Donc Cassandre Fristot n’a pas le droit d’être défendue ?

par Beauceron
mardi 21 septembre 2021

Vous connaissez "l'affaire Cassandre Fristot". Cette jeune femme engagée dans le combat dissident depuis des années, qui est allée manifester à Metz au mois de juillet contre le discutable pass sanitaire imposé par le gouvernement et qui, depuis, est la cible de la répression du Pouvoir encore en place.

En effet, ce jour là, Cassandre avait confectionné un panneau sur lequel était inscrit une liste de noms en vogue dans l'actualité du moment, au milieu de laquelle on pouvait lire une énigmatique interrogation "Mais qui ?", faisant allusion à une réplique inquisitrice et paranoïaque d'un chien de garde de la bien pensance adressée lors d'une émission télévisée à un général signataire de l'appel des militaires publié au mois d'avril dernier. Un humour très "Charlie" mais qui passe très mal auprès de la police de la pensée, car en France vous êtes libres de vous exprimer en public à condition d'aller dans le sens des pouvoirs publics. Nous apprenons qu'il existe désormais une police des pancartes, qui filme, surveille et filtre le contenu des slogans : au moins cette affaire aura mis au grand jour la véritable nature de nos dirigeants.

Certes, nous pouvons considérer que le panneau de Cassandre n'était pas opportun dans le climat actuel. Ce d'autant plus qu'il était évident qu'il pouvait lui attirer les foudres de la justice... mais qu'importe. Cassandre a voulu exprimer, maladroitement peut-être, ce qu'elle ressentait face à la situation et cela devrait être son strict droit. Mais, contrairement à ce que l'on nous radote à longueur de journées dans les médias du Système, il y a bien longtemps que la liberté en France n'est plus qu'une illusion. Preuve en est les difficultés à publier des notes et des commentaires sur son action, y compris sur youtube où la censure devient très mordante.

Cassandre a refusé d'assister à son procès (trois mois de prison avec sursis sont requis contre elle). Elle enseigne depuis des années en collège où elle met en veilleuse ses engagements pour s'occuper de ses élèves d'origines diverses. Elle n'a fait qu'exprimer un point de vue, elle n'a insulté ni menacé personne. Aux juges de faire leur besogne, mais au moins elle aura refusé de s'abaisser à entrer dans le jeu de ceux qui l'ont suspendue, humiliée et privée de revenus. Notons que d'autres "rebelles" viennent d'écoper de dix mille euros d'amende (!) pour avoir défilé avec des pancartes où notre président Macron était flanqué d'une petite moustache, ou pastiché en uniforme du maréchal Pétain. Des caricatures excessives, mais seulement des caricatures qui ne justifient pas des poursuites pénales dans un pays où la liberté de s'exprimer est pourtant un principe fondamental.

Seulement voilà, nos capricieux enfants de soixantuitards et de libéraux ne supportent plus la critique. Autant que les risques de troubles, ils refusent d'être raillés, sifflés, contestés par la dérision. L'humour satirique, l'esprit "Charlie", c'est bon pour les "fachos", les musulmans, les chrétiens et tout ceux qui souffrent de l'effondrement de leur niveau de vie depuis vingt ans, c'est-à-dire les "beaufs" dont s'amusait le regretté Cabu qui visait autant les faux-jetons de "gauche" que les réacs' de "droite". Il a payé de sa vie, dans les circonstances que l'on sait, l'ensemble de son oeuvre humoristique.

Pour l'humour de droite, c'est le tribunal et la déchéance sociale, comme au bon temps de la RDA et sa charmante Stasi, à la différence près que les prévenus ne finissent pas en camps de travail mais ruinés et marginalisés. Un système dont nous sommes lassés, énervés et déroutés, et qui sera au centre des prochaines élections présidentielles.

Si, comme nous l'espérons tous, dans quelques mois les choses doivent réellement changer dans notre pays, l'une des premières décisions à prendre sera l'abolition immédiate des lois liberticides, démagogiques et inutiles dans une société libre (Pléven, Gayssot, Toubon et autres...). Rappelons que les agressions verbales, les insultes et menaces racistes ont toujours été des délits : inutile donc de légiférer sur de simples intentions, sous-entendus et arrières-pensées : où alors, abrogeons la liberté de conscience. Il faut être cohérent. De nos jours, les Coluche, Desproges et Le Luron seraient trainés au tribunal pour racisme, sexisme, homophobie et tout le tralala...

En attendant, Cassandre se retrouve face à de nombreuses difficultés (elle vient, entre autres, de perdre son emploi de contractuelle dans l'éducation nationale). Aucune association féministe, aucune ONG n'est intervenue pour lui venir en aide. Seuls des micro-partis nationalistes et l'association catho-tradi Civitas tentent de l'assister. 

Si vous souhaitez, vous aussi apporter un soutien moral ou financier à Cassandre Fristot, victime d'un acharnement politico-médiatico-judiciaire inouï. Puisque publier ses coordonnées posent problème, je vous laisse un lien vers un site qui les publie avec son consentement :

http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2021/09/19/ne-laissons-pas-tomber-cassandre.html

Quoi que l'on pense de son initiative, il ne faut pas laisser tomber Cassandre Fristot, une femme courageuse et isolée (photo du haut) : Pour une dangereuse extrêmiste, elle n'a pas l'air bien méchante...

 


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