Dix-sept policiers radicalisés : les joies des politiques de « discrimination positive » !
par Beauceron
jeudi 12 janvier 2017
La nouvelle paraitrait surréaliste dans les autres pays du monde civilisé. Mais la France des droits de l'homme est devenue le lieu de tous les possibles, où la réalité dépasse désormais la fiction. Ainsi nous apprenons que dix-sept policiers (!) radicalisés ont été recensés entre 2012 et 2015. Ils ont tous intégré la police nationale dans le cadre d'un concours interne réservé aux adjoint de sécurité recrutés dans les "quartiers difficiles", au milieu des années 2000. C'était l'époque de la discrimination dite "positive", autrement dit du racisme inversé. Nous voyons le triste résultat de cette pitoyable et démagogique politique.
Petite explication de texte : un "radicalisé" n'est pas qu'un simple illuminé galvanisé par l'islamisme orthodoxe. Il s'agit d'un extrêmiste qui entend passer à l'acte violent, autrement dit un fou furieux. Ces psychopathes à barbe hirsute sont les fameux "fichés S". Il est déjà difficile d'accepter de laisser en liberté des cas sociaux qui entrent dans cette catégorie, mais ils ont au moins la misère sociale et culturelle à leur décharge. Qu'un gardien de la paix républicain, chargé de la protection des personnes et des biens, intégre cette peu recommandable famille fait franchement désordre. Inquiétant, de nature à peut-être mieux comprendre ce qui se passe depuis quelques temps (les attentats), et surtout révélateur de la légéreté, de l'imprévoyance et du peu de courage de nos pouvoirs publics, il y a visiblement un problème davantage culturel que politique sur cette pénible affaire.
Revenons aux sources de la question. Après les émeutes de 2005, où les délinquants de certains quartiers ont montré leur colère face à l'ordre républicain, nos peu clairvoyants dirigeants ont lancé la fameuse "discrimination positive", alors à l'essai dans quelques entreprises. Il s'agissait d'accorder des passe-droits, en dehors du mérite démocratique, à ceux qui ont préféré passer leur enfance devant leur console de jeux vidéos et à trainer au pied de leur immeuble, que dans les médiathèques municipales à étudier. Les concours de recrutement, égalitaires, ont été mis de côté au profit de filières de recrutement direct ou aménagé. En clair, il fallait recruter des jeunes issus de l'immigration afro-maghrébine sous-représentés par rapport aux jeunes bretons, vendéens et basques dans les administrations. C'était sans compter sur l'islamisme radical qui n'en demandait pas tant pour noyauter l'état.
Le racisme positif est une idiotie issues des salons de thé de la gauche bobo et de la droite saumon. De nombreux jeunes issus de l'immigration ont fait leur trou dans notre société, à force d'études et de travail. Ils respectent nos lois et éduquent leurs enfants, et n'ont pas attendu d'obtenir des "pistons" pour s'intégrer. Seuls les voyous et les fainéants jouent les victimes et abusent de l'humanisme compatissant de nos élites. Les mêmes qui fournissent les troupes de djihadistes depuis quelques années (voir le rapport d'Europol sur le sujet). On comprend toutefois le lien entre les âneries mises en place il y a dix ans et leurs conséquences actuelles.
On ajoutera que les enquêtes de moralité, obligatoires pour intégrer la police et la gendarmerie, ont dû être bien légère pour les dix-sept taupes à barbe. Chacun connait un cousin qui s'est vu refuser un recrutement chez les pandores, malgré des tests de recutement réussis, pour quelques jours d'arrêts durant le service militaire. On peut noter qu'il vaut mieux résider dans une cités à problèmes qu'à la campagne pour espérer se voir délivrer un certicat de bonne moralité, si on suit la logique du législateur depuis dix ans...
La police nationale n'est d'ailleurs pas la seule administration concernée par les infiltrations salafistes. Notre éducation nationale en fait également les frais. La crise du recrutements, toujours dans les années 2000, a permis à des diplômés d'intégrer le milieu scolaire malgré un niveau général un peu léger. C'était l'époque des recrutements de professeurs des écoles en "liste complémentaire", à cinq sur vingt au concours. Je me souviens d'une collègue issues des quartiers qui enseignait à l'école maternelle où j'effectuais un remplacement. Elle refusait de distribuer des bonbons aux enfants car il y avait de la graisse porcine dans les colorants, les projets autour de Noel la rebutait tout comme la galette des rois. Sans parler de ses absences durant les fêtes de l'Aid. Elle militait contre l'IVG et ne voulait pas entendre parler du planning familial, une attitude bien peu républicaine...
Certes, beaucoup d'autres collègues issus de l'immigration afro-maghrébine étaient, eux, parfaitement républicains. Mais comme pour les policiers, on s'étonnera de l'absence de réaction des pouvoirs publics face aux attitudes de certains fonctionnaires qui font passer leur radicalisme religieux avant les principes républicains qu'ils doivent transmettre aux élèves. Nos dix-sept policiers, à priori, n'ont pas pris du galon dans la grande maison, sinon nous serions dans le pathétique. Dans la police comme chez les profs, tout se sait sur tout le monde. Donc, en toute logique, mon ex-collègue institutrice doit être surveillée pour le bien de ses élèves. C'est donc une erreur de l'organigramme du site net académique de Bobigny qui l'indique directrice d'école dans une commune du 93 aujourd'hui... A moins que, peu courageusement et en bonne logique de collaboration (c'est fou comme ce terme convient bien à notre pays depuis un siècle), les pouvoirs publics n'achètent la paix sociale dans les quartiers populaires qu'en plaçant des individus aux couleurs des mentalités locales dans les administrations clés...
La "radicalisation" n'est donc qu'une conséquence d'une triste logique : autisme face au danger, politiques démagogiques, manque de volontarisme, volonté de masquer les réalités... D'alleurs qu'est-ce que le djihadisme sinon un produit de la sottise culturelle qui s'est développée dans l'hexagone depuis quelques années ?