Dix morts dans un incendie criminel à Paris, victimes d’Essia la « déséquilibrée »
par Beauceron
mardi 5 février 2019
- Source de la photo et, en partie, de l’article : https://francais.rt.com/france/58796-incendie-dans-xvie-arrondissement-paris-morts-bilan-pourrait-alourdir
Tous les médias vous en parlent ce mardi 5 février 2019 : c'est un "fait divers" tragique, presque une pseudo-fatalité, qui serait responsable de la mort de dix parisiens dans un incendie criminel, suite à l'attitude irresponsable d'une pauvre femme dénommée Essia...
Anne Hidalgo, M.Castaner et l'ensemble des représentants de nos pouvoirs publics pleurent à chaudes larmes devant ce sinistre survenant dans un quartier "bourgeois" de la capitale, le seizième arrondissement, rue Erlanger. On pourrait presque croire que c'est la fatalité qui aurait frappé les innocentes victimes, de braves citoyens qui travaillaient le jour et dormaient la nuit sans rien demander à personne. Et pourtant...
Une lecture attentive des divers articles ainsi que la mise en activité de l'esprit critique de notre cervelle nous amènent à nous interroger sur certains points étonnants, ces petits détails qui auraient "chiffonnés" le lieutenant Columbo. Ainsi, Essia, dont personne ne précise l'origine familiale et culturelle, venait de sortir d'un long séjour à l'hôpital St Anne, haut lieu de la psychiatrie lourde parisienne, réservé à des patients dangereux. Elle a été libérée sans suivi. Première question : Comment s'est-elle retrouvée logée dans un immeuble "select" (ou un HLM de standing le cas échéant) ? Qui l'a placé à cet endroit ? Qui a pris en charge son loyer et ses factures énergétiques ?Que faisait-elle de ses journées ?
Ensuite, on apprend que d'innombrables plaintes pour tapage la visaient, que des voisins hurlaient "il y en a qui travaillent demain", que certains ont prévenu la police qui a estimé que le cas n'était pas urgent... On notera une fois de plus le côté très zen des gardiens de la paix parisiens, à l'image de leurs réactions quand un soir de novembre 2015 des passants les appelaient près du Bataclan pour signaler le comportement louche des passagers d'une voiture garée à proximité de la boite de nuit. Le tapage nocturne étant un sport courant dans les grandes villes françaises, peu réprimés (de modestes amendes de 68 euros quand un individu transforme son logement en discothèque, au mépris de la tranquilité de ses voisins) et les conflits de voisinage fréquents, nos forces de police se contentent de canaliser les trafics de drogues et de verbaliser les bagnoles mal garées pour rentrer de l'argent dans les caisses publiques. La protection républicaine des braves citoyens, ce n'est pas la priorité.
On attend avec impatience de savoir qui a logé Essia au beau milieu des braves gens, au mépris de leur sécurité et de leur bien-être. Notez le "mépris", car ce n'est pas dans le 5ème arrondissement des bobos électeurs du PS et de LREM, pourtant militants du "vivre-ensemble" et de la "diversité" (chez les autres, il est vrai) que notre furie a été placé. C'est chez les bobos conservateurs, cathos et anti-migrants de l'ouest parisien, histoire de leur apprendre à rencontrer les "autres". On a vu le résultat !
Essia, qui a survécu au carnage, ne sera pas jugée car irresponsable de ses actes. Ce sont ceux qui logent les fous chez leurs concitoyens qui doivent l'être. Espérons que notre justice sera aussi ferme avec les (ir)responsables publics qu'avec les gilets jaunes casseurs et vandales...
Encore une chose : Que personne n'ose dire que le cas d'Essia est un dérapage. Votre narrateur, qui a vécu dans un HLM parisien, peut en témoigner. Un toxicomane, prostitué du Bois de Boulogne, avait été logé dans notre groupe d'immeuble. Un jour, il a tenté de se suicider en ouvrant le gaz de son appartement : c'est un vrai miracle si tout n'a pas sauté ! Le type n'a même pas été déplacé... Autre cas de figure, une autre prostituée avec quatre gosses de quatre pères différents qui a retourné toute la cage d'escalier par son bazar et ses inciviltés. Elle fut expulsée car elle ne payait pas son assurance habitation. Tiens, au fait, qui était l'assureur d'Essia ?
A croire que pour obtenir un logement social à Paris de nos jours il faut être déséquilibré(e), prostitué(e), trafiquant de drogue ou bandit de droit commun. Dehors, les braves gens intégrés qui bossent et qui sont éduqués !
Il ne faut pas se leurrer : cet énième fait divers n'en est pas un, c'est un fait politique, témoin de l'inversion des valeurs, de l'hypocrisie, la négligence et l'abrutissement d'une partie de nos élites. Un système où chacun se refile les problèmes, sans assumer ni faire acte de courage. Le "vivre-ensemble" n'est qu'un baratin pour esquiver le refus de protéger les innocents et d'enfermer, ou d'expulser, les "autres". Dix parisiens l'ont payé de leur vie, paix à leur âme, en espérant que chacun en tire les conclusions qui s'imposent...