Dieudonné et les anti-antisémites

par Pierre JC Allard
mardi 14 janvier 2014

Aujourd’hui je mets de côté toute subtilité, tout effet de manche, tout clin d’oeil aux présumés plus doués et aux plus instruits. Je vais parler simplement pour les gens simples : ceux dont on a dit que Dieu les aimait plus, puisqu’il en avait créé davantage…

Une des libertés fondamentales de l’homme est de penser ce qu’il veut. Il en découle celle d’aimer ou ne ne pas aimer qui il veut. In petto, tout au moins, car afficher qui on aime et qui l’on n’aime pas peut parfois devenir un crime. selon le motif de la désaffection. Ainsi, détester un Noir parce qu’il es noir ou un Juif parce qu’il est juif est strictement interdit en France, au Canada… etc.

Mesure d’hygiène sociale louable, mais on comprend bien qu’elle ne change rien aux sentiments, seulement à leur expression, et qu’au moment de vérité les relations entre individus dépendent de ce qu’ils ressentent et non de ce qu’ils en ont dit.

Pour louables que soient ses intentions, l’État qui veut légiférer contre un racisme quel qu’il soit marche donc dans un sentier étroit entre falaise et abime, car des mesures pour brimer la liberté d’expression ne peuvent que susciter un ressentiment. Ressentiment dont la nature humaine est ainsi faite que ce ne sont pas seulement les responsables de la contrainte qui seront honnis, mais, contre toute logique, ceux-là aussi dont on voulait qu’elle les protège.

L’Etat doit donc être bien prudent quand il s’aventure dans cette voie. Et la France a été bien imprudente. La Loi Gayssot, qui est une abomination dans un État de droit est surtout une bêtise, car rien ne peut mieux garantir que les générations futures chercheront des failles dans les récits de la shoah que l’interdiction qui a été faire d’en chercher et le silence qui a été imposé à des milliers de témoins oculaires dont l’avenir ne pourra pas disposer des témoignages. L’Histoire est intrinsèquement révisionniste, car c’est la mission des historiens de réviser. Si, en 1945, tout détenu sortant d’un camp de concentration avait été invité a venir relater sous serment son expérience, on aurait aujourd’hui un dossier autrement mieux documenté des exactions et des massacres nazis…

Personnellement, je suis persuadé que l’on a massacré BEAUCOUP de Juifs durant cette guerre. Je ne sais pas combien. Je ne crois pas que qui que ce soit dans son bon sens puisse penser que qui que ce soit le sache… On est dans l’absurde. Pourquoi soulever cette question ? Parce qu’on est aujourd’hui aussi dans l’absurde et pour la même raison. On veut exiger que les gens CROIENT au lieu de vouloir qu’ils réfléchissent… et ça déraille.

Ainsi, être antisémite, ce serait croire que qui que ce soit est bête ou méchant PARCE QU’IL EST UN JUIF. Ce serait inventer un gène de la judéité qui fait de son porteur un taré ab ovo qui se comportera d’un certaine manière. Il n’est pas nécessaire de plonger dans les mystères de la génétique pour montrer que c’est absurde. Il suffit de constater qu’UN seul Juif – comme Einstein, Spinoza ou Montaigne, par exemple – n’est pas bête, pour en déduire qu’être juif ne rend pas bête. Si on est bête ça dépend d’un autre facteur…. Idem pour la bonté ou toute autre qualité. S’il y a UN Juif qui n’est pas méchant, ça prouve PARFAITEMENT que si on est méchant ce n'est pas parce qu’on est juif … mais que ça dépend d’autres facteurs.

Dès qu’on a compris ça – et je crois que Quidam Lambda peut le comprendre – il est absurde d’être antisémite … ou de promouvoir une forme quelconque d’exclusion ou d’anathème s’appuyant sur le racisme. Je ne pense pas qu’il y’ait beaucoup d’antisémites en France. Il faut chercher d’autres facteurs…

Si on cherche d’autres facteurs on en trouve. On se dit que si on aime le vendeur degefilte fish de la rue des Rosiers, mais pas le banquier juif qui vit ailleurs dans le Marais, on en a peut être plus contre les banquiers que contre les Juifs. Si j’étais un banquier juif, toutefois, je ferais tout pour que cette hypothèse soit dite nauséabonde… Pour ma part, j’ai eu des douzaines d’amis juifs. Trop pour qu’on parle d’exceptions qui confirment la règle. Et quand on dit ad nauseam que c’est un signe d’ antisémitisme de dire qu’on a un meilleur ami juif, j’ai le goût de donner des baffes. Pas à tous les Juifs, mais à certains d’entre eux du LIcra, du Crif et autres maudites engeances perverses qui sèment la zizanie, pour cacher lâchement les banquiers juifs derrière les petits marchands juifs, les travailleurs juifs du shmata business et des intellectuels juifs, dont quelques-un m’ont honoré de leurs s conseils et plus d’un de leur amitié

Absurde de dire qu’on déteste les Juifs. Essentiel de dire qu’il y’a des Juifs qu’on déteste. Quand Dieudonné dit que certains Juifs sont absolument détestables il a raison et c’est son droit de le dire . Comme c’est notre droit de l’entendre. Refaisons le même raisonnement que ci-haut. Il est absurde de dire que les supporters de Dieudonné sont les antisémites, si UN seul de ces supporters dit haut et clairement qu’il ne ‘est pas. Or Dieudonné le dit clairement. Il faudrait chercher une autre explication que l’antisémitisme à la popularité de Dieudonné.

Peut-etre cette explication tient elle a l’état de la France, sous Hollande – dont je ne veux absolument pas savoir s’il est Juif ! – et à cette ignominie d’un Conseil constitutionnel qui se prostitue avec les intérêts politiques d’une clique de politiciens dont la corruption est la marque de commerce et l’ineptie la plus évidente caractéristique. Ce que dénonce Dieudonné DOIT être dénoncé.  Quand la plus haute instance de la République y fait obstacle, elle en devient la plus éminente des association de malfaiteurs. Et, aux yeux du monde impartial sans doute, aux yeux des Français on verra, il n’y plus de pouvoir légitime en France. Résistance.

Pierre JC Allard

 


Lire l'article complet, et les commentaires