Diesel : le gouvernement flotte, les français trinquent
par faneco
vendredi 4 octobre 2013
Le diesel a été mis au centre de l'actualité par une étude mettant en évidence son danger qu'il fait courir aux populations.
On pouvait s'attendre à une prise en compte de ces inconvénients par le gouvernement sous forme d'une inflexion de la fiscalité.
La situation actuelle résulte de la volonté de favoriser la profession du transport routier et, peut-être, de prendre en compte l'intérêt de l'industrie automobile française.
En outre, une augmentation de la fiscalité du diesel pénaliserait des automobilistes peu fortunés.
Le gouvernement marche donc sur des œufs, tiraillé en son sein par des tendances antagonistes.
Il pourrait, au prix de quelques problèmes d'acceptation dans le court terme, s'orienter vers un rééquilibrage associant une augmentation de la fiscalité du diesel et une baisse de celle de l'essence : ce rééquilibrage pourrait être programmé sur plusieurs années.
L'absence de décision est doublement pénalisante pour les français.
-dans le domaine sanitaire, elle n'apporte aucune solution aux problèmes de pollution
-dans le domaine économique, elle laisse les français dans l'incertitude, ne balisant nullement l'avenir, pour orienter les choix des citoyens sur le point d'acheter une nouvelle voiture.
Choisir un type de motorisation est un coup de poker, dépendant des aléas politiques, tels que le maintien ou non des "verts" au gouvernement.