas plus fortement la fibre des défenseurs des droits et des journalistes. Le lecteur pourrait s’étonner, mais dans ce cas, il conviendrait de l’alerter sur un point important : ce lecteur ferait une mauvaise lecture des enjeux des scandales dénoncés. Aujourd’hui, que des millions d’individus se fassent injecter un produit dont les études de toxicité sont bidonnées n’a aucune importante car ces individus ne comptent pas dans la nouvelle éthique de notre monde contemporain. Ce qui compte, c’est qui tombera ou sera sali par le scandale allégué et dénoncé. Savoir qui sera sauvé médicalement ou qui aura ses droits reconnus après dévoilement d’une manipulation n’a aucune importance, surtout si les personnes concernées sont cette multitude de gens anonymes dont beaucoup seraient sans doute, aux yeux de notre président, des gens qui ne sont rien. Didier Raoult n’est pas quelqu’un qui n’est rien. Il est une personnalité qui dérange, qui clive et qui dénature les éléments de langage du pouvoir et des laboratoires pharmaceutiques. En clair, Didier Raoult est un homme à abattre médiatiquement et professionnellement. C’est pourquoi, la nouvelle production de Pascal Pascariello est une gourmandise délicieuse car si convenue et si fragile dans sa construction qu’elle ressemble à un macaron à la fine pellicule croustillante cachant le moelleux et la saveur de son cœur. Hélas, tout le monde le sait, les meilleurs macarons sont ceux qui ont été congelés par leur fabricant avant d’être servis et vendus à température ambiante à la clientèle. Le problème avec les gourmandises de Pascale Pascariello c’est que ces douceurs nous sont servies encore congelées car sorties du frigo hâtivement et sans soucis du plaisir gustatif d’une clientèle dont on n’a que faire. Le but est de vite balancer ces macarons aux yeux de tous, et si certains croient en leur qualité, qu’ils s’y cassent les dents ! Force est de constater que les crédules s’y cassent molaires et canines. Le « scandale » des soins aux tuberculeux ressemblent de plus en plus à une tentative maladroite de déstabilisation de Didier Raoult et une manœuvre affichant ouvertement un mépris du secret médical.

Des lanceurs d’alerte anonymes

Les nouvelles dénonciations en provenance d’un personnel de l’IHU « terrorisé » par son directeur et « effrayé » de voir tant de mauvaises pratiques médicales laissent dubitatifs. Il est étonnant que cet IHU, si hors la loi selon les cuisines « médiapartesques », ne fasse pas l’objet de plaintes des malades et surtout que cet établissement se distingue par les plus faibles taux de mortalité Covid en France. Ces dénonciations doivent nous alerter. En effet, ces personnels anonymes « tétanisés » par les mauvaises pratiques de leur directeur ne doivent surtout pas regarder les bonnes pratiques de l’AP-HP par exemple, ou du moins s’en tenir à ce qu’en disent les journalistes. Surtout, il est impératif que ces personnels, nourris du droit et du respect de la dignité humaine, ne jettent pas un œil sur les taux de mortalités des hôpitaux parisiens. S’ils le faisaient, ils ne s’en remettraient pas car on peut raisonnablement penser que la contemplation des étendues de tombes résultant des magnifiques soins prodigués en ces lieux si vertueux devrait psychologiquement fragiliser ces lanceurs d’alerte anonymes. Toutefois, pour que ces personnels, hérauts des bonnes pratiques et du soin médical efficace, soient fragilisés par la contemplation des « bons résultats » de l’AP-HP, faudrait-il encore que ces agents lanceurs d’alertes existent. On peut en douter car on peut craindre que dans le confessionnal de Pascal Pascariello, une multitude de voix soit responsable d’une horrible cacophonie et méprise. Notre journaliste, aux oreilles à l’écoute des lanceurs d’alerte, a surement été victime de voix qui n’ont aucun lien avec l’IHU tant hurlent de toute part les pourfendeurs de Didier Raoult. Ces voix hurlantes auront été prises par mégarde pour des voix de personnels de l’IHU. La méprise est possible dans un contexte aussi haineux et cacophonique.

Un timing parfait

N’oubliez pas, le timing est parfait : passage de Didier Raoult en conseil de discipline de l’ordre des médecins avec prononcé d’une décision le 3 décembre prochain, inspection au sein de l’IHU en cours, précédentes révélations sur des mauvaises pratiques de soin contre la tuberculose et maintenant dénonciation d’une fraude sur les études d’efficacité de l’hydroxychloquine. Le tout au moment même où se multiplient les preuves sur l’inefficacité des vaccins, leurs effets secondaires jamais vus dans la médecine moderne et surtout sur la dénonciation, par un lanceur d’alerte non anonyme, des fraudes dans une partie des études de toxicité du vaccin Pfizer. Le timing est si parfait, les manœuvres contre Didier Raoult sont si prévisibles et cousues de fil blanc que l’on peut raisonnablement être agacé de se voir considéré à ce point pour un citoyen naïf. Les cuisines des mass médias seraient bien inspirées de nous préparer des mets plus subtiles. Espérons que le prochain plat ne soit pas une attaque sur des mœurs de Didier Raoult… une fois de plus, la recette serait bien peu inspirée…

En conclusion

Le confessionnal de Mme Pascariello ne devrait pas désemplir dans les prochains mois car l’objectif est de faire tomber Didier Raoult et tant que cet homme sera à la tête de l’IHU, les scandales et révélations en tout genre vont encombrer les Unes de la presse. Préparez-vous à une belle indigestion car les excès de gourmandises donnent tôt ou tard la nausée.


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