Deux patriotes morts en héros pour sauver des gens fort peu civiques

par Coeur de la Beauce
lundi 13 mai 2019

Les soldats Cédric De Pierrepont et Alain Bertoncello ont donné leur vie pour sauver celle des autres. Militaires courageux, sportifs, altruistes, à l'image du colonel Beltrame à Carcassonne, ils ont fait leur devoir et sont morts au champs d'honneur. Ils nous rappellent les nobles valeurs de l'armée française, à nouveau mises en avant par nos médias, ce qui est rafraichissant après de longues années de "repentance" encouragée et de dénigrement de nos forces armées.

Toutefois, il est hallucinant qu'aucun journaliste ne soit revenu sur la cause principale de la prise d'otage. En l'occurence, le comportement irresponsable et incivique de deux touristes en voyage de noces. Ces gens avaient été prévenus que la zone où ils comptaient bivouaquer était classée "rouge", que des milices islamistes occupaient les lieux. Comme de vulgaires vacanciers qui vont se baigner à la plage sans respecter les limites de zone de baignade, ou des skieurs qui pratiquent le hors-piste et des alpinistes qui escaladent en pente interdite, ces otages dont le nom importe peu se sont comportés comme des "beaufs" à la française, individualistes et peu concernés par l'intérêt général. Notons que des poursuites judiciaires sont prévues quand nos sauveteurs sont sollicités en zone montagneuse pour aider des gens qui ne respectent pas les réglements...

Donc, un bijoutier et un professeur de musique ont décidé d'aller embêter des pauvres bêtes dans une réserve naturelle. On appelle cela un safari-photo, en espérant qu'il ne s'agisse pas d'un safari à l'ancienne. Afin de claquer leurs revenus en surplus, ils se sont payés un séjour en zone africaine à risque : bonjour les émotions ! Des salafistes passaient par là et les ont cueillis. A priori, compte-tenu du manque de civisme et de lucidité de nos "compatriostes" (on voit mal en quoi ils seraient nos frères, puisqu'ils ne se reconnaissent pas dans les règles de vie collective), c'était à leurs proches de se débrouiller avec leurs ravisseurs. Ils feront remarquer qu'ils paient leurs impôts (vue leur situation sociale aisée) ; toutefois l'armée française n'est ni la sécurité sociale ni un service d'assistance au rapatriement. Quand on prend des libertés avec sa sécurité et celle des autres, on ne mérite pas l'aide de ses semblables. 

Si nos médias ont insisté sur le caractère héroique de nos soldats, ils se sont bien gardés d'indisposer leurs téléspectateurs-consommateurs en les interpellant sur les incivilités des touristes, en particulier sur leur comportement peu vertueux lorqu'ils voyagent à l'étranger, notamment en Afrique. En parcourant Google images, vous trouverez un certain nombre de photos illustrant le fléau :

Ci-dessus : le site de Taghit, en Algérie, après le passage des nouveaux vandales...

Considérer l'Afrique comme une réserve à sauvages et à bestioles, polluer sans limites et abuser de la population locale, en particulier des femmes, n'est-ce pas là l'expression de ce "racisme" dont on nous rabat les oreilles depuis des années ? D'ailleurs, reconnaissons que certains militaires français ont été impliqués dans de peu recommandables actes, eux-aussi... Le tourisme de masse devient d'ailleurs un véritable problème. Sur le continent noir comme en Europe. Il y a quelques années, à Palma de Majorque (Baléares), des émeutes entre riverains excédés et des vacanciers alcoolisés ont fait plusieurs blessés, obligeant les autorités locales à prendre des mesures strictes (fermeture de l'accès aux plages après 20h etc.)...

Par chez nous, c'est la police qui intervient en cas de soucis. En Afrique noire, c'est notre armée. Or nos soldats ne constituent pas une milice de surveillance et de rapatriement des beaufs en liberté. L'armée de la république a d'autres valeurs à défendre. Aux citoyens d'adopter une attitude responsable et respectueuse à l'égard de leurs lieux de villégiature !

 


Lire l'article complet, et les commentaires